Handicaps
(21 avril 2011)
Les pages d’En Marche se sont souvent ouvertes aux activités, aux combats et
projets d’Altéo (mouvement social de personnes malades, valides et
handicapées). Aujourd’hui Altéo a 50 ans. C’est l’occasion d’offrir une
place toute spéciale à l’association, aux personnes qui la composent,
malades, handicapées, invalides ou simplement touchées et convaincues de la
justesse et de l’utilité de ce mouvement social particulier.
50 ans de vie partagée,
50 ans de combats communs!
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Altéo |
On peut affirmer
que le temps passe vite quand on vit un projet commun et qu’on
poursuit ensemble des objectifs convergents. Cela fait 50 ans qu’au
sein de la Mutualité chrétienne a été semée, a germé et a fructifié
l’idée de permettre aux personnes porteuses d’un handicap, aux
malades chroniques ou aux invalides de s’associer. Tous les jours,
nous ne pouvons que nous féliciter d’avoir permis cette dynamique
tellement importante pour les combats que nous portons ensemble.
Altéo combine un
multitude d’aspects, de couleurs et d’éclairages particuliers. Ils se
déclinent tant dans des activités de loisirs, de détente, qu’au cœur d’un
lobbying politique ou encore sur le terrain du sport et des séjours de
vacances. Quel que soit l’âge, le handicap, le degré d’invalidité des
personnes, Altéo s’offre comme un lieu d’épanouissement. Les textes qui
suivent le décrivent dans le détail. Lisez, et qui sait vous aurez peut-être
aussi l’envie de participer, de vous investir aux côtés des membres de cette
association d’éducation permanente.
Pourquoi
un engagement fort
de la Mutualité chrétienne?
Les personnes les plus
fragilisées sont nos VIP, nos Very Important Person. La Mutualité met en
pratique cette conviction au travers des services de remboursement, au
travers des positions défendues à l’INAMI, au travers des structures qu’elle
soutient, etc. Car, nous savons que, sur les épaules de ce public, reposent
les plus grandes charges et coûts de soins de santé.
Mais l’utilité d’un
mouvement tel Altéo ne se limite pas au domaine des soins. Les questions qui
sont portées par le mouvement dépassent le secteur de la santé.
Enseignement, logement, emploi, formation… : dans tous ces domaines,
l’autonomie et l’intégration des personnes représentent des enjeux
importants.
La
nécessité d’un mouvement fort
et autonome!
Les personnes porteuses
d’un handicap, malades chroniques ou invalides sont acteurs de la société,
de manière pleine et entière. A ce titre, nous devons promouvoir une
organisation de la société qui permette leur participation active et
indépendante.
Le mouvement Altéo –
sans aucun doute la plus grande association de patients en Belgique – occupe
une place importante dans la maison “mutualité chrétienne”. Altéo veille, au
quotidien, à interpeller les structures de la mutualité sur les spécificités
des personnes qui le composent.
Plus fondamentalement
encore, Altéo poursuit son propre chemin. C’est sans doute une des grandes
caractéristiques des mouvements et associations du monde chrétien et des
associations proches de la mutualité: chacun a le droit à s’exprimer et
possède une liberté de projets et de développements, dans un stricte respect
de ses dynamiques propres.
Merci par
milliers!
Les milliers d’individus
qui ont fait et font vivre le mouvement au quotidien depuis 50 ans, par leur
investissement, par les heures et jours offerts doivent être remerciés 50,
500 ou 5000 fois.
Les centaines de
travailleurs qui s’investissent tous les jours à leurs côtés, tous ces
hommes et ces femmes sont aussi des bâtisseurs de solidarité. A tous, au nom
de la Mutualité chrétienne, bon anniversaire et longue vie!
// Alda Greoli,
Secrétaire nationale de la MC
Un ancrage local, une multitude d’activités
Fort de
ses 120 groupes locaux répartis au sein de 14 régionales, de ses dizaines de
permanents et de ses centaines de volontaires, Altéo est un mouvement social
qui bat au rythme de ses nombreuses activités de loisirs, d’entraide et de
sensibilisation.
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Altéo |
Briser l’isolement des personnes handicapées: tel était le but
premier des groupes locaux créés il y a 50 ans à l’initiative de
l’Association chrétienne des invalides et handicapés (ACIH).
De rencontres en rencontres, très vite, l’expression artistique
- via la peinture, la poterie, l’art floral, notamment - fut le
prétexte à se retrouver régulièrement. Aujourd’hui encore, ces
ateliers créatifs rencontrent un franc succès. Ils représentent
un moyen d’expression personnelle, de valorisation et d’ouverture au
monde, que le mouvement n’hésite pas à mettre en valeur lors
d’expositions.
A côté de ces ateliers
créatifs, les groupes proposent aussi quantité d’activités culturelles
et de loisirs où la rencontre et la convivialité sont toujours au
rendez-vous : repas festifs, excursions, visites, balades guidées,
initiation à internet… Mais la réflexion, l’information et l’action
militante ne sont jamais bien loin: conférences-débat sur des sujets
touchant au handicap ou à la maladie, actions de sensibilisation au handicap
dans les écoles, groupes de travail sur la maladie chronique, démarches de
revendications auprès des pouvoirs locaux sur l’accessibilité des bâtiments…
“Ces groupes sont la force vive du mouvement, explique Nancy De Fauw,
animatrice Altéo en Hainaut oriental. Ce sont des lieux précieux pour nos
membres, où se discutent les difficultés de vie, où s’échangent des
pratiques, des expériences, où se créent des revendications, où se forment
aussi les militants de demain…”, poursuit-elle avec enthousiasme.
Une
solidarité de proximité
Depuis une vingtaine
d’années, le mouvement a tissé aussi un formidable réseau d’entraide
de proximité. Grâce à l’investissement de volontaires prêts à donner de leur
temps, les personnes malades ou handicapées peuvent ainsi bénéficier d’une
aide pour des petites choses de la vie quotidienne (démarches
administratives, courses, petites réparations…) et d’un transport accompagné
pour leurs déplacements (visites chez le médecin ou à l’hôpital,
activités...). Altéo est d’ailleurs toujours à la recherche de nouveaux
volontaires pour répondre à une demande sans cesse croissante.
Des
séjours de vacances accompagnés
Le volontariat est
également au cœur des quelque 60 séjours de vacances, stages sportifs
et pèlerinages que propose chaque année Altéo aux personnes malades,
handicapées et à leur famille. “Plus que toute autre, ces personnes,
qu’elles soient jeunes ou moins jeunes, en famille, en couple ou seules, ont
besoin de rompre avec leur quotidien, de changer d’air, affirme-t-on à l’ASBL.
Pourtant l’inaccessibilité des sites et le besoin d’accompagnement rendent
souvent difficiles ces moments d’évasion et d’épanouissement personnel.
Quelles que soient les destinations et formules, nos séjours sont adaptés
aux besoins de chacun. Ils sont encadrés par des professionnels et des
volontaires qui contribuent, par leur engagement solidaire, à l’ambiance
conviviale”
Du sport
pour tous
Autre dessein d’Altéo :
l’intégration de tous par le biais du sport. Pour mettre celui-ci à la
portée de tout un chacun, dans les meilleures conditions possibles tout en
garantissant une sécurité maximale, le mouvement a créé, en 1978, l’Essor.
Ce dernier s’est associé à deux autres fédérations pour créer, 22 ans plus
tard, la FéMA, Fédération multisports adaptés, qui vise à la fois la
pratique du sport de loisirs et l’intégration. Actuellement, une
cinquantaine de cercles sportifs s’adressent aux adultes et enfants
ne pouvant, en raison de leur handicap ou de problèmes de santé, s’intégrer
dans un cercle sportif pour valides. La fédération a choisi la logique de
proximité plutôt que celle basée sur la spécificité du handicap. C’est
pourquoi les cercles regroupent des personnes vivant des situations de santé
et de handicap fort variées. Des sous-groupes se créent alors de façon à
proposer les disciplines et activités sportives qui conviennent à chacun.
“Le fait de participer à la vie sociale et de s’impliquer dans la vie
associative par le biais du sport est également très valorisant”,
conclut Sylvie Petit, conseillère technique à l’Essor.
// Joëlle Delvaux
>> Pour en savoir plus
sur les activités d’Altéo,
contacter votre mutualité régionale ou surfer sur
www.alteoasbl.be
Peut-on être handicapé et heureux?
Quand
les valides parlent des personnes handicapées, il est le plus souvent
question de problèmes, de souffrances, de prise en charge, et finalement de
rejet ou… de compassion au point de se poser la question: cette vie,
“vaut-elle la peine d’être vécue?” Oui, bien sûr, répondent la majorité des
personnes handicapées.
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La vie d’une personne handicapée, même si ce handicap est sévère,
ne s’arrête pas au handicap.
Mais les valides
sont aveugles(!) comme le résume si bien Charles Gardou, professeur
à Lyon(1). “Le handicap, écrit-il, est une
situation de privation de liberté, variable selon le degré de
gravité de la déficience…” mais aussi une situation liée “aux
entraves d’un environnement colonisé par les “bien portants”. Il ne
touche donc pas uniquement le corps ou l’esprit : il affecte la
liberté de la personne. Etre handicapé, c’est encourir la menace
d’être déterminé par sa seule blessure et soumis, par celle-ci et
par le comportement des autres, à des formes de captivité et
d’asservissement”.
La “privation de
liberté” dont parle Charles Gardou tient d’abord à “un manque de
reconnaissance”. Le discours dominant est de dire que les personnes
handicapées font partie de notre société… tout en les tenant à distance.
Paradoxalement “tout en étant dans la société, on a du mal à trouver
notre place” explique une personne handicapée.
Dans une
société de la perfection
Bien sûr, quand le corps
vous trahit et ne répond pas à votre envie de se mettre en marche, de
prendre un objet ou de s’exprimer, il y a bien des raisons de perdre
confiance en soi. Surtout dans la société actuelle où la réussite
individuelle comme l’idéal de perfection physique sont les conditions d’une
bonne intégration sociale. L’image contemporaine du corps parfait
s'accommode mal du handicap. Il est donc important de se déculpabiliser par
rapport à ses propres défaillances, d’autant plus que ce sont bien souvent
“les autres”, les valides, qui contribuent à accroître ce sentiment d’une
vie difficile. “Quand je suis seule dans mon appartement, quand je ne
suis pas mis en compétition avec des valides, je me sens très bien”,
affirme une invalide.
Douloureuse relégation
C’est un fait, la
majorité des personnes handicapées ressentent douloureusement les
stratégies d’évitement, l’indifférence, la réprobation, le placement dans
des lieux dits “spécialisés”. Et les développements récents dans le cadre du
diagnostic prénatal ne laissent pas présager des évolutions meilleures.
Certes les progrès dans le diagnostic prénatal permettent de dépister la
plupart des anomalies du fœtus et d’espérer le développement de nouvelles
thérapeutiques. Mais elles éveillent aussi de nouvelles craintes du fait de
permettre une sélection des fœtus en fonction de leur “normalité”. Le fait
que la majorité des fœtus portant un handicap, parfois simplement probable
ou sans grande gravité, soient de plus en plus souvent éliminé, ne
contribue-t-il pas à développer une image négative du handicap et de la
personne handicapée? Et dans quelques années, qu’en sera-t-il des personnes,
de plus en plus nombreuses, handicapées à la suite d’un accident?
Transformer ce qui peut l’être
Handicapés et valides,
réunis dans le mouvement Altéo, sont bien placés pour rendre compte des
difficultés que rencontrent les personnes handicapées dans leur vie
quotidienne et comprendre l’angoisse qui surgit au moment où les parents
apprennent que leur enfant est porteur d’un handicap. Ils savent
d’expérience la réalité d’un handicap moteur, visuel, auditif, psychique… et
ses répercussions dans leur vie quotidienne. Ils savent aussi que, dans la
diversité des situations à affronter, chacun d’eux peut trouver à sa manière
les moyens de se libérer. Non pas seulement en “acceptant son handicap”,
mais en trouvant l’équilibre entre “l’acceptation de l’inéluctable, et
notre capacité à transformer ce qui peut l’être”.
De nombreux témoignages
le confirment: la personne handicapée est heureuse si on lui donne les
moyens de s’épanouir dans la société et non simplement dans des espaces
réservés. Depuis trop longtemps les personnes handicapées ont dû s’adapter à
la société. Aujourd’hui, c’est à la société de s’adapter pour leur permettre
de mener une vie de citoyen. La personne handicapée demande à être davantage
reconnue qu’aimée ou assistée.
// Christian Van Rompaey,
Président de la commission éthique d’Altéo
(1) “Le handicap par ceux qui le vivent” - Sous la direction
de Charles Gardou -Ed. Eres, 2009.
Un travail politique pour “changer le monde”
“Changer le monde commence par se changer soi-même” chante Keny Arkana,
jeune rappeuse engagée, dans l’album “Entre ciment et belle étoile”(1).
Cette phrase résume bien le sens du travail politique d’Altéo. Celui de la
défense des droits des personnes malades, invalides et handicapées, au
départ des membres eux-mêmes, de leurs vécus, de leurs points de vue.
Altéo mène l’action politique avec ses membres, en s’appuyant sur leurs
situations et expériences de vies.
Ils apportent leurs
compétences et expertises au sein des instances, commissions et groupes de
travail. Qu’il s’agisse des orientations du mouvement à définir, des actions
à mener, des thèmes de campagne à choisir ou encore des revendications
politiques à formuler, l’ASBL a ce souci constant de la participation.
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Altéo |
Si l’objectif du
travail politique est le changement concret de la société, le
processus d’élaboration de ce travail est également primordial. En
s’engageant sur cette voie, les personnes concernées acquièrent
l’expérience du travail collectif, engrangent des connaissances,
développent des capacités de prise de parole politique et deviennent
ainsi des citoyens actifs et militants. Ce travail permet de réelles
avancées sur le terrain.
Un vaste
champ d’interventions
Parmi les actions
politiques, deux aspects du vivre ensemble mobilisent principalement les
énergies au sein d’Altéo.
►
L’accessibilité et la mobilité
Altéo a pour objectif de
favoriser l’intégration des personnes à mobilité réduite. Pouvoir accéder à
la culture, à l’information, à l’emploi, pouvoir utiliser les transports en
commun comme tout un chacun et accéder aux bâtiments publics font partie de
ses combats.
► Les politiques en matière sociale et de santé
Un plus grand accès aux
soins de santé pour les malades chroniques, l’amélioration du statut
d’invalide, les revenus et l’emploi des personnes malades et handicapées...,
Altéo reste attentif à l’évolution des législations sociales et en informe
régulièrement ses membres. Tout ce travail politique se mène en étroite
collaboration avec les différents services de la MC.
Altéo se positionne donc
comme un acteur de la politique sociale et de santé et déploie différents
moyens pour assurer ce rôle:
►
sensibilisation,
information et relais vers le grand public, les administrations et les
pouvoirs publics, des difficultés et attentes des personnes malades,
invalides ou handicapées;
►
organisation de
campagnes de communication et d’information pour changer les mentalités et
lutter contre les préjugés;
►
veille et
militance pour des changements positifs dans les politiques et législations;
►
vigilance
vis-à-vis des évolutions de la société qui peuvent engendrer de nouvelles
discriminations.
Les années à venir
seront marquées par l’adoption, par notre pays, de la Convention de l’ONU
relative aux droits des personnes handicapées. Véritable moteur de
changement des mentalités, cette Convention renforce l’obligation des
entités fédérées d’inclure les personnes handicapées dans la société. Penser
le handicap de manière transversale, renforcer les dispositifs de non
discrimination, respecter et garantir l’autonomie ainsi que les choix de vie
des personnes handicapées ainsi que leur participation dans les processus de
décision, constituent autant d’enjeux que la Belgique se doit de mettre à
l’agenda.
La crise économique,
l’instabilité politique de la Belgique et les contraintes budgétaires
assombrissent l’avenir du pays et mettent le système de protection sociale
en péril. Pourtant, sans les transferts liés à la sécurité sociale, c’est
près de 40% des Belges qui vivraient sous le seuil de pauvreté
(2). Altéo doit rester vigilant.
// Sebastián Franco
et Emilie Desmet
(1)
Paroles de Keny Arkana, “Entre les lignes : clouée au sol”, Entre Ciment et
Belle Etoile, Because Music, 2006.
(2) Trimestriel “ Parlons-en” n°41, AWIPH,
janvier-février 2010.
Quelques moments-clés pour Altéo |
1955
Une vingtaine de
bénévoles qui accompagnaient des malades lors des pèlerinages à
Lourdes jettent les bases de La Fraternelle Joseph Cuypers, qui
deviendra plus tard le service de l’aide aux malades de la MC.
|
1960
Au sein du
Mouvement ouvrier chrétien, des mutualistes et syndicalistes
décident de créer, au sein de la Mutualité chrétienne, des
“groupements d'invalides” qui prendraient en mains la défense de
leurs intérêts. |
1961
Assemblée
constitutive de l’Association chrétienne des invalides et handicapés
(ACIH) qui prendra le statut d’asbl deux ans plus tard. Grâce à
l’appui des services sociaux mutualistes, l’ACIH jette les bases
d'un réseau de groupes locaux et régionaux. |
1965
L'octroi d'une
indemnité minimale d'invalidité est obtenue grâce à l’ACIH. |
1966
La Fraternelle
multiplie les pèlerinages et lance les premiers séjours de vacances.
|
De 1966 à 1974
L’association
soutient une quinzaine de projets d’ateliers protégés dans un but
d'intégration sociale et professionnelle des adules handicapés. |
1973
En congrès à
Liège, l’ACIH réclame une politique planifiée de centres
d’hébergement pour les personnes handicapées mentales. La réflexion
porte aussi sur le logement individuel destiné aux personnes à
mobilité réduite. La même année, s'ouvre la première maison de
vacances mutualiste adaptée au public des personnes confrontées à la
maladie ou au handicap: le domaine de Nivezé à Spa. |
1981
L’année
internationale des personnes handicapées donne lieu à la publication
d'un livre blanc à laquelle l’ACIH participe activement. |
1987
Lors de son
25ème anniversaire célébré à Mons, le mouvement décide de relever
deux défis d'envergure: l'ouverture à l'Europe et les nouvelles
technologies de l'information. Dans les années 90, l'ACIH multiplie
les formations à l'informatique et s'investit dans des programmes
européens et initiatives novatrices tels que les centres de
télétravail. |
1992
A Butgenbach, le
congrès européen de l’ACIH invite chacun à jouer un rôle de citoyen
responsable. Deux axes de réflexions sont approfondis: l'emploi et
l'accessibilité. |
De 1996 à 2003
le 21 juin,
déclarée journée de l’accessibilité par l’ACIH, est chaque année le
théâtre d’actions pour une accessibilité dans les communes. |
2002
Pour ses 40 ans,
le mouvement transforme le Palais des expositions de Namur en un
“village de l'intégration”. Ses 10 quartiers forment un
véritable kaléidoscope des domaines-clé qui mobilisent l'ACIH. |
2003
L'ACIH et le
service de l'aide aux malades de la MC unissent leur destinée. L'ACIH-AAM
a pour ambition de créer un mouvement plus fort, plus ouvert, plus
solidaire entre personnes handicapées, invalides, malades et
valides. Première réalisation concrète: son magazine “entrevoi”.
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2007
L'ACIH-AAM
devient Altéo (en référence à l’altérité). Un changement de nom mais
une fidélité aux valeurs fondamentales du mouvement: le souci de
l'autre, de son mieux-être et de son inclusion sociale... |
Venez faire la fête le samedi 14 mai à Ciney!
“La
différence n’est pas rose, osons lui donner des couleurs”:
tel est le slogan de la grande fête qu’Altéo organise pour ses 50 ans. Ce
slogan reflète bien la vie du mouvement et de ses membres : s’il n’est pas
tous les jours facile de vivre avec un handicap ou une maladie, les
personnes essaient quotidiennement de dépasser leurs limites. C’est cette
force de se dépasser soi-même qu’Altéo célèbre à Ciney Expo,
le
samedi 14 mai
prochain, de 10h à
18h30.
De nombreuses activités,
ordinaires et extraordinaires, seront proposées:
>
activités sportives :
initiation à la spéléologie et au para-moteur, football en chaise, parcours
de cordes…
>
activités d’expression culturelle :
groupe de rock de personnes handicapées mentales, pièces de théâtre sur
la réalité du handicap, sketches, expositions de photos, de caricatures,
d’artisanat…,
>
démonstrations
d’innovations et de techniques d’adaptation pour les personnes malades et
handicapées.
Au
programme également :
►
9h30 - 16h :
journée d’étude sur “l’emploi des personnes malades et handicapées” (sur
inscription).
►
11h30 - 13h30 :
célébration officielle du 50ème anniversaire d’Altéo par
Jean-Pierre Yernaux et Philippe Bodart, respectivement Président et
Secrétaire général d’Altéo et Alda Gréoli, Secrétaire nationale de la MC.
Présentation du film réalisé par Altéo: “Ligne(s) de Vie”.
►
14h - 16h :
débat sur “enseignement et handicap” avec JM Longneau, philosophe aux
FUNDP et Gh Magerotte, professeur émérite de l’Université de Mons.
►
16h30 - 17h:
chorégraphie de cyclodanse.
►
17h : concert
de Marka.
Pour rejoindre Ciney
Expo, des bus au départ de chaque région sont accessibles aux membres d’Altéo
sur inscription. Des navettes emmèneront aussi les visiteurs à Ciney Expo
(rue du Marché Couvert 3) au départ de la gare de Ciney.
>> Plus d’infos :
02/246.42.26
•
www.alteoasbl.be
•
www.osonsdescouleurs.be
En partenariat avec
Dexia, Groupe Arco, EPC-Familia et CBC.
Avec le soutien de la Communauté française, la Région Wallone, la Région
Bruxelles-Capitale et la Loterie Nationale.
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