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Prestations et remboursements (7 février 2013)


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Contraception : combien ça coûte ?

© Claude Cortier/Belpress

 Une intervention financière
pour les membres MC 

Dans le cadre de son assurance complémentaire, la Mutualité chrétienne intervient financièrement dans le coût de la contraception (pilule, patch, injection, stérilet, anneau vaginal...) pour toutes les femmes, sans limite d'âge. Plus d’infos auprès de sa mutualité, au n° gratuit 0800 10 9 8 7 ou sur www.mc.be

La pilule est le moyen de contraception le plus utilisé en Belgique(1). Mais d’autres méthodes existent également : stérilet, anneau contraceptif, patch, implant, préservatif... Gros plan sur les prix et les remboursements des différents moyens contraceptifs.

La contraception est peu remboursée en Belgique: l’assurance soins de santé obligatoire intervient dans le prix des pilules contraceptives à hauteur de 20% (catégorie Cx) sur la base d’une prescription médicale(2). Toutefois, un remboursement supplémentaire est accordé aux jeunes filles de moins de 21 ans, comme on le lira plus loin.

Une large fourchette de prix

Le remboursement d’une pilule contraceptive n’est pas automatique. Il n’est appliqué que si la firme pharmaceutique qui commercialise la pilule en fait la demande auprès de l’Inami. Le fait de ne pas demander de remboursement pour certaines marques permet aux firmes d’en augmenter plus facilement le prix de vente, ce qui se confirme en pratique pour les pilules les plus récentes.

Dans les faits, les pilules de 4ème génération et la plupart des pilules de 3ème génération ne font l’objet d’aucune intervention financière de l’Inami pour les femmes à partir de 21 ans (avant cet âge, lire-ci-contre). A noter que les pilules à base d’acétate de cyprotérone (Diane et ses génériques), souvent prescrites pour de possibles effets sur l’acné, ne font pas partie des contraceptifs hormonaux et ne sont pas remboursées par l’Inami, pas même aux jeunes de moins de 21 ans.

Concrètement, par mois, le prix payé pour la pilule varie fortement (de ± 1,25 EUR à ± 12 EUR, déduction faite de l’éventuelle intervention de l’Inami) en fonction du type de pilule prescrite et du conditionnement de vente (de 3 à 13 plaquettes par boîte). Quelle que soit la génération de la pilule, les génériques sont toujours moins chers que les spécialités et sont donc à privilégier.

Quant aux autres moyens contraceptifs que la pilule, ils ne sont pas remboursés par l’Inami. Voici quelques indications de prix :

  • anneau vaginal : 39,18 EUR pour 3 anneaux (3 mois de contraception), 17,95 EUR pour 1 anneau

  • patch contraceptif : environ 34 EUR pour 9 patchs (3 mois de contraception) • stérilet à la progestérone : environ 147 EUR (5 ans de contraception)

  • stérilet au cuivre : entre 18 et 43 EUR

  • implant hormonal : environ 143 EUR (maximum 3 ans de contraception)

  • préservatif masculin : entre 0,20 et 1 EUR (usage unique)

  • préservatif féminin : environ 8,50 EUR pour trois préservatifs.

Réduction ou gratuité pour les moins de 21 ans

Pour que le prix de la contraception ne soit pas un frein à son utilisation chez les jeunes, depuis 2004, en plus d’une éventuelle intervention de l’Inami telle que décrite ci-dessus, les jeunes filles de moins de 21 ans bénéficient d’une intervention supplémentaire d’environ trois euros par mois sur les moyens de contraception prescrits par le médecin : pilules, patchs, anneaux, implants et stérilets (avec une limitation de 12 mois pour les deux derniers moyens)(2). Les préservatifs ne sont pas inclus. Grâce à cette mesure, certaines pilules deviennent gratuites. C’est le cas de la majorité des pilules de la 2ème génération et des pilules génériques de la 3ème génération. Il en va de même pour le stérilet au cuivre.

Précisons enfin que, grâce à un budget spécifique octroyé par les pouvoirs publics régionaux, les centres de planning familial peuvent, dans le cadre des consultations médicales, fournir gratuitement à leurs patientes des pilules contraceptives ou la pilule du lendemain. Des préservatifs sont aussi disponibles gratuitement.

// JD

(1) Pour en savoir plus sur les pilules contraceptives, lire l’article “les pilules sous la loupe”, paru dans En Marche du 24 janvier dernier.

(2) La liste des moyens contraceptifs et les montants des interventions de l’Inami peuvent être consultés sur www.inami.fgov.be (rubrique citoyens)


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