Recherche :

Loading

La rédaction

Notre histoire

Newsletter

Nous contacter

Une erreur dans votre adresse postale ?
Signalez-le

Actualité

Culture

International

Mutualité Service

Santé

Société

Nos partenaires

Visitez le site de la Mutualité chrétienne

Handicaps (10 janvier 2013)

Lire également : Les joies des sports d'hiver pour tous !

Avec J&S, skier malgré son handicap

© J&S

Chaque hiver, Jeunesse & Santé (J&S) propose aux jeunes porteurs d’un handicap mental et/ou physique léger de s’adonner aux plaisirs du ski lors d’un séjour en groupe. Ambiance et enthousiasme garantis!

Ce n’est pas parce qu’on est porteur d’un handicap qu’on ne peut pas découvrir les joies du ski. Telle est la réflexion partagée, il y a plus de dix ans déjà, par des animateurs expérimentés dans l’accompagnement de jeunes handicapés à J&S. Elle a débouché sur un projet qui rencontre un franc succès auprès de jeunes de 14 à 21 ans.

Le séjour est destiné à des jeunes handicapés mentaux et/ou physiques légers capables de se débrouiller au quotidien, de se tenir sur des skis et de comprendre les consignes. Lors des cours, les jeunes sont répartis selon qu’ils sont débutants ou avancés”, explique Sophie Dupont, permanente à Jeunesse & Santé Hainaut oriental. Jérôme Lambot, animateur responsable du séjour, poursuit : “Nous sommes huit animateurs pour encadrer dix jeunes. Des moniteurs de ski français assurent les cours et la sécurité du groupe, et nous les accompagnons. Sur les télésièges, chaque jeune est accompagné d’un animateur ou moniteur.

Depuis quelques années, le séjour se déroule à Valmeinier dans un hôtel Intersoc qui accueille en même temps d’autres jeunes séjournant avec J&S. Ce qui permet des rencontres et d’éventuelles activités communes lors de “l’après-ski”.

Retourner à Valmeinier est un plus, assure Jérôme Lambot. Le directeur de l’école de ski est sensibilisé à notre projet et met à notre disposition des moniteurs ouverts et attentifs. Il s’agit d’offrir aux jeunes des moments de détente et de les inciter à se réaliser, à se dépasser aussi mais sans prendre le risque de les dégoûter ni de les affoler. C’est un subtil dosage à trouver”, concède le jeune animateur qui évoque la fierté des jeunes lorsqu’ils reçoivent leur flocon ou leur étoile à la fin du séjour.

En toute confiance

A côté des cours de ski quotidiens, les animateurs assurent l’encadrement et les activités de détente. “Comme le rythme est soutenu, la fatigue est rapidement au rendez-vous, même pour les plus sportifs. Pour nous, animateurs, c’est un investissement de tous les instants. Mais quelle satisfaction! Certains participants ne louperaient ces vacances pour rien au monde. Hélas, après 21 ans, ils ne peuvent plus nous accompagner. Et malheureusement, peu de séjours de ce genre sont organisés pour les adultes handicapés”.

Chaque année, le séjour accueille de nouveaux participants. “Le plus souvent, il s’agit d’enfants ayant déjà participé à des séjours AniJHan (ndlr : séjours d’animation de jeunes handicapés, organisés par J&S). Les parents les laissent partir en toute confiance”, assure Sophie Dupont. Pour Jérôme Lambot, il reste cependant pas mal d’idées préconçues. “Quand j’explique que j’accompagne des jeunes handicapés aux sports d’hiver, les gens pensent qu’on ne fait que des boules de neige ou de la luge. Beaucoup de parents n’imaginent pas leur enfant sur des skis et sont réticents à l’idée de le voir partir loin d’eux. Pourtant, c’est une chouette expérience de vie. Pour le séjour qui se déroulera à Pâques, il reste des places. Il n’est donc pas trop tard pour se lancer dans l’aventure... en toute sécurité et sérénité”, conclut le responsable du séjour.

// JOËLLE DELVAUX

>> Le séjour se déroulera à Valmeinier (France), du samedi 30 mars au dimanche 7 avril. 10 participants maximum. Transport en car.
Prix membre MC : 468 EUR (au lieu de 716 EUR) – Réduction de 50 % sur le prix MC pour les bénéficiaires de la franchise sociale. Infos: 071/54.84.02. -js.anderlues[at]mc.be

Skier casqué et courtois

Sur les pistes, skieurs et surfeurs sont souvent très nombreux à dévaler les pentes. Et grâce à l'amélioration des techniques et des matériaux, ils peuvent atteindre des vitesses très élevées. Il n’est dès lors pas surprenant que la plupart des accidents surviennent lorsque les gens chutent ou entrent en collision – parfois très violente - soit avec d’autres skieurs, soit avec des obstacles physiques (rochers, arbres, congères, pylônes...).

Parmi ces accidents, les blessures à la tête sont moins fréquentes que les fractures. Mais elles sont deux fois plus graves que celles affectant les autres parties du corps et représentent la première cause de décès et de handicap chez les amateurs de sports de glisse. Les populations statistiquement les plus à risque de traumatisme crânien ? Les enfants de moins de 11 ans (le risque de collision avec autrui est particulièrement élevé), les jeunes de moins de 35 ans et les hommes (qui prennent généralement plus de risques sur les pistes), et les surfeurs (le risque de collision est plus élevé que chez les skieurs).

Plusieurs études médicales indiquent que le casque permet de réduire de plus d’un tiers les risques de traumatisme crânien et de diminuer grandement la gravité des lésions à la tête(1). Le port du casque est donc vivement recommandé même s’il n’est pas obligatoire. La plupart des écoles de ski le conseillent ou incluent sa location dans le prix des cours. Sur les pistes, la majorité des enfants et des jeunes sont équipés d’un casque et la proportion augmente d’année en année. Une bonne chose donc. Mais le casque de ski reste peu porté par les adultes qui le voient davantage comme un accessoire pour jeunes que comme un élément de sécurité pour eux-mêmes.

Réduire les risques d’accidents doit se faire également “en amont”. Le secteur professionnel du ski en est bien conscient. De nombreuses avancées technologiques et mesures de protection et de sécurité contribuent d’ailleurs à réduire l’incidence des accidents. Mais il incombe aussi aux skieurs et surfeurs de respecter les règles élémentaires de conduite sur les pistes. Ce que d’aucuns semblent ne pas connaître.

Adapter sa vitesse et son comportement à ses capacités et aux conditions, maîtriser sa direction pour assurer la sécurité du skieur en aval, effectuer des dépassements à une distance suffisante, s’assurer de ne pas mettre autrui ni soi-même en danger lors du franchissement de la pente, éviter de stationner sans nécessité sur la piste et la dégager au plus vite en cas de chute, respecter la signalisation... : des pratiques et comportements de bons sens parmi d’autres à adopter lorsqu’on s’adonne au ski ou au snowboard. Car on n’y est pas seul.

//JD

(1) Source : Conseil canadien du ski. Voir www.skicanada.org


Réagir à cet article

Retour à l'index

"Handicaps"

"Sport"

haut de page