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Assemblée Générale (4 novembre 2004)

 

La Mutualité : une organisation efficace, proche de ses affiliés

 

L’Alliance Nationale des Mutualités chrétiennes a tenu son Assemblée Générale le 23 octobre dernier. Marc Justaert, Président et Edouard Descampe, Secrétaire Général, devaient clôturer celle-ci en insistant respectivement sur le rôle déterminant des bénévoles et l’engagement exigeant d’une organisation qui se veut efficace, mais aussi sociale.

 

“Pour la majorité de la population, les soins de santé sont une préoccupation importante… Si en tant que Mutualité chrétienne nous collaborons au développement d’une bonne politique de santé et de bien-être, il est indispensable que nous connaissions les besoins quotidiens des gens, que nous sachions dans quel domaine il faut prévoir de meilleurs remboursements et pour quelles catégories de personnes les frais de maladie sont les plus lourds à porter.”

Ces informations, ce sont les bénévoles qui peuvent les donner parce qu’ils sont “la voix de la base”. C’est avec eux que sont déterminées les priorités et les actions de la Mutualité chrétienne. Ce sont eux qui veillent à ce que la Mutualité chrétienne garde le cap, respecte ses valeurs et développe le meilleur service aux membres. Les bénévoles indiquent aussi dans quel sens il faut développer les services et avantages de l’assurance complémentaire spécifiques à la Mutualité chrétienne. La Mutualité, affirme le Président Marc Justaert, a besoin de bénévoles dans toutes ses instances.

Si, bien sûr, l’exécution de l’assurance maladie, l’observation des comptes de l’assurance libre et obligatoire ne sont pas des matières simples, les missions de la Mutualité chrétienne sont tellement larges et diverses que chacun peut trouver à s’engager dans les différents lieux où s’exercent les nombreuses initiatives de la Mutualité : dans l’action sociale, dans les groupes d’entraide, à Jeunesse et santé, dans les amicales de l’Union chrétienne des Pensionnés, à l’ACIH-AAM avec les personnes handicapées… Malades et bien-portants bénévoles travaillent ainsi ensemble, avec les professionnels de la Mutualité chrétienne au développement et au bien-être de tous les affiliés.

Sur un plan plus général, le président constate l’action positive de la Mutualité chrétienne dont les idées inspirent souvent l’action politique. Nos campagnes de promotion en faveur des médicaments génériques se sont révélées efficaces, même s’il reste du chemin à parcourir. De même pour le Dossier Médical Global, dont nous croyons qu’il est un instrument utile pour la santé des gens. Nous avons encore lancé des groupes de travail en collaboration avec des médecins pour assurer nos responsabilités dans la maîtrise de coûts des soins de santé, dont les derniers chiffres connus pour 2004 sont inquiétants. Certes, les soins de santé exigent de plus en plus de moyens financiers. Mais, même si cela est évident, nous savons qu’il y a des limites à ne pas dépasser… Notre objectif prioritaire reste d’assurer aux patients l’accessibilité financière aux meilleurs soins qui lui sont nécessaires. Et nous savons que les circonstances imposent à la Mutualité chrétienne une gestion correcte et juste des moyens dont elle dispose.

 

2005, une année décisive

Édouard Descampe, secrétaire Général de la Mutualité chrétienne, se dit “frappé de constater au fil des ans combien l’environnement dans lequel nous évoluons devient de plus en plus complexe. Sur le plan politique, financier, technique aussi.” Sur le plan politique, comme on le sait, la Belgique n’est pas le pays le plus simple du point de vue institutionnel. Nous devons garder une certaine distance vis-à-vis des partis politiques, de tous les partis politiques. “Nous devons sans cesse veiller à ne pas nous faire instrumentaliser dans l’une ou l’autre stratégie politique qui poursuit d’autres finalités que les nôtres.” La force sociale restée intacte de la Mutualité chrétienne a permis que nous gardions une réelle influence sur les orientations de l’assurance-maladie. Mais cette influence, nous ne l’exerçons pas pour nous-même. Nous travaillons pour la sauvegarde d’une solidarité forte et la plus généralisée possible dans le domaine de la santé. La mutualité, précise encore Édouard Descampe, doit aussi se préoccuper de plus en plus d’un échelon politique supplémentaire : “L’interférence des directives européennes devient très importante et les impacts majeurs pour l’avenir des protections sociales obligatoires (AO) et surtout complémentaires (AL). Les évolutions très libérales et marchandes de l’Europe et l’agressivité des assureurs commerciaux ne nous rassurent pas.”

Sur le plan financier, les contraintes sont réelles face aux tâches qui attendent la mutualité à l’avenir, mais nous n’avons cessé de moderniser nos outils de gestion à tous les niveaux de responsabilité. Sur le plan technique, enfin, les évolutions sont en constante évolution. Nous ne sommes plus confrontés, comme avec le Ministre Vandenbroucke, au flot ininterrompu de mesures sélectives très difficiles à appliquer, nées de son imagination fertile. Mais nous avons à déployer de très grands projets qui supposent des développements techniques lourds et qui demandent de gérer adéquatement les conséquences sur les circuits de travail et l’affectation des ressources humaines.

L’année 2005 sera une année décisive à cet égard. Tous ces développements mangent une énergie et des moyens considérables : “Les défis à relever sont importants. L’engagement du personnel et des cadres de notre organisation est fort. Nous sommes armés pour faire face.”

 

CVR

 

 

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