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Échos de l'actualité sociale et de la santé (20 novembre 2014)


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Journée sans crédit : ne signez pas n’importe quoi !

"Un consommateur informé, c’est bien. Un consommateur protégé, c’est encore mieux". Telle est la devise de la journée sans crédit, cette année. Objectifs de la plate -forme à l'origine de cette mobilisation : informer sur les pratiques commerciales parfois cavalières et améliorer la législation pour mieux les encadrer.

La journée sans crédit est organisée par 19 associations belges et coordonnée par les Équipes populaires. Elle prend place à la veille des fêtes et du flot d'achats parfois funestes que cette période génère. L'intention s'affiche clairement : sensibiliser aux dangers du crédit facile et des pratiques commerciales abusives. La campagne annuelle est l'occasion d'un coup de projecteur sur la vaste problématique de l'endettement. "Gare au crédit facile", avertissait notamment la plate-forme en 2010. Aujourd'hui elle insiste et élargit son propos : "Ne signez pas n'importe quoi !".

Facture de GSM exorbitante, achat impulsif sur Internet, contrat signé dans une salle de fitness, etc. : certains achats ou contrats ne sont en effet pas étrangers aux ennuis pécuniaires. L’ensemble des pratiques commerciales – et pas seulement celles liées au crédit – sont visées. Car, "elles peuvent également être très problématiques et renforcer les risques de surendettement", constate la plateforme.

"Les clauses abusives et trompeuses abondent dans certains contrats ainsi que dans de nombreuses pratiques de marketing, de démarchage et d'accroche des consommateurs", relève Monique Van Dieren des Équipes populaires. La prudence et la vigilance sont de rigueur pour le consommateur lui-même. Et si la législation peut le protéger, elle n'est pas toujours connue. Surtout elle est insuffisante "si elle ne s'accompagne pas d'un renforcement des contrôles et des sanctions en cas d'abus".

Récemment, des améliorations ont été décidées dans le champ de la législation sur le crédit à la consommation. À partir d'avril 2015, le prêteur devra notamment fournir la preuve qu'il a évalué correctement la solvabilité du consommateur. Mais la réglementation stricte ne rime pas nécessairement avec l’absence d'abus.

Ces 28 et 29 novembre, la plate-forme sera présente dans de nombreuses villes wallonnes et à Bruxelles. Elle distribuera un… bic aux passants, afin qu’ils ne signent pas n’importe quoi !

//CD

>> Plus d'infos : "Ne signez pas n'importe quoi", dossier de la revue Contrastes, n°164, sept.-oct. 2014 (disponible au prix de 2 EUR via les Équipes populaires) • 081/73.40.86 • www.journeesanscredit.be

© Jean-Luc Flemal - Belpress

Handicap : une chasse aux chômeurs inutile

À l’approche du 1er janvier 2015, une quinzaine d’associations s’inquiètent du sort des demandeurs d’emploi en situation de handicap.

Les associations actives dans l’accompagnement des personnes handicapées sont inquiètes. Á partir du 1er janvier prochain, de nombreux bénéficiaires d’une allocation d’insertion (octroyée aux demandeurs d’emploi sur la base de leurs études) arriveront en fin de droit. Parmi eux, se trouve un nombre important de personnes en situation de handicap. Une prolongation de leurs droits pendant deux ans est possible à la double condition suivante : le demandeur d’emploi doit être reconnu inapte au travail à au moins 33% par l’Onem et doit suivre un trajet d’accompagnement organisé ou reconnu par le service régional de l’emploi (Actiris ou Forem).

Les personnes arrivant en fin de droit et ne remplissant pas ces deux conditions perdront leur allocation d’insertion. Elles seront contraintes de demander de l'aide au CPAS ou de s'adresser au SPF des Affaires sociales pour demander une allocation de remplacement de revenus. Le hic : le droit à cette allocation n’est ouvert qu’à ceux ayant une incapacité d’au moins 66%. "Dans les deux années qui viennent, un nombre important de personnes pourrait basculer dans un régime d’assistance, voire dans la pauvreté, s’inquiète Emilie De Smet, Secrétaire politique d’Altéo, mouvement social de personnes malades, valides et handicapées. Certaines personnes n’auront d’autre choix que s’en remettre à la solidarité familiale et d’entraîner leur entourage dans l’appauvrissement".

Avec une quinzaine d’autres acteurs de la société civile, Altéo réclame de véritables moyens pour soutenir ce public fragilisé, confronté à un marché de l’emploi particulièrement difficile et à des services d’aide à l’insertion professionnelle débordés. "Faire la chasse aux chômeurs, particulièrement ceux qui sont fragilisés par leur état de santé, ne sert à rien. Il faut plutôt une politique inclusive d’aide à l’intégration professionnelle. Personne ne doit rester au bord de la route".

>> Plus d'infos : 02/246.42.26. • www.alteoasbl.be

© Aude Vanlathem-Belpress

Electricité : en quête de “citoyens effaceurs”

Face à l’éventualité d’un délestage électrique, certains acteurs proposent des solutions originales, faisant appel à la solidarité et à l’innovation. L’un d’eux, Factor-X, veut créer une "réserve d’effacement".

Pour faire face à l’éventualité d’un délestage, il est possible de s’informer sur le site du gouvernement fédéral (www.offon.be) qui, parmi d’autres informations, distille des conseils aidant à diminuer sa consommation d’électricité. D’autres acteurs vont beaucoup plus loin comme Factor-X, une société de consultance en innovation. Celle-ci propose de créer une "réserve d’effacement". Il s’agit, en quelque sorte, d’une centrale électrique à l’envers. Comprenez : des citoyens s’engagent à diminuer volontairement leur consommation dans les moments où la demande d’électricité sur le réseau est la plus forte. Le but de Factor-X est d’atteindre une capacité de 400 MW d’ici à la fin décembre, soit l’équivalent de la capacité d’une centrale au gaz.

L’initiative se veut absolument non commerciale. Il s’agit de créer un cadre organisationnel permettant de soulager le réseau via le report de millions de petites consommations individuelles vers les heures creuses. En pratiquant ce système (déjà opérationnel pour les industries), Factor-X espère quantifier avec une certaine précision l’effort que la collectivité peut s’engager à réaliser, ce que de simples conseils d’utilisation rationnelle de l’énergie ne peuvent atteindre.

Et à le faire savoir aux responsables de la gestion du réseau. Concrètement, chaque volontaire répond en ligne à une série de questions sur sa consommation énergétique et sur les gestes qu’il est prêt à consentir (prévenu par SMS) en cas de menace de délestage : éteindre des lampes ou des plaques de cuisson, mettre au repos des appareils électroménagers, éviter d’ouvrir congélateur et surgélateur pendant deux heures, renoncer à un bain ou une douche si l’on possède un chauffe-eau électrique, manger froid, etc. Le tout aux moments fatidiques : les débuts de soirées hivernales.

Selon son degré d’engagement, l’intéressé peut choisir le nombre de jours (de un à quatre) où il est prêt à faire un effort. La dimension ludique et conviviale n’est pas absente : s’inscrire dans cette réserve citoyenne, c’est en effet découvrir de nouvelles façons de cuisiner, de passer ses soirées entre amis, avec ses voisins ou en famille, etc. Des soirées "no black out" sont suggérées… Bref, une réponse plus solidaire et dynamique que strictement technologique.

//PHL

>> Plus d'infos : 02/387.17.87 • www.citizensreserve.factorx.eu

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