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Vie Quotidienne (2 août 2012)


Détentes acoustiques, programme de l’été

© Philippe Turpin/Belpress

Dans ce dossier :

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>> Lire également : Ce bruit qui court à perdre haleine

Des livres à écouter

© Philippe Turpin/Belpress

Dans ses valises, le touriste-voyageur a l’habitude d’emporter l’un ou l’autre livre. Lui viendrait- il à l’idée de troquer des ouvrages contre des romans sur CD, lecteur MP3 ou smartphone ?

Le livre audio est encore trop souvent associé aux personnes mal ou non-voyantes. Ou alors aux enfants. Pourtant, le livre audio invite tout un chacun à (re)découvrir des œuvres littéraires sous un nouvel angle. Chez soi, en voiture, dans les transports en commun, au parc, à la plage, les livres peuvent s’écouter. Des auteurs classiques aux écrivains contemporains, il y en a pour tous les goûts. Certains éditeurs proposent d’ailleurs des textes philosophiques, des pièces de théâtre, des conférences, des essais et documents, des ouvrages consacrés au bien-être et à la vie pratique...

Dans le livre audio, le fond et la forme sont indissociables. Si on le choisit avant tout pour son titre et son auteur, la voix et l’interprétation n’en sont pas moins importantes. Les éditeurs l’ont bien compris en confiant souvent à des comédiens de renom le soin d’interpréter les œuvres choisies, quand ce ne sont pas les auteurs eux-mêmes d’ailleurs. Pierre Arditi, Jean Rochefort, Jean-Louis Trintignant, André Dussolier, Fabrice Luchini, Catherine Frot, Nathalie Baye, Carole Bouquet... sont quelques-unes des voix préférées des lecteurs-auditeurs. Mais la notoriété n’est pas le seul critère d’une “bonne voix”, loin s’en faut. Le timbre, la diction, l'intonation sont déterminants. Et, pour une part, subjectifs. L’un sera agacé par une voix que l’autre adorera. Importent aussi le choix de l’(éventuel) accompagnement musical et des bruitages tout comme la qualité technique bien sûr.

Pour découvrir l’univers des livres audio, Internet est un atout. Certains sites comme www.litteratureaudio.com offrent un vaste catalogue de livres audio à télécharger gratuitement, grâce à la complicité de centaines de “donneurs de voix” bénévoles enregistrant des textes libres de droits. Bien entendu, la qualité des enregistrements et des interprétations est inégale et l’on ne trouvera pas d’œuvres contemporaines sur de tels sites. Mais ils ont le mérite de mettre la littérature classique à la portée de tous.

Les éditeurs de livres audio possèdent aussi chacun leur site internet où ils présentent leur catalogue et proposent bien souvent des extraits à écouter. Ces éditeurs sont rassemblés sur le portail du livre audio francophone www.bookdoreille.com. Mais pour l’achat des CD et CD MP3, rien de tel que de se faire conseiller dans une bonne librairie. Car dans ce domaine comme dans d’autres, tout n’est pas d’égale qualité. Enfin, louer des audiolivres en médiathèque est une bonne manière de découvrir à petit prix cet univers sonore plein de richesses.

//JD

C’était au temps du cinéma muet

Les aventures du prince Amhed, film d’animation de 1926.

Lors des jours gris d’été, se réfugier dans la salle feutrée d’un cinéma est un réel plaisir. Assis bien confortablement, le spectateur se laisse emporter ailleurs. Et si cet été était l’occasion de (re)découvrir les classiques du cinéma muet? Le succès récent du film The Artist a démontré que les films muets trouvent encore leur place dans une société saturée de bruits.

De la fin du XIXème siècle aux années 30, le cinéma est principalement sans paroles. Des “cartons”, ces dialogues d’acteurs écrits sur des pancartes, apparaissent parfois à l’écran. Loin d’être silencieux pourtant, les films s’agrémentent d’une musique qui se déchaîne au gré des grimaces des protagonistes. Souvent très expressifs, ceux-ci jouent sur leur langage corporel pour pallier l’absence de bande sonore. Les singeries de Laurel et Hardy ou le regard rieur de Charlie Chaplin ont traversé les années.

Le temple du cinéma à Bruxelles, la Cinematek, rend hommage tout au long de l’année à cette spécificité du septième art. Au mois d’août, de nombreux films muets du monde entier y sont visibles. Des pianistes accompagnent en direct les projections. On pourra y découvrir un des premiers longs métrages d’animation, Les aventures du prince Amhed, réalisé en 1926 à l’aide d’ombres chinoises. Ou encore des classiques en noir et blanc du début des années 1900 comme le film russe L’homme à la caméra ou l’américain The last man on earth.

Finis les décibels élevés des blockbusters actuels ! Place à la délicatesse des doigts sur le clavier du piano...

// VT

>> Infos : Cinamatek, Rue Baron Horta 9 à 1000 Bruxelles • 02/551.19.19 - www.cinematek.be • Prix: 3 EUR la séance • Réservation fortement conseillée.

Nature et atmosphère

© Joelle Spierkel

Bien sûr, les oiseaux commencent à se faire discrets en ce mois d'août. Finis les tintamarres matinaux dans les cimes. Il reste pourtant possible de s'imprégner des atmosphères “nature”. Et de quelle façon originale !

L’Aquascope de Virelles, pas loin de Chimay, propose des “aubes sauvages” jusqu'au 23 septembre. Au petit matin, un canoë à 12 places fend discrètement la plus grande roselière de Wallonie pour écouter les mille clapotis et bruissements d'une nature qui se réveille. Variante au même endroit : les “crépuscules contemplatifs” (le 22 septembre ou sur rendez-vous) où le visiteur du soir s'imprègne de la torpeur de cette aulnaie marécageuse prête à sombrer dans la nuit noire. Chaque participant reçoit une clé symbolique, marquant son privilège d'avoir accès à un territoire protégé. Il doit signer une charte l'enjoignant, notamment, à respecter la quiétude des lieux. Une besace, contenant divers matériaux d’expression, l’invite à s’épancher sur ces objets de contemplation, d’étonnement, de réflexion.

Tout aussi “nature”, mais plus musical : le jardin des plantes à sons. Cet écrin de verdure à Faulx-les-Tombes propose aux groupes d’enseignants ou pédagogues de découvrir l’incroyable potentiel sonore et musical des matériaux végétaux, animaux et minéraux. Ca sonne et résonne, ça bruisse, crisse, racle, tinte et percute tous azimuts. “Avec deux bouts de bois ou une coquille d’escargots, on peut ébaucher mille musiques différentes”, s’enthousiasme Joëlle Spierkel, l’éveilleuse de sons.

Pour le public non engagé dans la pédagogie, le prolongement naturel de ce genre d’ateliers se trouve rassemblé sous la forme d’une exposition permanente aux Grottes de Goyet, près de Gesves. Au gré d’une balade auditive et visuelle, mais aussi rythmique et mélodique, Aux racines de la lumière convie le public à découvrir l’infini patrimoine de matières et d’objets sonores légués par toutes les cultures, magnifiés par les pratiques cérémonielles et, parfois, métamorphosés en jouets musicaux. Tout cet éventail est replacé dans son contexte (pré)historique, ethnologique et culturel; mythes et légendes à l’appui.

// PhL

>> Infos : Les réservations à l’Aquascope de Virelles sont indispensables (et urgentes) : 060/21.13.63. L’accès individuel à un sentier contemplatif est aussi possible. Infos : www.aquascope.be
Le Jardin des plantes à sons est visitable à partir de septembre, uniquement sur rendez-vous et via creeasbl[at]skynet.be.
Quant à l’
exposition de Goyet, plusieurs formules de visite (avec ou sans atelier ou visite des grottes) sont possibles, la plupart sous réservation : 081/58.85.45 ou info[at]grottesgoyet.be

La sérénité d'une abbaye

Abbaye d'Orval © Philippe Clement/Belpress

Passer quelques jours dans une abbaye, seul avec soi-même ou en compagnie d'autres “retraitants”. Voilà qui ne transforme pas de facto en moine ou moniale – et encore moins en grenouille de bénitier–, mais qui permet de se (re)poser dans un lieu où le silence, à défaut d'être d'or, résonne d'une façon particulière. “C'est une manière de se nourrir autrement: on ne remplit ni sa journée, ni son estomac, ni son compte en banque…”, raconte Fabienne, coutumière de ces retraites en silence dans des lieux de religion: monastères et abbayes chargés d'une histoire séculaire ou simples communautés religieuses empreintes de modernité.

En fait, par “silence”, il faut… entendre des réalités bien différentes. Première formule: la retraite en solitaire, en silence permanent, à son rythme et sans contraintes mais avec la possibilité d'échanger de temps à autre avec un religieux, habitant des lieux.

Deuxième formule : les retraites à thèmes. Divers individus, qui ne se connaissent pas, choisissent de vivre côte à côte en silence – y compris le temps des repas – pendant un ou plusieurs jours. Sans GSM, ni TV, ni radio… Une fois par jour (en général), un animateur religieux ou laïc livre un enseignement sur le thème choisi: le pardon, une relecture de ma vie , la Création, la liberté intérieure... Chacun est invité à le méditer. “Ce silence est tout sauf oppressant, continue Fabienne. Car il signifie une rencontre avec soi-même. Dans le non-dit, une forme de complicité naît entre les membres”. A la fin du séjour, le silence est rompu et les participants peuvent bavarder librement.

Troisième formule: la “session”. Là, on est moins dans l'intériorisation et davantage dans l'échange. On se rassemble entre pairs: enfants, ados, couples, personnes seules... Mais, plus que d'échanger des idées ou d'ouvrir de véritables débats contradictoires, on cherche surtout, à nouveau, à pratiquer une forme d'écoute de l'autre et à laisser résonner sa parole en soi. “Sinon, ce serait une simple soirée entre amis…

Dans les trois formules, la participation à l'office religieux est une invitation, jamais une obligation. La sérénité des occupants et des bâtiments, souvent situés dans un cadre verdoyant, est un atout appréciable.

// PhL

Le son a ses artistes

© Douglas Henderson

A côté des violonistes, pianistes et autres guitaristes, il est de ces artistes du son d'un genre un peu particulier, praticiens des “arts sonores”. Leur terrain de jeu n'a de cesse que d'interpeller nos oreilles. Bruit et silence, mélodie familière et sonorité nouvelle, ils expérimentent et amènent à découvrir des univers acoustiques souvent surprenants.

On les dit issus d'une lignée de “bruitistes”. Non qu'ils soient spécialement bruyants, mais parce qu'ils sont partis à la conquête des sons, depuis qu'en 1913, un certain Luigi Russolo diffusa un manifeste futuriste sur l'art des bruits. Il fallait, disait celui-ci, sortir du carcan des sons de l'orchestre, renouveler les rythmes, partir à la découverte d'une palette de timbres plus étendue, créer des instruments inconnus. Et surtout susciter à nouveau les émotions à l'écoute, là où les oreilles glissaient dans une relative indifférence, trop habituées aux compositions musicales connues.

L'univers qu'ils explorent depuis lors semble infini. Prochainement, un festival des arts sonores propose de tendre l'oreille à quelques-uns d'entre eux parmi les renommés sur la scène internationale. C'est à Mons que ce festival “City Sonic” a vu le jour, voici dix ans, à l'initiative de Transcultures. Au programme: déambulations dans la ville, les oreilles grandes ouvertes sur des sonorités de tout ordre. Le son du vent, la poésie de syllabes juxtaposées a capella, le silence d'un cristal qui pourtant se brise, la musicalité d'un instrument inventé, la vibration d'une lutherie numérique… Un maître-mot: la curiosité auditive. Comme toutes rencontres avec l'art contemporain jugé parfois trop conceptuel, il s'agit pour le spectateur-auditeur d'oser expérimenter. Et s'il reste dubitatif, n'y comprend rien, aucune hésitation à avoir: des médiateurs tout au long du parcours se tiennent à sa disposition. Les organisateurs – qui ont étendu le festival à Bruxelles et Huy – parient en tout cas sur l'aspect ludique pour intéresser les plus réticents à ces créations étranges. Un exemple? Les propositions de notre compatriote, Baudouin Oosterlynck. Munis d'un stéthoscope ou d'accessoires en verre, les visiteurs sont invités à explorer les variations sonores d'un piano à queue. Comme ils pourront découvrir ses partitions-dessins dédiées aux silences, fruit de dix trajets à travers l'Europe… Fortissimo!

//CD

>> Infos : www.citysonic.be ou 065/59.08.89.
A Mons, du 31 août au 16 septembre, du mardi au dimanche de 12h à 18h. Parcours gratuit au départ de la Salle Saint-Georges (Grand Place). Possibilité de visites guidées •
A Bruxelles (ISELP), du 23 août au 15 septembre, du lundi au samedi de 11 à 17h30, entrée gratuite •
A Bruxelles (Galeries de la Reine et Cinéma Galeries), du 27 septembre au 14 octobre, du mardi au dimanche de 12 à 18h, entrée de l'exposition: 10 euros •
A Huy, du 7 septembre au 7 octobre, pour les lieux couverts, ouverture du jeudi au dimanche de 14 à 18h.

Concerto pour arrosoir

Vingt-cinq ans que cela dure et toujours, à la clé, le même ravissement pour les oreilles. Notre compatriote Max Vandervorst se définit comme un luthier sauvage. Sa spécialité : sortir des sons – mais aussi de véritables musiques, belles et émotives – d’objets improbables : arrosoirs, pieds de chaise, bouteilles de récup, machines à coudre, poubelles, etc. Le plus étonnant : le résultat n’est pas un brol sonore, mais bien une suite d’airs raffinés – reprises de grands classiques ou compositions personnelles – qui ravissent les publics d’enfants comme d’adultes. Pour ceux qui n’auraient pas la chance de le voir sur scène, il existe la Maison de la Pataphonie à Dinant, sorte d’espace de création sonore ou d’instrumentarium, où chaque visiteur d’au moins six ans, dans un groupe de maximum 15 personnes, peut s’amuser à faire lui-même son Max Vandervorst, en soufflant, frappant, pinçant, secouant autant d’objets du quotidien transformés en instruments de musique.

// PH L

>>Infos : Détail des spectacles de Max Vandervorst au 02/216.46.08 • www.maxvandervorst.be A la Maison de la Pataphonie, les réservations sont indispensables : 082/21.39.39 • www.pataphonie.be

Un festival de sons, gare à l’audition !

© Bertand Bouckaert/Bepress

L'été rime, pour beaucoup, avec festival musicaux. Pop, rock, chanson française, métal…, il y en a pour tous les goûts. Sentir son corps vibrer au rythme de la musique, c’est souvent cette sensation que recherche le festivalier. Mais, qu’il s’agisse du son strident des guitares ou du roulement des batteries, les oreilles risquent alors d’être mises à rude épreuve car les décibels s’envolent.

Gare aux dégâts! A partir d’une exposition à un bruit de 80dB, l’audition est menacée. Or la plupart des concerts (festivals ou non) enregistrent un volume sonore supérieur à 100 dB. Ceux qui se déroulent en plein air n’hésitent pas à pousser l’intensité du son bien au-delà des limites tolérables par l’oreille. Les spectateurs les plus proches des baffles sont particulièrement exposés au risque d’une perte auditive irrémédiable.

Pour l’instant, aucune loi de “santé publique” ne réglemente la limitation sonore lors d’événements extérieurs. Des tentatives – non contraignantes – ont pourtant vu le jour: certains festivals essaient d’appliquer tant bien que mal leur propre charte. Mais les ingénieurs du son des groupes invités ont tendance à les outrepasser, faute de sanctions réelles.

Prendre conscience du risque encouru pour l’audition est un pas important. Si l’idéal est d’éviter les lieux bruyants, les férus de festivals emporteront avec eux des bouchons qui réduiront les risques pour les oreilles. Attention! Les porter n’exclut pas totalement le danger. Une longue exposition aux musiques tonitruantes peut entraîner des lésions. Il faut donc veiller à s’accorder des temps de pause dans des endroits calmes pour reposer l’ouïe.

// VT

S’initier à la langue des signes

© Sebastien Ortola/Rea-Reporters

Dans le cadre familial ou amical, pour un usage professionnel ou simplement dans la perspective des rencontres de la vie : se familiariser à la langue des signes permet de communiquer au quotidien avec les personnes sourdes ou malentendantes. L’été est un moment propice à cette ouverture, à la découverte de cette langue à part entière qui fait appel à la vue et à le gestualité pour communiquer. Ainsi, plusieurs associations organisent des stages d’initiation. C’est le cas de Passe-Muraille, une ASBL soucieuse de sensibiliser et de nuancer les regards sur la personne handicapée.

En cinq jours, les participants apprennent le vocabulaire de base du langage signé sur les thèmes de la vie quotidienne, explique l’une des permanentes de l’ASBL. Au début, on signe des mots puis progressivement des phrases. On voit aussi quelle est l’expression adéquate sur le visage ou le corps qui donne une signification à un même signe. Les cours, donnés par une personne malentendante, servent autant à comprendre la langue des signes et la lecture labiale, qu’à signer soi-même." L’idéal est évidemment de pratiquer de temps à autre lors de “piqûres de rappel”.

Les stages ont de plus en plus de succès auprès d’un public très large, sensibilisé à l’accessibilité”, confie notre interlocutrice. Même son de cloche auprès de l’asbl Parthages (Participation des personnes handicapées à la société) qui organise aussi des stages d’été donnés par une enseignante. De l’avis d’une participante, ce premier contact avec la langue des signes est enrichissant. En quelques jours, elle a acquis un bon bagage. “J’ai surtout appris à aimer ce langage”, confie-t-elle.

//JD

>> Infos : Passe Muraille : 065/77.03.70 • www.passe-muraille.be
Parthages : 02/527.30.40 • www.parthages.be
D’autres associations organisent des stages et modules de formation à la langue des signes. Plus d’infos auprès de la Fédération francophone des sourds de Belgique : 02/644.69.01 •
www.ffsb.be

Des lieux magnifiés par la musique et le chant

© Grottes de han

Grottes, théâtres antiques, châteaux, églises, abbayes, temples... autant de lieux chargés d’histoires et de légendes, qui dégagent une atmosphère propice à la quiétude, voire au recueillement. Lorsque ces lieux résonnent, lorsque la musique, le chant ou le théâtre les habitent le temps d’un concert ou d’une visite, l’émotion est généralement au rendez-vous, renforcée par l’acoustique magnifiant ces lieux.

Les événements qui font vibrer de tels endroits ne manquent pas. En Belgique comme ailleurs. Des vacanciers auront sans doute l’occasion, là où ils séjourneront, d’assister à un concert dans une église ou une abbaye, à un spectacle dans un théâtre antique ou de verdure, à une fête médiévale dans un château... Chez nous, mélomanes et curieux apprécieront certainement les visites “Han-chanté” et “Han-musique” organisées aux grottes de Han. Ces événements à dates fixes permettent de découvrir les majestueuses grottes, emporté par les voix enchanteresses de sopranos. Ou d’écouter la voûte retentir aux accords de grands compositeurs interprétés à la flûte traversière par une musicienne. Des moments de pure émotion dans ce lieu davantage habitué au coup de canon retentissant à chaque visite.

Les amateurs de musique classique et de chant choral résonnant dans des lieux historiques ou prestigieux sont aussi gâtés en ce mois d’août. Le choix ne manque pas entre le 35ème festival de l’été mosan (jusqu’au 26 août, aux châteaux de Vêves et de Lavaux-Ste-Anne, aux abbayes d’Hastière et de Maredret…), la nuit musicale au château de Seneffe (le 11 août), les Musicales de Beloeil (le 25 août), la Nuit des Chœurs au domaine de Bois-Seigneur-Isaac (les 24 et 25 août) et les apéritifs- concerts gratuits à l’Abbaye de Stavelot (les dimanches d’août). La liste est loin d’être exhaustive. L’œil et l’oreille aiguisés, chacun aura à cœur de dénicher ici et là-bas des animations – parfois moins médiatisées – qui le raviront. //JD mettre la littérature classique à la portée de tous. Les éditeurs de livres audio possèdent aussi chacun leur site internet où ils présentent leur catalogue et proposent bien souvent des extraits à écouter. Ces éditeurs sont rassemblés sur le portail du livre audio francophone www.bookdoreille.com. Mais pour l’achat des CD et CD MP3, rien de tel que de se faire conseiller dans une bonne librairie. Car dans ce domaine comme dans d’autres, tout n’est pas d’égale qualité. Enfin, louer des audiolivres en médiathèque est une bonne manière de découvrir à petit prix cet univers sonore plein de richesses.

//JD

>> Infos pour les Grottes de Han : 084/37.72.13 • www.grotte-de-han.be

Une alternative moderne aux audioguides

© Gérard Houin/Belpress

Ils sont maintenant bien connus dans les expositions, les lieux de visite et de découverte, etc. Ces appareils portatifs, parfois volumineux, appelés audioguides, accompagnent souvent les visiteurs, remplaçant les guides en chair et en os. Mais peut-être vont-ils bientôt, à leur tour, se faire détrôner par les nouvelles technologies…

Les MP3 et les smartphones sont de plus en plus utilisés pour les visites. Habitués à les employer dans la vie quotidienne, leurs détenteurs les trouveront plus faciles et plus pratiques que les audioguides habituels. Nombre de villes et villages en Belgique l’ont d’ailleurs bien compris : les innovations doivent être exploitées au maximum. Même les endroits les plus reculés s’y mettent. Ces visites sont agrémentées d’informations générales sur les curiosités locales, d’interviews d’historiens ou de conservateurs de musée, de musiques…

Désormais, il est par exemple possible de se promener dans la bourgade de Crupet (province de Namur) en écoutant des informations sur la grotte de Saint Antoine de Padoue et, en bruit de fond, des chants d’abbaye. Ou, à Bruxelles, de découvrir le quartier des Marolles en compagnie de connaisseurs diffusant leur savoir de la même manière.

Certaines formules sont payantes, d’autres gratuites. Il faut disposer d’un appareil MP3 ou d’un smartphone et télécharger via internet le ou les fichier(s) ou application(s) souhaité(es). Rapide et facile, cette nouvelle manière de visiter les villes permet aussi plus de liberté et d’autonomie pour les touristes : inutile de faire la file au centre d’informations afin de se procurer l’audioguide ; oubliée, la rigidité des heures d’ouverture… Seul petit bémol pour les visiteurs étrangers : la traduction dans d’autres langues n’est pas toujours disponible.

// VT

>> Infos : pour plus d’informations sur la visite de Crupet et d’autres villages namurois : www.beauxvillages.be. Pour Bruxelles : www.visitbrussels.be


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