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Conseils pratiques (6 septembre 2007)


►Lire aussi : Le paracétamol enfin disponible à bas prix (1er avril 2010)


PATIENTS ATTEINTS DE DOULEURS CHRONIQUES

Remboursement de certains antidouleurs

Depuis le 1er juillet 2007, les patients atteints de douleur chronique bénéficient d’un remboursement de 20% de certains antidouleurs (analgésiques). Une mesure qui comporte bien-sûr plusieurs avantages pour ces patients. Mais la Mutualité chrétienne regrette la complexité de la procédure et le caractère limité de la population bénéficiaire.

 

> Lire également sur www.mc.be dans le volet Remboursements (onglet Médicaments)

Les analgésiques de base ne font l’objet d’aucun remboursement par l’INAMI. Or, ils peuvent représenter un coût important, en particulier pour les patients atteints de douleur chronique.

Dès lors, le gouvernement fédéral a décidé de faire bénéficier uniquement ces patients d’un remboursement de 20% sur le prix des analgésiques à base de paracétamol ou à base de l’association paracétamol et codéine (1).

Sont concernées les personnes atteintes d’affections chroniques qui peuvent entraîner des douleurs chroniques: cancers, arthrose/arthrite chronique, douleurs neurogènes ou neuropathiques, douleurs vasculaires périphériques, douleurs post-chirurgicales et fibromyalgie (2).

La demande doit être effectuée sur un formulaire spécifique à compléter par le médecin traitant (éventuellement un médecin spécialiste) et à remettre au médecin-conseil car le remboursement est soumis à l’autorisation de celui-ci. Cette autorisation a une durée maximale de validité d’un an mais peut être prolongée pour de nouvelles périodes de maximum un an.

Pour bénéficier du remboursement, le patient doit présenter l’autorisation à son pharmacien ainsi qu’une prescription médicale pour chaque renouvellement.

Cette procédure est donc relativement lourde et complexe au regard de l’avantage financier qu’apporte la mesure. Il faut cependant noter qu’elle comporte des implications positives complémentaires: d’une part, le montant des antidouleurs encore à charge du patient sera pris en considération dans le cadre du Maximum à facturer (MAF) et d’autre part, le patient devient personne protégée en cas d’hospitalisation, ce qui signifie qu’il ne devra pas payer de suppléments d’honoraires médicaux ni de suppléments pour sa chambre commune ou à deux lits, dans le cadre d'une éventuelle hospitalisation.

Il n’empêche. En lieu et place de cette mesure, la Mutualité chrétienne avait proposé une piste alternative plus simple, plus intéressante financièrement pour les assurés et qui aurait pu, avec le même budget, être généralisée à l’ensemble de la population. Il s’agissait d’aboutir à la réalisation d’un appel d’offres auprès des firmes pharmaceutiques commercialisant le paracétamol, l’objectif étant d’obtenir de la part d’une firme une baisse de prix suffisante pour permettre le remboursement de sa spécialité en catégorie B pour tous les patients (et pas uniquement les patients chroniques) grâce à un accord d’exclusivité avec la firme offrant le prix le plus bas et respectant un cahier des charges précis (il s’agit du modèle Kiwi).

La Mutualité chrétienne plaide donc pour que le prochain gouvernement fédéral s’engage sur cette piste en introduisant une base légale pour étendre l’appel d’offres à des spécialités encore non remboursées et permettre ainsi de baisser le prix particulièrement élevé de certains médicaments comme justement les analgésiques de base.

Joëlle Delvaux

 

(1) AR du 3 juin 2007 - MB du 22 juin 2007.

(2) Le remboursement est également accordé aux personnes relevant du régime des travailleurs indépendants (gros risques).


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