Tourisme
(1er juillet 2010)
Partir en vacances pour déconnecter de la vie quotidienne, c'est chouette;
trouver une alternative originale, c'est encore mieux ! Devenus très
tendances ces dernières années, le “wwoofing” (passer quelques jours à la
ferme), le “couchsurfing” (séjourner sur le canapé de quelqu'un ), comme
l'échange de maisons ou le gardiennage d'une habitation le temps des
vacances… font partie de ce “tourisme autrement”. Ces types de voyages sont
basés sur un échange de services permettant la rencontre et un retour à
certaines valeurs.
Tu seras bienvenu chez moi
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© Image source/Reporters |
Fuir
le quotidien, déconnecter du travail, se laisser vivre… voilà qui
résume bien les vacances. Pour atteindre ce farniente, beaucoup de
voyageurs cherchent des alternatives aux hôtels envahis par les
touristes. “Je voulais voyager autrement, confie Clara, 30
ans et adepte du couchsurfing depuis quatre ans. Pas question de
me retrouver en vacances avec tous les routards qui se rendent dans
les mêmes auberges de jeunesse renseignées dans les guides
touristiques.”
Le couchsurfing vient
s'ancrer parfaitement dans cette mouvance: profiter de son temps libre pour
aller à la rencontre des autres. Mais que cache ce nom aux consonances
bizarroïdes? Par “couchsurfing”, entendez “passer d'un canapé à un autre”.
Partout dans le monde, des personnes ouvrent leurs portes à des voyageurs et
mettent à leur disposition gratuitement, le temps d'une nuit ou plus, leur
canapé ou un matelas. En Belgique, le phénomène a le vent en poupe: notre
pays serait 14ème dans le classement des pays les plus visités par les
couchsurfers.
Pas seulement des vacances
bon marché
Même si ce type de
logement est gratuit, le couchsurfing n'attire pas seulement les jeunes
fauchés qui veulent voyager à bon marché. C'est une philosophie de vacances,
un style de vie. Le site d'échanges de canapé s'annonce d'ailleurs comme
participant à la création d'un monde meilleur. “C'est une manière de
rencontrer les gens, de vivre selon leur mode de vie”, poursuit Clara.
Grâce à ce concept, elle a déjà testé des canapés aux Pays-Bas, en Espagne,
au Portugal, en Allemagne, en Hongrie, en Irlande mais aussi, plus loin
comme à Dubaï ou en Australie. “D'un pays à l'autre, d'une expérience à
l'autre, l'accueil est différent. A Dubaï, je me suis retrouvée chez un
Anglais qui travaillait au Moyen Orient. Son appartement était un palace
avec piscine, sauna et jacuzzi, raconte Clara. J'ai connu aussi des
logements chez des étudiants hongrois où là le confort était moindre mais
l'ambiance, par contre, était au rendez-vous. C'était la fête tous les
soirs.”
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© Reporters Eureka Silde |
Passer d'un
canapé à l'autre, c'est aussi découvrir différentes cultures. Et
pour être un bon couchsurfer, il ne faut pas nécessairement être
polyglotte. Sur le site du couchsurfing, certains annoncent ne
parler qu'une seule langue, d'autres parfois cinq ou six. Ensemble,
les couchsurfers parlent près de 330 langues différentes: de
l'international et traditionnel anglais à la langue des signes russe
en passant par le coréen… Une véritable tour de Babel où pourtant,
tous ceux qui entrent en contact parviennent à se comprendre avec
leurs buts communs: la rencontre de l'autre et la découverte du
monde!
Pas d'âge pour couchsurfer
Les voyages forment la
jeunesse et la conservent. Bien que ce mode de voyage séduise beaucoup de
jeunes et que la moyenne d'âge des couchsurfers soit de 28 ans(1),
le couchsurfing n'est pas réservé aux 20-30 ans. Claude, 57 ans, s'est
lancée dans l'aventure voilà deux ans. “J'ai eu vent de l'expérience par
un reportage à la télévision, raconte-t-elle. Directement, j'ai adhéré au
concept. J'ai l'intention de parcourir le monde quand je serai pensionnée.
Voyager de cette manière me permettra de rencontrer des gens et de visiter
leur pays avec eux.”
Dans ce type de
vacances, il n'y a pas de différences sociales ou d'âge. C'est une grande
communauté. Claude confie: “Je ne m'attendais pas à me faire autant
d'amis à Liège, ville dans laquelle je vis depuis de nombreuses années.
Entre membres de l'organisation de couchsurfing, on se rencontre
régulièrement, on s'invite l'un chez l'autre…” Certains accueillants
avouent d'ailleurs avoir commencé l'expérience pour se créer un réseau
d'amis dans la ville où ils habitent.
Ouvrir sa porte à un
inconnu
Ce qui permet ce
système, c'est l'échange et le partage. Pour Clara, ce serait inconcevable
de ne pas “rendre” ce qu'on lui offre. Nadège, 27 ans, partie en Australie
en couchsurfing, héberge régulièrement des membres et s'attend à être reçue
à son tour. Pourtant, rien n'oblige la réciprocité. Claude accueille depuis
deux ans et n'a que très peu – voire pas – “profité” de canapés à
l'étranger. “Certaines personnes me demandent si je n'ai pas peur de
recevoir des inconnus chez moi, continue-t-elle. Une confiance s'installe
directement. Les couchsurfers sont généralement des gens avec le même
esprit, la même mentalité que moi. Par les profils décrits sur le site du
couchsurfing, il y a moyen de 'connaître' la personne qu'on reçoit chez soi
ou chez qui l'on dormira. Après un passage sur un canapé, généralement, on
écrit ses appréciations sur le profil couchsurfer, visible pour les autres
membres de la communauté. On peut ainsi se faire une idée de la personne à
qui l'on a affaire.”
Mais dans ce monde qui
paraît idyllique, parfois il y a des couacs: “Ca ne m'empêche pas de
continuer le couchsurfing et de trouver l'idée sympathique, nuance
Christoph, 32 ans. Mais le système n'est pas parfait, même si ce qui
m'est arrivé n'est pas grave. Quatre à cinq fois des couchsurfers m'avaient
demandé l'hébergement et puis, ne sont pas venus. Et pour certains, sans
même me prévenir! Ce qui est dommage dans ces cas-là, c'est que parfois, on
refuse d'autres membres ou on prévoit une petite fête pour ses locataires
d'une nuit ou, au contraire, on refuse une invitation pour être à leurs
côtés… Quand ça m'est arrivé dernièrement, je suis allé exprimer mon
mécontentement sur le profil de celui qui m'avait fait faux bond. Et j'ai eu
un retour de flamme: à son tour, il m'a coté négativement sur mon profil, ce
qui pourrait jouer en défaveur de ma réputation à l'avenir sur le site. Par
peur de recevoir des commentaires négatifs, je crois que certaines personnes
ayant vécu des expériences plus décevantes n'osent pas s'exprimer en toute
liberté.” Au regard des milliers de commentaires en ligne, il est vrai
que peu d'entre eux critiquent le système. On dirait que le “mauvais”
couchsurfer n'existe pas.
Au contraire, à lire les
témoignages sur le site du couchsurfing, l'expérience fait rêver. Mudassir
du Pakistan côtoie Iva des Etats-Unis, Priyanka d'Inde accueillera peut-être
Ricardo du Brésil, pendant que Melissa du Soudan s'installera sur le canapé
d'Ev en Nouvelle-Zélande. Des amitiés internationales se construisent avec
de telles vacances. Régine (France) conclut son expérience de couchsurfeuse
avec les paroles de John Lennon qui chantait un espoir et un rêve dans
Imagine: “Imagine all the people, sharing all the world…” (en français,
“Imaginez le monde entier, partageant la planète entière…”) C'est un peu
ça le couchsurfing, le temps des vacances !
// Virginie Tiberghien
(1) Moyenne révélée sur la page “Statistiques” du site
www.couchsurfing.org
>>
‑Informations :
www.couchsurfing.org
Bruxelles guidé par ses habitants |
Au cœur de la capitale belge, des guides pas comme les autres font
leur apparition. Ils portent le nom assez étrange de “greeters”. “To
greet” en anglais signifie “entrer en contact avec quelqu'un”.
En marge des
traditionnels guides touristiques, les “greeters” font leur
apparition à Bruxelles. Un nom étrange pour une mission hors du
commun? “Leur rôle est de faire découvrir la ville sous un autre
angle. Ils ne se substituent pas aux guides professionnels”,
précise Marie-Paule Eskénazi, directrice de l'asbl Tourisme
autrement, initiatrice du projet. Des bénévoles de tous âges se
proposent de jouer ce rôle et d'accompagner ainsi des touristes
belges ou étrangers le temps d'une après-midi, d'une journée… pour
leur montrer les endroits de Bruxelles, hors des sentiers battus et
qu'ils apprécient. “Les greeters font découvrir le café dans
lequel ils aiment passer un peu de temps, le parc dans lequel ils
viennent lire… tout en expliquant pourquoi ces endroits leur
tiennent à cœur, continue M-P. Eskénazi. Ce principe de découverte
est une manière de montrer comment les Bruxellois vivent dans leur
ville, leurs coups de cœur, en-dehors des sites touristiques
traditionnellement mis sous le feu des projecteurs.”
Cette
alternative de tourisme est possible grâce à des “guides” bénévoles
qui, pour entrer dans ce système, s'inscrivent auprès de l'asbl,
précisent leurs disponibilités horaires, leurs passions, leurs
centres d'intérêt, les langues qu'ils maîtrisent… Après un bref
entretien avec l'asbl qui leur présente la charte du concept, ils
participeront à l'aventure des greeters et arpenteront les rues de
la capitale accompagnés des personnes avides de découvertes
insolites (par groupe de maximum six personnes). Et la directrice
d'expliquer: “C'est notre asbl, Tourisme autrement, qui gère les
contacts entre les touristes et les bénévoles. Selon les centres
d'intérêts de chacun, nous essayons de mettre en contact les profils
qui se rapprochent le plus. Il faut au moins réserver la visite une
semaine à l'avance.” Le plus important est d'avoir ce sens de
l'accueil, tout en acceptant d'être bénévole. “On ne doit pas
être un spécialiste d'une matière, ni avoir des connaissances
particulières, ajoute M-P. Ezkénazi. Le principal est d'avoir envie
de rencontrer l'autre.”
Lancée en mai
dernier en Belgique, l'initiative a remporté très vite un franc
succès: près de 45 personnes se sont inscrites comme ambassadrices
de Bruxelles. Le projet a fait parler de lui ailleurs dans le
Royaume; d'autres villes se montrent intéressées par le concept et
aimeraient pouvoir organiser ce type d'échange sur leur propre
territoire.
Débarqués des
Etats-Unis, les greeters séduisent. Le projet est né en 1992 de
l'initiative de Lynn Brooks, newyorkaise parmi tant d'autres,
désireuse de faire découvrir sa ville, dont l'immensité pouvait
effrayer certains. Elle a donc mis en place un système dans lequel
des habitants s'improvisent guides des endroits qui les passionnent
et de leur manière de vivre à New York. Depuis lors, les greeters se
sont exportés en Argentine, en Australie… et arrivent en Europe.
Après la France et les Pays-Bas…, voici la Belgique qui se lance
dans l'aventure.
// VT
>>
Envie de
devenir greeters
ou de visiter Bruxelles autrement?
Informations:
02/646.66.51 –
www.tourisme-autrement.be
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Des vacances de “wwoof”
Quitter
la frénésie de la ville, se retrouver entouré de champs à perte de vue…, le
“wwoofing” offre ces possibilités. “Wwoof”, c'est la contraction de World
Wide Opportunities on Organic Farms. En français: à la découverte des
fermes bios du monde entier. Même si l'appellation parle explicitement
de fermes d'agriculture biologique, le mouvement a été rejoint par tous
types de fermes. Ce concept international permet à des bénévoles motivés de
séjourner quelques jours, parfois au bout du monde, à la campagne.
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© Associated Press/Reporters |
Le principe est
simple, basé sur un échange: contre quelques heures de travail à la
ferme, les voyageurs sont logés et nourris. On pourrait trouver
surréaliste d'accepter de travailler en vacances. “Pour moi, le
wwoofing, ce n'est pas du ‘travail’, précise David, 24 ans qui a
testé ce concept en Flandre. C'est un choix de vacances. Je suis
un citadin et ces quelques jours à la ferme (une dizaine) m'ont
permis de déconnecter totalement avec ma vie quotidienne et
d'apprendre quelque chose. Même si j'aidais l'agriculteur dans ses
tâches, j'y allais dans une optique de repos : un repos
intellectuel, de l'esprit, vu que je suis étudiant et que c'était ma
période de blocus. C'est également une manière de me dépenser.”
Ce type de voyage a le
vent en poupe: certains globe-trotters partent faire un tour du monde de
wwoofers en testant les logements ruraux de pays en pays; d'autres le font
entre amis… Martin, 20 ans qui démarrait une année sabbatique a testé le
wwoofing pendant deux mois en Allemagne, deux autres mois en Norvège et un
mois et demi en France: “C'est très facile de voyager avec ce concept. De
plus, économiquement, c'est très avantageux. C'est un moyen d'apprendre les
langues, de découvrir un pays et de rencontrer des gens du monde entier. Et
personnellement, je suis intéressé par la culture et l'élevage biologique et
la nature. J'aime travailler au grand air.”
Des limites à fixer
L'important est de
préparer un minimum ce séjour. On ne débarque pas chez l'agriculteur comme
dans un hôtel. Combien d'heures, de jours seront consacrés au travail à la
ferme? Quels types de coups de main devra donner le wwoofer? … “Les
agriculteurs et moi-même nous étions mis d'accord sur le temps consacré aux
tâches: 4 à 5h par jour, continue David. Nous ne calculions pas à la minute
près si j'avais travaillé autant d'heures. Tout se faisait naturellement. Le
type d'aides avait aussi été défini préalablement: planter des légumes,
ramasser du bois mort… Et tous les travaux s'effectuaient avec le fermier.”
Toute cette préparation
permettra d'éviter les mauvaises surprises éventuelles. Il ne faut pas
oublier que tout est basé sur un principe d'échanges: le wwoofer reçoit le
gîte et le couvert et apprend des techniques, des gestes… qui lui seront
peut-être utiles par la suite, tandis que la ferme est aidée pour certains
travaux durant, en général 4 à 6 heures par jour. Et cela, sans argent.
Mais attention aux
dérives! Le wwoofer doit bien être conscient qu'il ne vient pas à la ferme
pour se dorer la pilule à bon marché, les pieds en éventail. Aider les
agriculteurs, c'est aussi apprendre les bons gestes pour ne pas abîmer les
plantations, se mettre en danger ou faire le rat des villes qui ne veut pas
s'intégrer à la campagne.
D'un autre côté, la
frontière entre “travailler avec l'agriculteur” et “travailler pour
l'agriculteur” est ténue. Et certains agriculteurs peu scrupuleux l'ont bien
vite compris. Les témoignages déposés sur internet de wwoofers déçus
abondent en ce sens. Pas assez nourris, logés dans des conditions plus que
précaires, des horaires à n'en plus finir sous un soleil de plomb ou au
contraire, sous une pluie battante… Les wwoofers pleins d'idéaux
seraient-ils pris, dans certains cas, pour de la main d'œuvre à bon marché?
Bien sûr, ceux qui se sentiraient exploités sont toujours libres d'arrêter
l'aventure. Encore faut-il pouvoir le faire. Quitter une ferme complètement
isolée de tout n'est pas évident, comme ont pu en témoigner certains
wwoofers…
Le wwoofing, on le voit,
n'est pas sans poser questions. N'est-il pas trop proche du travail au noir?
Ne menace-t-il pas le travail saisonnier? N'ouvre-t-il pas la porte aux
abus? Il est de la responsabilité des organisateurs de ces réseaux de
réguler le système et d'en exclure le cas échéant les membres peu
scrupuleux…
// VT
>>
‑Informations :
www.wwoof.org
Nouveaux concepts de voyages ? |
Même si le “couchsurfing” et le “wwoofing” sont actuellement très
“tendances”, ils existent depuis de nombreuses années.
Le “wwoofing”
est né en 1970. Sue Coppard, une Anglaise vivant en ville, avait
envie de soutenir les fermes bios et de retrouver la campagne en
allant y travailler bénévolement le week-end, en échange du lit et
du couvert. En voyageant à travers le monde, elle a fait évoluer son
idée qui a rapidement séduit tant les agriculteurs que les
voyageurs.
Le concept de “couchsurfing”,
un peu plus récent, fête ses 10 ans. En 2000, un jeune Américain,
Casey Fenton part en vacances en Islande. Décidé à ne pas dormir
seul dans un hôtel ou une auberge de jeunesse, il prend l'initiative
d'envoyer un mail à 1.500 étudiants de Reykjavik leur demandant
l'hébergement. A sa grande surprise, il reçoit des dizaines de
réponses positives. A son retour, fort de son expérience tellement
exceptionnelle, il décide de créer une plateforme internet pour
mettre en connexion des milliers de gens qui se prêteraient, le
temps d'une nuit, un canapé. Et c'est un succès! Depuis, près de
deux millions de couchsurfers (dont plus de 13.000 Belges) se sont
inscrits sur le site de couchsurfing dans 238 pays différents.
Claude,
couchsurfeurse de 57 ans, avoue avoir pris goût à ces échanges: “En
fait, il y a quelques années, mes parents pratiquaient le
couchsurfing sans le savoir, en recevant souvent des personnes à
loger chez nous.” Pas besoin de mettre forcément un nom sur ces
rencontres, ces principes d'accueil existent depuis longtemps. Mais
le boum de ces échanges internationaux a été encouragé par
l'avènement d'internet. L'éloigné devient proche et les liens se
créent plus facilement. |
Vous gardez ma maison?
S'offrir
des vacances en échange de menus services, c'est aussi possible en Belgique
et aux Pays-Bas. Il suffit d'adhérer au service gardiennage de maisons de
Taxistop.
Depuis plusieurs années,
Jean effectue régulièrement des gardiennages de maisons. Une formule qui lui
permet de découvrir et de visiter de nombreuses régions du pays, de Gand à
Mons en passant par Virton, Bois de Villers, etc.
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© Pierre Rousseau/BELPRESS |
Habiter la maison de vacanciers :
un bon plan gagnant pour tous.
Isabelle et son mari, de
leur côté, ont confié leur maison de Fontaine- l'Evêque à un couple, durant
leurs vacances. “Nous avions rencontré ces personnes avant notre départ
et pouvions partir en toute confiance car le courant était bien passé et
nous avions pu constater qu’ils s’occupaient très bien de nos chiens ainsi
que de la maison, témoigne-t-elle sur le site de Taxistop. Tout s’est
d'ailleurs remarquablement bien passé”.
Le service de
gardiennage de maisons de Taxistop permet aux personnes qui s’absentent de
chez elles – pour des week-ends, des séjours de vacances ou des voyages
professionnels – de confier leur habitation à des personnes qui assureront
ainsi une présence bien utile, veilleront à ce que tout soit en ordre et
prendront soin des animaux de compagnie, des plantes d'intérieur, du jardin…
Pour les gardiens de maisons, cette formule permet, pour quelques jours ou
plusieurs semaines, de s'offrir du dépaysement, de découvrir un nouvel
environnement dans une maison confortable, ou de savourer tout simplement
des vacances “gratuites”.
Il n'est pas nécessaire
d'être propriétaire pour confier son habitation à quelqu'un. Les locataires
peuvent aussi franchir le pas. Pas indispensable non plus d'habiter une
villa quatre façades avec grand jardin et piscine à la campagne. Un
appartement au centre ville, une petite maison de village méritent tout
autant d'être occupés et gardés en l'absence de leurs résidents habituels.
Côté gardien, il ne faut
pas spécialement être célibataire ou retraité pour proposer ses services.
Des couples, des amis, des familles peuvent se porter candidats à l'échange.
Disponibilité, rigueur et respect d'autrui sont indéniablement des qualités
à posséder. Les passionnés du jardin et les amis des animaux domestiques
seront certainement comblés par les nombreuses offres qui leur sont
proposées.
Taxistop conseille à ses
offreurs et demandeurs de toujours se rencontrer une première fois avant de
conclure un accord. C’est une manière idéale de faire connaissance, de
vérifier que tout convient et de régler tous les détails pratiques.
Le service de
gardiennage de maisons ne se limite pas à celui d'une banque d'offres et de
demandes. Lorsqu'un accord est conclu entre offreur et demandeur, il doit
être signifié à l'asbl. Celle-ci offre alors, en cas d'incident imprévu lors
du gardiennage, une assistance à ses membres. Par ailleurs, une assurance
exclusive contractée par l'association pour tous ses gardiens pourra
intervenir en cas de dégâts, dommages ou situations imprévues.
Toutes ces garanties
sont de nature à rassurer offreurs et demandeurs. En tout cas, ceux qui ont
goûté à cette expérience ne le regrettent généralement pas. Et la
renouvellent. Car au-delà des services échangés, il y a la rencontre et
parfois de véritables amitiés…
// JD
>>
‑Plus d'infos
au 070/22.22.92. ou sur
www.gardiennagemaison.be
Echanger des maisons |
Le principe est
très simple. Pendant que vous séjournez chez des gens, ceux-ci
habitent chez vous. Personne ne paye de loyer. Chacun passe des
vacances tout confort sans débourser d’argent pour la location.
Homelink International, organisation internationale d'échanges de
maisons, estime que chaque année, 12 à 16.000 familles échangent
leur habitation par son intermédiaire, beaucoup se croisant entre
deux continents. Parfois, l'échange porte sur des résidences
secondaires. Dans ce cas, l'échange peut se réaliser sur des
périodes différentes.
Cette
formule de voyage basée sur la confiance et la réciprocité rencontre
un succès croissant auprès de personnes de tous âges et de tous
milieux. Certes, l'aspect financier entre en ligne de compte dans ce
choix. Mais il n'est pas le principal. Loin des complexes
touristiques et des hôtels impersonnels, l'échange de maisons permet
de vivre des vacances authentiques dans des lieux de vie
confortables, intimes, et de visiter la région choisie dans les
meilleures conditions. Bien souvent, les vacanciers bénéficient des
moyens de transport de leurs hôtes (voiture, vélos…) ou de l'accueil
des proches, des voisins. Une manière très sympathique d'entrer en
contact avec autrui, de découvrir d'autres cultures et de passer des
vacances inoubliables. |
>> Infos:
Plusieurs
organisations proposent des échanges de maisons via leur site
internet. Parmi elles, Homelink International, a une expérience de
plus de 50 ans.
www.homelink.org
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