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Mutualité chrétienne (21 mai 2009)


 

Priorités de la Mutualité et réponses des politiques

Les politiques sociales développées au niveau des Régions et des Communautés concernent de près les membres de la Mutualité chrétienne, et en particulier ceux qui vivent en situation de précarité à cause d’un âge avancé, de problèmes de santé ou de handicap, de revenus limités, ou sont victimes d’exclusion sociale.

A la veille des élections, la Mutualité et les associations qui lui sont proches rappellent leurs préoccupations. Elles sont ici épinglées autour de quelques points et de questions soumises aux partis politiques. En voici des extraits.

 

L’intégralité du mémorandum est accessible sur le site www.mc.be rubrique: qui sommes-nous? – mémorandum ainsi que les questions et les réponses in extenso des quatre principaux partis: CDH, Ecolo, MR, PS.

 

► Lire également l'éditorial de ce numéro : "De la participation citoyenne à la responsabilité politique"



Les lieux de vie
pour les personnes âgées
et handicapées

Il est important que chacun soit au centre du choix de son lieu de vie. Permettre ce choix, c’est mettre à disposition un éventail suffisamment large de services, de logements adaptés, d’hébergements collectifs, de possibilités de court-séjour et de répit…

Si l’hébergement en institution compte parmi les solutions, de nombreuses demandes ne peuvent être rencontrées faute de places, tout particulièrement pour les adultes handicapés et âgés. Ainsi, une analyse fine de tous les dispositifs relevant de l’accueil et l’hébergement est nécessaire pour lever les moratoires là où cela s’impose.

La question des coûts des différentes formes de prises en charge est également déterminante. Un meilleur soutien financier aux services afin qu’ils réduisent leur coûts devrait être envisagé. Le recours à une forme d’assurance autonomie serait également susceptible de rencontrer cette préoccupation. Tandis qu’un soutien spécifique devrait aussi être apporté aux personnes prenant en charge un proche à domicile.

Comment pensez-vous rencontrer le problème de l’offre limitée et du nécessaire soutien financier à accorder aux personnes?
CDH: «(…) le cdH s’engage à (…) adapter la programmation des lits en MR/MRS (maisons de repos - maisons de repos et de soins) à la situation réelle, soutenir les familles pour aménager des logements en vue d’une cohabitation avec les aînés, développer des structures d’accueil intergénérationnelles et agir sur l’accessibilité financière de ces établissements. En ce qui concerne les personnes handicapées, (…) le cdH propose [notamment –ndlr] de multiplier les appartements de transition dans le cadre d’un programme d’accompagnement à l’autonomie et d’encourager la construction de logements accessibles et modulables dans le secteur privé (…)»
Ecolo: «Il faut promouvoir et soutenir de nouvelles formes de conception du logement axées sur l’évolution de l’habitat et sa reconfiguration au fil des périodes de la vie. Le maître-mot est ici la diversité: formules d’habitat groupé, résidence-service, accueil familial, habitat kangourou(…)»
MR: «Le MR veut favoriser le maintien à domicile des personnes âgées, notamment par l’exonération de la première tranche de 50.000 euros des droits de succession d’un logement qui, au jour du décès du propriétaire bailleur, était loué depuis plus de 9 ans à une personne physique de plus de 65 ans. (…). Le MR veut augmenter le nombre de logements accessibles aux aînés en situation de handicap par [notamment ndlr] une prime à l’accessibilité du logement aux propriétaires-occupants et aux propriétaires-bailleurs (…)»
PS: «En matière de personnes handicapées (…), le PS souhaite [notamment ndlr] lever progressivement le moratoire qui limite actuellement la création de nouvelles places (…), avec une attention particulière pour les personnes polyhandicapées ou ayant des troubles du comportement (…). En matière de personnes âgées, afin de renforcer la diversification et la flexibilité de l’accueil, le PS propose [notamment ndlr] de poursuivre les efforts pour l’installation de centres de jour, des centres de soins de jour, de maisons de type communautaire et d’autres actions novatrices(…)»

 


 

Les aides à domicile

Une véritable politique du maintien à domicile doit garantir l’accessibilité financière à des services de qualité pour tous. Il y a quelques années, le gouvernement fédéral a mis en place le dispositif des titres-services en vue de sortir du travail au noir des milliers de travailleurs, en leur offrant un contrat de travail et des conditions barémiques acceptables, en vue de rencontrer également des besoins non couverts auprès des utilisateurs. C’est ainsi que ce système s’est inscrit progressivement dans le paysage belge de l’aide à domicile. Il importe que les politiques garantissent la qualité des prestations tant des aides ménagères «titres-services» que des métiers de l’aide sociale, et évitent la confusion quant aux qualifications. Les prestations «titres-services» devraient être limitées à l’aide ménagère, au repassage ou au transport. Le coût des prestations des aides familiales doit en outre être revu car il s’avère trop élevé pour les bénéficiaires de l’aide.

Quelles mesures concrètes envisagez-vous de prendre dans ce sens?

CDH : «(…) nous proposons d’organiser une concertation entre les entités fédérées, compétentes pour les services d’aides familiales, et le fédéral, compétent pour les titres-services, ainsi qu’avec les secteurs, afin de délimiter ensemble et précisément les tâches, les formations, éventuellement les types d’utilisateurs qui relèvent de chacun des métiers et la manière de procéder pour s’assurer qu’il n’y ait pas de confusion des métiers sur le terrain. (…)»

Ecolo : «Ecolo juge que la concurrence faite par les titres services aux services non-marchands spécialisés et compétents n’est pas acceptable et qu’il faut donc limiter le recours à ces titres à des secteurs d’activités ne demandant pas de compétences sociales spécifiques (Ecolo refuse ainsi l’élargissement des Titres-services au secteur de l’enfance et de la petite enfance) (…)».
MR : «(…) le MR veut accorder une déduction fiscale permettant de gommer la différence entre l’intervention personnelle via le titre-service et l’intervention personnelle dans le coût de l’aide familiale.»
PS : «(…) les prestations liées au système de titres-services doivent être limitées aux prestations d’aide ménagère, de repassage ou de transport. (…) Aussi, le programme du PS prévoit un renforcement des services d’aides familiales et d’aides  soignants afin de soutenir les familles et aidants proches et les rendre plus accessibles aux personnes les plus fragilisées socialement et économiquement.»

 


 

Promotion de la santé
et lutte contre les inégalités

L’accès à la santé ne dépend pas uniquement des soins de santé eux-mêmes. Sur un indice 100 qui définirait l’accès santé, 20 sont relatifs à l’accès et à la qualité des soins de santé, mais 80 sont dus à la qualité de vie, à l’enseignement et à la formation, au logement, à l’emploi, à l’insertion dans un tissu social…

Il y a lieu d’investir beaucoup plus dans la promotion de la santé et dans la prévention, d’abord pour vivre mieux et ensuite parce que les soins curatifs coûtent de plus en plus cher.  Il manque une approche transversale de prévention et de promotion de la santé dans toutes les politiques. En insistant particulièrement sur la réduction des inégalités sociales de santé: information sur la prévention, les services disponibles, les vaccinations, les modes d’accès financier aux soins, etc. Car les inégalités sont prononcées. Ainsi l’espérance de vie est inférieure de cinq années pour la classe sociale la plus faible par rapport à la classe la plus élevée.

Quels moyens pensez-vous consacrer à cette approche transversale de la santé dans la prochaine législature?
CDH : «Nous proposons non seulement de mettre en place une stratégie globale et transversale, mais aussi pluriannuelle, et d’établir dès le début de la législature un plan décennal de promotion et de prévention en matière de santé pour tous les francophones.»
Ecolo : «(…) Ecolo estime nécessaire de mettre en place, comme au Québec (Loi sur la Santé Publique Québécoise), un processus qui confère au Ministre de la Santé et des Affaires sociales de chaque niveau de pouvoir un rôle de conseiller au gouvernement et un pouvoir d’interpellation des autres ministres pour toute question liée à la santé publique (…)  »
MR : «Le MR recommande d’anticiper les blocages institutionnels en signant des accords de coopération favorisant une politique de la santé intégrée, concertée et globale; d’impliquer les pouvoirs locaux (communes et CPAS) en matière de prévention et de promotion de la santé (…) ; de veiller à la mise en place d’indicateurs statistiques standardisés pour que les données wallonnes puissent être mises en relation avec celles de Bruxelles.»

PS : «(…) il est essentiel de soutenir l’augmentation de l’offre en matière de structures multidisciplinaires qui renforcent l’accès aux soins de première ligne (médecins généralistes, infirmiers, kinésistes…). (…) favoriser le développement des maisons médicales (…, également renforcer la spécificité des centres de planning familiaux en Région wallonne (…)»

 


 

Une politique européenne
du médicament dans l’intérêt
du patient

Dans notre pays, la fixation du prix des médicaments n’est pas transparente. Garantir l’accessibilité aux soins de santé, ainsi qu’une meilleure qualité de vie, cela passe aussi par une accessibilité réelle au médicament le plus approprié, au prix le plus juste. La politique des médicaments ne peut pas simplement être conduite sur la base d’intérêts économiques. Les intérêts sociaux doivent primer.

Aussi, la Mutualité s’oppose à une modification de la législation européenne concernant l’information des patients par les firmes pharmaceutiques, pour les médicaments avec obligation de prescription. Elle demande entre autres une transparence accrue et la publication de toutes les informations et données concernant la pharmacovigilance ainsi que l’obligation d’études post-commercialisation sur la sécurité des médicaments.

  Soutenez-vous une transparence accrue dans les prix?  Si oui comment?
CDH : «(…)Nous soutenons également toute politique visant à séparer clairement les aspects économiques, de santé publique et d’affaires sociales: la nécessité d’offrir au secteur pharmaceutique un environnement propice au développement du commerce, de l’emploi et de l’innovation ne peut servir de prétexte pour entraver le développement d’une politique d’accès à des médicaments sûrs, efficaces et bon marché pour tous.»
Ecolo : «Nos propositions spécifiques par rapport au prix des médicaments sont les suivantes: mettre sur pied un fonds européen (voire mondial) pour la recherche en matière de médicaments. Ceci permet de contourner le problème des brevets qui permet à l’industrie de justifier des prix trop élevés. Ceci permettrait de concentrer les moyens sur des priorités de santé publique plutôt que sur des recherches sur des produits simplement rentables comme c’est le cas actuellement; et l’application la plus large possible du système kiwi (offre de marché public) (…)»
MR : «(…)le MR est favorable à accentuer l’information et la sensibilisation du corps médical sur le rôle et la responsabilité (collective) des médecins dans la prescription des médicaments, tout en garantissant aux médecins la liberté thérapeutique, et donc celle de prescrire.»
PS : «Le PS s’opposera aux projets de la Commission européenne visant à autoriser la publicité sur les médicaments sous prescription, car le patient a besoin d’information, pas de publicité. (…) le PS propose, en matière de négociation des prix des médicaments une coordination interétatique dont l’objectif est la constitution d’une base de données comparative sur le prix et sur ses éléments constitutifs (…)»

 


 

Alliances contre
la marchandisation des services

Les gouvernements conjoints des Régions wallonne, bruxelloise et de la Communauté française ont adopté le projet de Charte associative. Il est vital que ce texte trouve un aboutissement concret ayant force légale. Les fondements de ce texte assurent notamment les relations que l’Etat entretient avec le monde associatif dans une série de domaines qui concernent la Mutualité: la santé, l’aide aux personnes, la culture, l’éducation et la formation.

Dans ces secteurs, ce ne sont pas les simples règles du marché qui assurent la qualité de l’offre, ni un service ou un prix accessibles à tous. Il est essentiel que l’Etat définisse des normes claires, place des exigences de qualité, d’encadrement, d’accessibilité pour tous… Dans cette optique, l’Etat doit veiller à ce que les règles qu’il édicte ne conduisent pas à une concurrence stérile entre le secteur public et les associations sur le terrain, ou entre associations.

Soutenez-vous la concrétisation par un texte légal de la Charte associative?
CDH : «Le cdH soutient la concrétisation par un texte légal de la charte associative et veut aller plus loin en déclinant certains de ses principes jusqu’au plan local afin que les associations perçoivent l’impact concret et direct. (…)»
Ecolo : «Oui. Tout au long du processus de construction de cette charte associative, Ecolo a veillé à ce que ce texte ne se limite pas à une déclaration de bonnes intentions, mais que ses principes soient coulés dans un texte qui ait force de loi (…)»
MR : «(…) Nous privilégions (…) une approche pragmatique et non idéologique dans un souci de pluralisme. En ce sens, plutôt que d’opposer les mondes marchand et non marchand, nous préférons encourager la complémentarité entre eux, de même qu’avec les pouvoirs publics. Le MR soutient donc l’idée d’un Pacte associatif.»
PS : «Oui. Face à la crise qui risque de plonger de nombreux citoyens dans des situations précaires, il est nécessaire, plus que jamais, de rappeler qu’il existe une autre voie que celle qui consiste à ne valoriser que la valeur marchande de la société.(…)»

 


 

Des emplois dans le secteur non-marchand

Les services offerts par le secteur non marchand public et associatif sont bien développés dans notre pays, mais nous constatons qu’il reste beaucoup à faire pour répondre aux nouveaux besoins.

Améliorer la qualité de la vie, garder le lien avec l’environnement familial, garantir le respect des personnes… sont des aspirations qui montrent que notre développement socio-économique doit être davantage consacré à des services financés par tous d’une manière suffisante. En cette période de crise, il est bon de rappeler que le secteur non-marchand est un secteur créateur d’emplois. 

Comptez-vous instaurer et respecter une véritable concertation sociale tripartite: représentants des travailleurs, des employeurs et autorités subsidiantes ?
CDH : «Nous avons plus que jamais besoin d’un secteur non marchand développé, d’une nouvelle dynamique de services aux personnes, d’un secteur associatif soutenu. Ces différentes dimensions doivent former un véritable contrat social pour une société à visage humain. (…)»
Ecolo : «Oui. Le secteur non-marchand répond à des besoins sociaux et il est créateur d’emplois. Toutefois, il s’agit dès maintenant de se rendre compte que les budgets publics sont et seront très affectés par la crise économique et financière. Les marges seront très faibles et il s’agira de bien définir les priorités d’investissement.»
MR : «Cette concertation sociale doit encore être renforcée et chaque partie doit assumer sa propre part de responsabilité. La concertation sociale doit néanmoins continuer à s’envisager dans le cadre d’enveloppes budgétaires déterminées de manière à préserver les équilibres budgétaires.»
PS : «Oui. L’emploi dans le secteur non marchand permet de répondre à des besoins sans cesse en croissance (…). Pour la prochaine législature, le PS propose notamment : de poursuivre et d’amplifier les politiques de l’Aide à la Promotion de l’Emploi non marchand (…)»

 


 

Le soutien aux aidants

Entre l’indépendance à domicile et la grande dépendance exigeant une institutionnalisation médicalisée, il se passe parfois nombre d’années au cours desquelles, l’entourage, les «aidants» sont fort sollicités. Ils le sont aussi dans d’autres circonstances de la vie qui touchent à l’autonomie de leur proche. Il importe d’apporter une aide à ces aidants.

Quel type de soutien envisagez-vous de mettre en place en termes d’information, de structures relais et d’aide financière?

Soutenez-vous la mise en place d’une assurance autonomie et selon quelles modalités?

CDH : «Le cdH propose, en ce qui concerne le maintien à domicile des personnes, d’apporter un réel soutien aux aidants-proches en leur offrant un statut ; de pérenniser et renforcer l’offre de services d’aides et de soins à domicile (…); de faciliter l’application de l’idée ‘une maison pour deux générations’ (…). Le cdH soutient effectivement l’idée de créer, au niveau fédéral, une ‘assurance autonomie’, laquelle devrait permettre de rembourser les soins non médicaux des personnes fortement dépendantes.»
Ecolo : «(…) que les accompagnantes et accompagnants soient soutenus dans leur choix et que leurs droits soient préservés (valorisation de leur travail d’assistance, soutien aux employeurs qui prennent en compte la situation de ces aidantes et aidants et leur permettent de conjuguer vie familiale et professionnelle, maintien des droits sociaux de la ou du travailleur dans le temps) (…). Nous soutenons la création d’une assurance autonomie (…)»
MR : «depuis 2001, la Communauté flamande a mis en place un régime d’assurance autonomie (…) la Région wallonne et la Cocof ne peuvent rester inactives. Elles doivent, sous la prochaine législature, prendre des initiatives afin d’assurer l’égalité des Belges en termes de couverture contre la dépendance. Le MR plaide par ailleurs depuis longtemps pour l’octroi d’un statut fiscal et social à l’aidant proche (…). Le statut de l’aidant proche doit garantir aux parents qui décident d’interrompre leur carrière professionnelle pour s’occuper d’un proche dépendant, le maintien, durant toute la période de soins, de leurs droits à la sécurité sociale ainsi que la valorisation de leurs prestations, notamment pour leurs droits à la pension.»
PS : «Au-delà de la diversification des formules d’accueil des personnes dépendantes, les soins et l’assistance apportés par leur entourage doivent être soutenus : en organisant une guidance, une information et un soutien à destination de l’aidant ; en permettant à l’aidant d’accéder à différents services d’aide à domicile pour son propre ménage (…). Le PS confirme sur le plan fédéral sa volonté d’améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes, par une extension des conditions d’accès à l’allocation pour personnes âgées (APA) (…)»

 


 

L’engagement volontaire
et associatif

Le dynamisme d’une société repose entre autres sur la capacité des citoyens à se mobiliser avec d’autres autour de projets à dimension sociale, culturelle, sportive… Le volontariat de toute personne quel que soit son âge, sa situation professionnelle ou ses capacités physiques doit être soutenu. Les conditions d’accès au volontariat doivent rester souples pour les personnes en situation de chômage, d’incapacité de travail… La Commission européenne a décidé de consacrer 2011 comme l’année européenne des volontaires. Or les programmes de volontariat européen s’adressent principalement aux jeunes, ils devraient s’ouvrir à d’autres. La démocratie a par ailleurs tout à gagner d’une forte implication de la société civile dans les prises de décisions et leur évaluation.

Pensez-vous qu’une reconnaissance de la valeur de la vie associative et du volontariat contribue à une Europe plus sociale et solidaire ?

Comment voyez-vous la contribution des Communautés et Régions à ce projet européen?

CDH : «(…) les pouvoirs publics ont la responsabilité de créer les conditions qui facilitent l’engagement libre des citoyens. Concrètement pour le cdH, cela passe notamment par le financement des programmes de formation des volontaires (…) et par une simplification administrative. A moyen terme, (…)  il ne faut pas traîner ‘à faire remonter’ la charte associative à tous les niveaux de pouvoirs, tant au fédéral qu’au niveau européen (…)»
Ecolo : «(…) La Belgique occupera à nouveau bientôt la Présidence européenne. C’est une belle occasion pour les Régions et les Communautés de plaider dans le sens indiqué par la Charte associative. De plus, le milieu associatif, très développé en Belgique depuis très longtemps a une histoire et une expérience à partager au niveau européen.»
MR : «Le MR est convaincu que le volontariat constitue non seulement un vecteur d’insertion sociale mais aussi un moyen de resserrer les liens sociaux. (…) Ce volontariat associatif et public ne doit pas entraver le parcours de réinsertion au sens large, il doit être limité à quelques heures par jour.  Les raisons (santé, équité) pour ne pas être disponible pour un emploi, énoncées dans la loi instaurant le Droit à l’intégration sociale, doivent être étendues au refus du volontariat. (…)»
PS : «(…) l’action associative doit continuer à vivifier notre démocratie. Les associations qui la composent nourrissent la critique sociale et contribuent à rendre le monde plus intelligible. (…) C’est aussi la création, en partenariat avec les Régions, d’un cadre pour promouvoir l’action associative locale visant la vie de quartier, la cohésion sociale et l’action citoyenne ou encore la concrétisation des principes de la Charte associative.»

 


 

Mobilité et transport

La mobilité réduite est une dépendance qui doit, comme les autres dépendances, être prise en charge par la solidarité entre les citoyens c’est-à-dire par les pouvoirs publics. Adapter les transports en commun, aménager les véhicules et les infrastructures doit tenir compte des usagers les plus faibles. Il en va de même pour la politique de mobilité urbaine globalement.

Pour ce qui concerne le transport médico-sanitaire, une évaluation des réglementations en œuvre devra être faite; car les coûts engendrés pour les malades chroniques, par l’actuel décret, sont insupportables.

Partagez-vous ces préoccupations de la MC?
CDH : «(…) Au vu du succès du Plan Escargot, de la fréquentation des véhicules de transport spécialisé et des attentes non encore rencontrées sur les lignes publiques par les personnes à mobilité réduite (PMR), les actions favorisant la mobilité des PMR devront encore être renforcées à l’avenir. (…) Le cdH partage les préoccupations des Mutualités chrétiennes en matière d’accessibilité pour tous aux services tels que les transports médico-sanitaires. (…)»
Ecolo : «Notre programme se penche sur la question de la mobilité des personnes en situation de handicap et sur leur accessibilité à toute une série de services ou de biens. Il prévoit explicitement pour les gares de veiller à la généralisation des aménagements pour les personnes à mobilité réduite ainsi qu’un accès facilité et adapté au matériel roulant.»
MR : «La mobilité est un droit, pour les personnes à mobilité réduite aussi. (…) Il faut éviter que tout déplacement devienne une course d’obstacles amenant certaines d’entre elles à diminuer leurs sorties, les coupant ainsi insidieusement de la vie sociale. (…) L’accessibilité n’est pas non plus la qualité première des transports en commun.»
PS : «Nous sommes favorables à poursuivre et amplifier les efforts en termes d’adaptation des transports en commun pour les rendre accessibles (…). Par ailleurs, de manière générale, le PS propose un programme “la rue appartient à tous” qui permette de tenir compte de tous les usagers, en particulier les plus vulnérables. (…)»

 


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