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Enjeux internationaux (4 octobre 2012)

>> Lire également : Les révolutionnaires de l'oubli

Printemps arabe : et après ?

>> Le printemps arabe : un premier bilan • Points de vue du Sud coordonnés par Bichara Khader • Alternatives Sud • vol. 19-2012/2 • Centre tricontinental et Ed. Syllepse • 2012 • 212 p.• 13 EUR (frais de port inclus) • 010/48.95.60 • www.cetri.be
Un vent nouveau souffle sur les pays du Maghreb. Il véhicule un parfum de liberté et de démocratie. Pourtant, si certaines dictatures sont tombées, d’autres résistent toujours, à l’image de la Syrie. Dans quelques pays, les régimes totalitaires ont laissé la place aux partis islamistes.

Alternatives Sud, la collection coordonnée par le Centre tricontinental, dresse un premier bilan des révolutions arabes. De la Tunisie à la Libye, quelles sont les conséquences des soulèvements populaires aux niveaux politique et sociétal?

Le Maghreb s’est embrasé petit à petit l’an dernier. Tout a commencé dans le petit village tunisien de Sidi Bouzid quand un jeune se donne la mort en s’immolant en pleine rue. Son acte désespéré reflétait le mal-être des jeunes confrontés au chômage, à la corruption qui régnaient dans ce pays. A partir de cet événement, la population se sent pousser des ailes pour protester contre le régime et le faire tomber.

Plus qu’un effet domino, la Tunisie sert d’exemple au reste des pays arabes. Les protestations se répandent comme une traînée de poudre. Les Egyptiens et Yéménites poussent leur chef d’état à démissionner. En Libye, le ton monte: Kadhafi, le président de l’époque est exécuté. La Syrie connaît, elle aussi, son printemps arabe. Mais Bachar El-Assad au pouvoir est puissant et riposte par les armes, décimant son peuple (lire ci-dessus). D’autres pays, comme le Maroc, le Bahreïn ou la Jordanie, connaissent également des manifestations.

Zones stratégiques sur l’échiquier mondial, le Moyen-Orient et le Maghreb ébranlés ont des répercussions sur les grandes puissances. Les révolutions menacent parfois les alliances qui existent entre eux et aussi, avec les autres pays de la région, comme l’Irak ou la Turquie.

Grande avancée au sortir des printemps arabes : la tenue d’élections démocratiques. Enfin, les Arabes Un vent nouveau souffle sur les pays du Maghreb. Il véhicule un parfum de liberté et de démocratie. Pourtant, si certaines dictatures sont tombées, d’autres résistent toujours, à l’image de la Syrie. Dans quelques pays, les régimes totalitaires ont laissé la place aux partis islamistes. peuvent exercer leur droit de vote en toute liberté. Au Maroc, en Tunisie, en Egypte, ce sont les partis islamistes qui en sortent vainqueurs. Ce qui n’a pas manqué d’inquiéter les pays occidentaux, où l’islam a tendance à être diabolisé. Bichara Khader, professeur et directeur du Centre d’études et de recherches sur le monde arabe contemporain (UCL) affirme que leur victoire était cousue de fil blanc. Il explique que “ces partis islamistes devront faire leurs preuves. (…) Les islamistes savent qu’ils seront jugés, non pas sur la qualité de leurs prêches religieux, mais sur le respect des règles démocratiques, sur leur efficacité économique, sur leur savoir-faire diplomatique et sur la transformation sociale de leurs pays.

Une nouvelle ère s’ouvre pour ces pays, avec pour héros la jeune génération. Les changements sont en marche. L’avenir pour le monde arabe ne ressemblera plus, en tout cas, au passé.

// VT


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