Recherche :

Loading

La rédaction

Notre histoire

Newsletter

Nous contacter

Une erreur dans votre adresse postale ?
Signalez-le

Actualité

Culture

International

Mutualité Service

Santé

Société

Nos partenaires

Visitez le site de la Mutualité chrétienne

Conseils juridiques (3 mai 2012)

Lire également : Contrefaçons et autres droits d’auteurs sur la Toile

Quels risques à télécharger illégalement sur Internet ?

© Lanier/REA/REPORTERS

En janvier dernier, la justice américaine a réussi à fermer le site Mégaupload. Pourtant, le piratage de films, de musiques, de séries TV ou de jeux vidéos ne s’est pas vraiment essoufflé. Peut-on ainsi télécharger en toute impunité?

En principe, toute reproduction d’œuvres musicales ou audiovisuelles est interdite si elle est effectuée sans l’accord de l’auteur ou de la société qui exploite les droits d’auteur sur l’œuvre (Sabam, Sofam, SACD,…). Même internet doit respecter ces règles élémentaires du droit d’auteur qui permettent de qualifier le téléchargement illégal de contrefaçon. En effet, le travail de création comme celui d’interprétation ont une valeur qu’il convient de rémunérer.

Permis

Cela n’empêche évidemment pas bon nombre d’internautes de télécharger quotidiennement et en toute tranquillité des œuvres protégées par le droit d’auteur. Pas de problème s’ils le font via des sites comme iTunes, Deezer ou Spotify. Ces sites ont obtenu les autorisations de diffusion. Ils font payer le téléchargement aux internautes puis rétrocèdent les droits d’auteur. Ils respectent la loi.

Pas permis

Par contre, des sites comme Emule ou Torrent n’ont pas la moindre autorisation de diffuser les œuvres qu’ils proposent illégalement aux internautes. Ces sites utilisent la technique du peer-to-peer, c’est-à-dire le partage des fichiers entre les internautes qui deviennent ainsi des acteurs du piratage. Cette pratique est punissable même si le téléchargement a été fait de bonne foi, c’est-à-dire sans savoir que le site était illégal. Et peu importe si l’internaute compte utiliser la copie uniquement à des fins personnelles. Dès lors que l’origine du document téléchargé est illégale, le téléchargement est également considéré comme illégal.

Des sanctions

En pratique, télécharger illégalement crée rarement des problèmes. Pourtant, les peines pénales peuvent être lourdes: de trois mois à trois ans de prison et de 600 à 600.000 euros d’amende. Mais comme il est impossible de placer un policier derrière chaque ordinateur, les poursuites judiciaires contre les internautes sont peu courantes. Elles ciblent principalement les gros téléchargeurs. Particulièrement ceux qui, circonstance aggravante, font un véritable commerce très lucratif des œuvres piratées. Pour eux, la Federal Computer Crime Unit (FCCU) et la Belgian Anti- Piracy Federation (BAF) sont plus vigilantes. Bref, même si les risques sont limités, télécharger des œuvres protégées sans autorisation, même à petite échelle, n’est pas légal. A bon entendeur…

// ASBL DROITS QUOTIDIENS

>> Durant le mois qui suit la publication de cet article, consultez les questions complémentaires sur le thème abordé dans la rubrique accès libre sur le site : www.droitsquotidiens.be

 


haut de pageRetour à l'Index : "Conseils juridiques"