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Seniors (6 juin 2002)


 

Vieillir et rester autonome

En quoi consiste le vieillissement de l’organisme humain et quelles en sont les conséquences sur la qualité de vie et l’autonomie? Quelques conseils pour mieux vivre cette étape de la vie en toute autonomie.

Voir également ci-dessous :

Sous nos cieux, on vit de plus en plus longtemps et on vit mieux aussi. Le vieillissement en soi n’est pas une maladie mais on sait que l’organisme vieillissant riposte moins bien aux maladies (surtout chroniques) et la mortalité augmente avec le temps qui passe. D’où la tentation de lier intimement maladie et vieillesse. Les progrès de la médecine sont tels qu’ils permettent souvent d’avancer en âge dans des conditions relativement bonnes. Toutefois on ne peut complètement supprimer les maladies invalidantes ni enrayer totalement l’évolution défavorable des diminutions fonctionnelles liées à la sénescence : on n’a pas encore trouvé un véritable élixir de jouvence. Néanmoins, plus que leur vieillissement, c’est bien la perte de leur autonomie qui fait peur aux aînés. Or, il faut savoir que la perte d’autonomie, en dehors d’un accident ou d’une maladie, ne se manifeste pas brutalement. C’est peu à peu qu’elle s’installe sans que la personne prenne bien conscience de ses implications.

 

Préparer sa vieillesse

Les premières limitations physiques commencent par une perte d’énergie, de la fatigue ou une douleur et la frustration de ne plus pouvoir accomplir aussi aisément les gestes nécessaires à la vie courante. On n’ose plus grimper sur un escabeau, ni laver les vitres, on redoute les activités de longue haleine, on n’aime plus conduire, on a du mal à sortir des fauteuils, etc. Certains n’écoutent pas leur corps et se “ forcent ”, comme par exemple, bêcher le jardin alors qu’ils n’en ont plus vraiment la force. D’autres s’inquiètent exagérément et vivent dans un état d’inquiétude perpétuelle. Il existe une autre manière de réagir qui consiste à “ préparer ” sa vieillesse en s’informant, en se stimulant, en intégrant un aspect préventif à son existence. Tout d’abord, sans vouloir médicaliser à outrance, cela implique un suivi régulier de la santé par le médecin traitant sur le plan des vaccinations (comme la grippe à partir de 65 ans), du dépistage des cancers les plus fréquents (prostate, sein, colon), la poursuite du traitement hormonal substitutif à la ménopause pour les femmes. Il en va ainsi des problèmes d’ouïe, de la vue qui baisse, etc. Par ailleurs, chacun peut suivre les règles d’une vie saine qui repose sur une alimentation équilibrée et adopter des habitudes de vie favorables à la santé comme supprimer le tabac, limiter l’alcool. C’est dans ce cadre que l’activité physique joue un rôle important car on ne répétera jamais assez les bienfaits que peuvent généralement apporter diverses activités physiques comme la marche, la natation, la gymnastique douce, le vélo (1), mais aussi utiliser les escaliers plutôt que les ascenseurs, faire ses courses à pied (avec un caddy, par exemple, pour ne pas se charger les bras), etc. L’ensemble de ces gestes aide à garder une précieuse mobilité. Rappelons que l’exercice physique prévient l’ostéoporose, améliore la force musculaire, renforce les ligaments, aide à garder un bon équilibre. Il permet donc de diminuer le risque de chute et de fractures, grandes pourvoyeuses de perte d’autonomie (comme la fracture du col du fémur, hélas trop répandue).

Les adaptations concernent aussi le lieu de vie. On peut le réorganiser en fonction de ses réels besoins : mieux éclairer les couloirs et les escaliers, choisir des sièges mieux adaptés. Le but est de se faciliter la vie à tous points de vue. Par exemple utiliser plutôt des aliments surgelés que des boîtes de conserve qu’on n’arrive pas à ouvrir, ranger ses clés ou les lunettes à un endroit fixe plutôt que de parcourir tout le logement à leur recherche, tenir un agenda pour contrecarrer les soi-disant “ pertes de mémoire”. En bref, il s’agit d’opérer de petits changements en réponse à ceux de notre corps. Se dire que “ c’est l’âge ”, sans penser à voir plus loin, c’est prendre le risque, petit à petit, de laisser s’installer diverses déficiences et de mettre des freins à l’autonomie. Pourtant, adopter une autre tournure d’esprit, acquérir de nouveaux réflexes permet de garder une bonne qualité de vie. Par exemple, on peut se dire que si on a parfois un équilibre déficient, il faut ôter de son chemin tout ce qui risque d’entraîner une chute et que, par ailleurs, une canne peut apporter un soutien !Ou plus prosaïquement que si on n’arrive plus à entretenir son logement, il ne faut pas hésiter à se faire aider.

Il est certain que, même à un âge avancé, il n’est jamais trop tard pour faire un effort, soit pour améliorer sa santé, soit au moins pour éviter qu’elle ne se dégrade trop rapidement. Car prendre en mains sa santé et vivre selon une bonne hygiène de vie permet de rester autonome plus longtemps chez soi.

Elisabeth Hubert

(1) Sports Seniors propose au sein de ses clubs des activités adaptées au rythme des seniors

Tél : 02/246.46.78


 

L’UCP et le projet “Autonomie”

Réunis en congrès le 24 novembre 2001, les responsables UCP ont exprimé leur volonté d’œuvrer collectivement pour un monde plus juste et plus harmonieux. La poursuite de ce but implique que les aînés se positionnent en citoyens actifs et responsables mais aussi qu’ils puissent exercer pleinement leurs droits et apporter aux autres le meilleur d’eux-mêmes. Or, cela ne peut se faire que si chacun conserve l’autonomie lui permettant de rester présent à la société. Cette question de l’autonomie est précisément devenue le thème mobilisateur de l’UCP pour les deux années à venir. Concrètement, au sein des régionales de l’UCP, des petits groupes se réunissent dans le but de détecter les problèmes concernant l’autonomie des aînés, de proposer des solutions et d’agir en concertation avec les autres groupes sociaux. La matière est vaste et recouvre la santé, le logement, les ressources financières et autres, la mobilité, l’accès à la culture et à l’information, etc.

Si vous souhaitez de plus amples informations, vous pouvez contacter l’UCP de votre région ou le site de l' Union Chrétienne des Pensionnés


Une nouvelle brochure

Chaque individu se rattache à un environnement familial, social et personnel. Partant de ce constat, l’Union Chrétienne des Pensionnés nourrit le projet d’aider les personnes âgées à vivre le plus longtemps possible dans leur milieu de vie habituel. Par le biais notamment de plusieurs brochures, l’UCP veut donner les moyens aux aînés de rester chez eux aussi longtemps qu’ils le souhaitent et ce dans de bonnes conditions. Une première brochure vient d’être publiée et s’intitule “ Vieillir et rester autonome - Approche psycho-médicale ”. Elle a pour but d’informer les aînés sur le vieillissement et surtout d’apporter des conseils de prévention ainsi que de nombreuses informations pratiques dans l’optique de préserver son autonomie. Elle coûte 3 euros (+ 1 euro de frais de port).

Vous pouvez vous la procurer : soit en versant la somme au compte 799-5500203-14 de l’UCP en mentionnant comme référence 004 - soit en vous adressant au secrétariat de votre régionale UCP à la même adresse que votre mutualité.

 

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