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Société Familles (1er novembre 2007)



 

La santé derrière les barreaux

Au 1er mars 2007, 10.008 détenus en Belgique étaient répartis entre 34 prisons, ce qui dépasse de loin les capacités d’accueil. Des voix s’élèvent pour dénoncer les conditions de détention de ce nombre croissant de détenus. Qu’en est-il des soins de santé en prison? Un prisonnier est-il considéré comme n’importe quel patient?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La prison de Forest.

 

La loi reconnaît aux personnes incarcérées le droit de recevoir des soins équivalents à ceux dispensés dans la société libre. Mais, au moment de son incarcération, le détenu quitte le système de l’assurance soins de santé obligatoire (INAMI) et passe sous la tutelle du Ministère de la Justice. Or, ce transfert de compétences aurait pour conséquence un manque structurel de moyens et une priorité donnée au sécuritaire par rapport au sanitaire, comme le dénoncent la Ligue des droits de l’Homme et l’Observatoire international des prisons qui demandent que la gestion de la santé des prisonniers reste une compétence du Ministère fédéral de la Santé, ce que recommande d’ailleurs le Conseil de l’Europe.

Que la sécurité prime régulièrement sur la santé, c’est également ce que déplore le Docteur Gaëtan de Dorlodot, directeur médical à la prison de Saint-Gilles. “Une hospitalisation ou un examen à l’extérieur de la prison, par exemple, doit se faire sous la surveillance de plusieurs gardiens et d’un corps de police. Un nombre élevé de ces sorties est annulé par manque de personnel.” Résultat ? Des diagnostics trop tardifs, des maladies qui ne sont pas dépistées à temps et entraînent des complications. “En ce qui me concerne, dit-il aussi, je ne fais pas de différence entre un patient prisonnier ou un patient libre”.

De manière générale, dans les prisons belges, l’état de santé des détenus est dramatique. C’est en tout cas l’avis de Manuel Lambert, coordinateur de la Commission prison de la Ligue des droits de l’Homme. Personnel soignant insuffisant, mauvaises conditions d’hygiène, surpopulation, toxicomanie et comportements à risque (sexualité non protégée, tatouage, échange de seringues) ont un effet catastrophique sur l’état sanitaire de la population carcérale. Delphine Paci, présidente de la section belge de l’Observatoire international des prisons, cite des situations dramatiques: une détenue malade en phase terminale, qui ne pèse plus que 35 kg mais qu’on refuse de libérer, des délais d’attente insupportables pour certains soins, parfois 10 jours pour être plâtré, 15 pour voir un dentiste. Elle rappelle aussi qu’une consultation moyenne, en prison, ne dure que 6 à 7 minutes.

 

Prise

en charge

des détenus déficients mentaux

Sur ce point, tout le monde est d’accord: l’accueil des détenus nécessitant des soins psychiatriques est catastrophique. A nouveau, la Belgique ne suit pas les recommandations du Conseil de l’Europe, selon lesquelles “les aliénés ne doivent pas être détenus en prison”. D’un point de vue légal, un inculpé qui n’est pas jugé responsable de ses actes doit en effet être interné (et non emprisonné) et faire l’objet d’un traitement spécifique. Or, les places en établissements de défense sociale ne sont pas assez nombreuses. Résultat: on garde ces détenus déficients sur liste d’attente dans les annexes psychiatriques des prisons, où le personnel soignant est insuffisant et où le seul traitement consiste en l’administration massive de neuroleptiques.

Là encore, on se borne à prescrire des quantités de médicaments, sans beaucoup de considération pour la détresse de ces détenus, à tel point que certains médecins parlent de “médecine de guerre” ou pire de “médecine vétérinaire” quand ils évoquent leur travail en prison.

 

Les prisonniers issus d’une population déjà fragilisée

On pourrait pourtant avoir le sentiment que les détenus sont très bien suivis: 10% d’entre eux consultent le médecin tous les jours! Sans doute parce que la visite médicale est avant tout une occasion de sortir de la cellule, et d’être écoutés, pris en charge. Sans doute, aussi, parce que les soins sont gratuits. Gaëtan de Dorlodot souligne que de nombreux détenus arrivent déjà en très mauvaise santé en prison. “En effet, beaucoup viennent de milieux défavorisés où l’on n’a pas accès au système médical et où les mauvaises habitudes sanitaires sont courantes, reconnaît Manuel Lambert. Mais cela oblige à se poser la question: qui sont les individus qui arrivent en prison? Et aussi: quel est l’accès des populations défavorisées aux soins de santé?”

Selon la Fédération des maisons médicales, “la prévalence des maladies infectieuses (notamment SIDA, hépatites virales et tuberculose) est estimée 5 à 10 fois plus importante que dans la population tout venant”, avec un réel problème de contagion dans un lieu aussi densément peuplé. Une autre question préoccupante est celle de la toxicomanie. Certes, beaucoup de détenus sont déjà dépendants de la drogue au moment de leur incarcération, quoique 6% des détenus, d’après Manuel Lambert, feraient leur première expérience avec la drogue en prison. En tout cas, le stress lié à la détention ne les aide certainement pas à arrêter.

M. Friedberger, psychologue chez Capiti, structure spécialisée dans l’aide aux détenus toxicomanes, rencontre au parloir ceux qui le souhaitent. Il rappelle que le psychologue n’est qu’un des piliers de la désintoxication; il peut agir en soutenant le détenu mais pas l’empêcher de se procurer de la drogue. Or, on sait que celle-ci, notamment le haschisch, circule largement en prison. 

Et que dire des drogues “légales”? Raphaël Piotto, infirmier pendant deux ans à la prison d’Andenne, déplore la grande consommation de médicaments qui est faite en prison. “Parfois par compassion, parfois par découragement face à un détenu insistant, les médecins ont tendance à prescrire énormément d’anxiolytiques et de somnifères”, regrette-t-il.

 

Médecine “de guerre” contre détresse humaine

La vraie question serait peut-être bien celle-ci: peut-on, avant toute chose, parler de santé en prison? Comme le souligne la Fédération des maisons médicales, peut-on dire, de personnes privées de leur liberté, qu’elles sont “en bonne santé”? Ce n’est pas évident quand on sait que la santé dépend aussi de tous ces facteurs absents du milieu carcéral: équilibre physique et mental, entourage bienveillant, choix de vie positifs et constructifs, etc.

Il existe pourtant une manière plus humaine d’envisager la détention de personnes condamnées. Le Conseil de l’Europe recommande, pour sa part, la construction d’établissements pénitentiaires plus petits, semi-ouverts (où les prisonniers peuvent sortir pour travailler par exemple), de type communautaire ou familial. On sait que dans ces établissements, les tensions entre détenus sont moins fortes, et la consommation de drogue moins importante. “Mais une fois de plus, on fait strictement l’inverse, déplore Manuel Lambert. On construit d’énormes complexes pénitentiaires, comme à Ittre et à Andenne, très modernes mais totalement déshumanisés. De toute façon, face à la surpopulation dans les prisons, il n’y a que deux solutions: construire plus de prisons… ou condamner moins de gens”

En attendant, des médecins, des psychologues et des infirmiers travaillent, chaque jour, pour permettre aux prisonniers de garder ou de récupérer une santé convenable. Et tentent de le faire avec impartialité. Car comme le dit Raphaël Piotto, “nous ne sommes pas là pour juger une deuxième fois”.

Dominique Laroche

 

Visite à la prison de Saint-Gilles

Le Dr de Dorlodot me fait franchir une grille, puis une autre. Je le suis dans ce dédale, couloir après couloir, contrôle après contrôle. Nous croisons des gardiens, des détenus habillés en blanc. Ceux-ci ont un travail qui leur permet de circuler en dehors de leurs cellules. L’ambiance est relativement calme, et le médecin, jovial, échange des plaisanteries avec les surveillants.

Il me fait visiter une cellule. Un coup d’œil suffit à imaginer ce que peut être la vie dans un espace aussi réduit. 12 m2, une porte en métal, une grille sur la fenêtre, une télé (pour 20 euros par mois) et un coup de fil de cinq minutes tous les deux jours. Je lève les yeux vers les étages supérieurs; le long des cellules court une galerie protégée par une simple rambarde. Gaëtan de Dorlodot me confie qu’il n’est pas rare qu’un prisonnier enjambe la rambarde. En prison, les suicides sont fréquents: le taux de suicide y est 10 fois plus élevé que dans la population libre.

La violence, de manière générale, est constante. Y compris celle perpétrée par certains gardiens, et y compris les violences sexuelles. Gaëtan de Dorlodot m’explique avoir récemment soigné un détenu qui s’était fait tabassé par d’autres détenus dans les douches. On ne traite pas que des rhumes et des otites ici…

D.L.

 

A lire:

“Santé et prison, une équation insoluble?”, Santé Conjuguée n°22, octobre 2002, édité par la Fédération des maisons médicales, disponible sur le www.maisonmedicale.org ou à commander au 02/514.40.14.

Les recommandations du Conseil de l’Europe sont en ligne sur le site http://assembly.coe.int

 


 

“Un parent en prison…

des enfants le vivent”

Si la Belgique compte quelque 10.000 détenus, autant d’enfants sont concernés par la prison, parce que leur père ou leur mère est incarcéré. Le chiffre est impressionnant mais ne dit encore rien de la souffrance et de la complexité des situations. Par trop oubliés, ces enfants en difficulté posent une question de société. Celle du soutien qui leur est accordé, celle de l’avenir qui se construit pour eux…

 

 

 

 

 

 

Dessin réalisé dans le cadre

des visites spécifiques enfants-parents

organisées en tri-lieux par le Relais enfants-parents.

 

Les enfants de Didier se désespèrent de voir sortir leur père. Ils grandissent, devenant adolescents et jeunes adultes tandis que leur père est toujours en prison. Lors des visites, sa fille lui réchauffe souvent les mains. Elle se fait du souci pour ses mains, écorchées par le travail qu’il s’acharne à accomplir, parce que le travail est rare en prison, et qu’il lui donne quelques ressources pour leur offrir des cadeaux à Saint-Nicolas, leur payer le coiffeur…  Son fils, il tente de l’encourager à trouver un emploi, il lui donne quelques pistes, des recommandations; il aimerait aller à son lit le matin pour le réveiller, le secouer. De sa cellule, il lui arrive d’entendre des rires d’enfants; entouré de silence, il pense aux siens.

Jessica et Axel sont tous deux détenus. Ils ont deux fils qui, faute de pouvoir habiter avec leurs parents, vivent dans une institution. Les enfants voient leur maman, en dehors de la prison, dans un lieu aménagé pour. Le trajet qui les y emmène chacun de leur côté est marqué par la crainte, par le stress que cela ne se passe pas bien. Le temps de la visite semble un temps trop court pour s’apprivoiser. Il est dense, intense d’émotions qui se bousculent. Il faudra tout le long de la visite pour que l’ainé se rapproche de Jessica, l’embrasse à la sauvette. Elle ne veut pas pleurer sinon “qui va relever qui?”, dit-elle dans un sanglot sur le chemin du retour vers la prison.

Ces moments de vie, la caméra de Bernard Bellefroid les a sortis de l’ombre, dans “Pourquoi on ne peut pas se voir dehors quand il fait beau?”. Avec l’aide financière du Fonds Houtman, le réalisateur dévoile ces relations endommagées entre enfants et parents détenus (1). Des relations qui parfois sont rompues, interrompues - un peu moins de la moitié des enfants dont le père est emprisonné ne le voient pas -. Des relations à soutenir.

 

“L’autre peine”,

celle des fils ou filles de …

Les répercussions de l’incarcération d’un parent sont nombreuses. “L’agir délinquant d’un parent engage nécessairement la destinée de l’entourage”, remarquent les auteurs d’une recherche-action également initiée par le Fonds Houtman (2). Cela se marque au niveau financier entre autres. La famille se précarise, combinant baisse des ressources financières et dépenses supplémentaires occasionnées par la détention. Les déplacements pour les visites pèsent parfois lourd dans le budget. La vie sociale est également bousculée. Souvent isolement, stigmatisation atteignent la famille. Et puis il y a des conséquences plus intimes pour les enfants qui vivent une séparation souvent brutale: le poids du secret, la honte, la culpabilité... 

Assurément tous les parents ne sont pas admirables, certains ne sont pas “des cadeaux” pour leurs enfants, comme le dit Alain Bouregba, directeur de la Fédération des relais enfants-parents, docteur en psychologie (3). Mais, estime-t-il, la présence initiale des parents est essentielle à la construction de l’appareil psychique de l’enfant; sinon il grandit sans le confort d’une “contenance”, se retrouve comme un “voyageur sans bagages”. “Certes grandir c’est apprendre à surmonter les expériences de séparation. (…) Pourtant, l’absence d’un parent peut déterminer chez l’enfant des troubles durables et sévères”; l’absence lorsqu’elle se commue en “effacement”. Connaître le projet que nos parents ont eu pour nous, nous permet de nous y confronter, de nous déployer en toute subjectivité. Alain Bouregba se fait alors partisan du maintien du lien psychique. Et, si protéger en éloignant est parfois nécessaire, “tout reste pour autant à traiter et le contact peut être une circonstance de traitement”.

 

Se parler,
partager un moment

Maintenir la relation, garder une place au parent en détention dans la vie de son enfant, garder une place au “projet éducatif” du parent détenu, des professionnels s’y attèlent. Du tissu associatif, du milieu carcéral, de l’aide sociale, ils leur arrivent de tenter les collaborations. Non sans se trouver confrontés aux différences de logiques: sécuritaire d’une part et d’ouverture de l’autre; à la croisée du dedans et du dehors.

L’asbl Relais enfants-parents (4), par exemple, intervient exclusivement sur ce terrain. Sept établissements pénitentiaires, Saint-Gilles, Forest, Namur, Andenne, Ittre, Lantin, Mons sont concernés par son action. Outre l’organisation de groupes de parole de pères détenus ou celle d’entretiens psychologiques individuels ou familiaux, l’équipe du Relais accompagne les visites des enfants à leurs parents détenus. Ces moments qui cristallisent les attentes réciproques, ces rencontres où se télescopent deux mondes, le Relais y apporte un soin particulier. Il aménage à certains moments l’espace de visite, en “trilieux”: un espace moteur, un espace détente, un espace créatif. Dans la réalité du parent détenu, il n’y a en effet pas de match de foot avec l’enfant, pas de repas en commun, pas d’aide à apporter pour un devoir, pas de bébé à langer… en somme peu de contacts à l’image du quotidien. Alors, l’espace redessiné permet d’autres échanges que la traditionnelle “visite à table”.

Sur le trajet vers la prison

Ne fusse que se rencontrer est parfois difficile pour un parent détenu et son enfant. En conflit avec le père, la mère refuse de conduire ses enfants en visite; les frais occasionnés par le trajet sont trop importants; la distance est trop grande…. Le projet Itinérances a pour but d’y remédier.

Itinérances est un réseau de volontaires de la Croix Rouge (1) qui assure des navettes afin de conduire les enfants auprès de leurs parents détenus. Bien plus que de jouer taxi, le conducteur se fait accompagnateur et, le temps du trajet, véritable soutien de l’enfant. Si le geste peut apparaître très simple ou spontané – véhiculer un enfant – il n’est pas improvisé. Les volontaires – 117 actifs dans le projet actuellement- sont préparés à cet accompagnement. Ancré dans un premier temps dans une collaboration entre le Relais enfants-parents et la Croix Rouge, le projet s’est élargi à d’autres partenaires (services d’aide aux détenus et d’aides aux familles de détenus), à d’autres établissements pénitentiaires.

(1) Contact : Luc Melardy – 02/371.33.15 – Infos: http://www.croix-rouge.be/

D’autres intervenants partagent cette préoccupation, comme les services d’aide aux détenus, agréés par la Communauté française et répartis sur les différents arrondissements judiciaires. Ainsi Espace Libre, service actif sur de l’arrondissement de Charleroi, a développé en partenariat avec un service d’aide à la jeunesse (AJMO) et la prison de Jamioulx un projet parent-enfant. A l’interface entre l'univers de l'enfermement et la société, ces équipes se font courroies entre le parent détenu et le contexte familial extérieur.

A partir de ces différentes pratiques, la recherche soutenue par le Fonds Houtman tente de jeter les bases d’un métier. Une profession qui “pense et accompagne la relation familiale dans une telle situation”. Et de remarquer que cet accompagnement engendre des interactions complexes, en proie à des logiques de fonctionnement parfois antagonistes, dans un cadre où tout est très morcelé entre l’intérieur et l’extérieur de la prison par exemple, entre les niveaux de pouvoirs aussi. Il y a de “multiples constellations” à construire, estime Isabelle Delens-Ravier, co-auteure de la recherche.

 

En outre, la recherche au-delà des questions d’aménagement de l’accompagnement des enfants de détenus, interpelle plus en amont. Quelles raisons poussent à recourir à l’emprisonnement plutôt qu’aux peines alternatives? Alors que, ajoute Ghislaine Weissgerber, une des chercheuses, “les effets humains désastreux et ravageurs de l’incarcération pour l’ensemble de la famille et son coût exorbitant sont pourtant connus des responsables politiques” (5).

Catherine Daloze

(1) Film disponible auprès de la production Les films du fleuve – 04/349.56.90.

Ce film a été réalisé comme vecteur de sensibilisation dans le cadre d’un appel à projets lancé par le Fonds Houtman en 2007; de même que le documentaire de Sébastien Verkindere: “Car tu porteras mon nom. Le soutien aux enfants de pères détenus”, quant à lui davantage destiné aux professionnels concernés par le vécu de ces enfants.

(2) La recherche concerne les pères détenus uniquement; considérant que la problématique des mères détenues est déjà bien couverte par la littérature, et est très spécifique (peines rares – 4% de la population carcérale – peines longues qui entraînent le placement des enfants et l’intervention de la protection de la jeunesse).

Recherche réalisée par D.Kaminski et I. Delens-Ravier du département criminologie et droit pénal de l’UCL, par P.Reman et G.Weissgerber de la Fondation Travail-Université. La synthèse est présentée sur le site www.one.be/Houtman/

(3) www.frep.fr

(4) Relais enfants-parents – 02/534.88.13.

(5) Voir numéro spécial de la revue “Les politiques sociales”: “Les enfants de pères détenus”, n°3-4, 2006

 

Soutenir une préoccupation trop négligée

Le Fonds Houtman, fonds privé sous tutelle de l’ONE, soutient depuis près de vingt ans, des actions et des recherches préparatoires à l’action au bénéfice de l’enfance en difficulté. Les embûches peuvent être physique, psychique ou sociale… pour autant qu’elles concernent des enfants résidant dans le ressort territorial de la Communauté française de Belgique, y compris la région de Bruxelles.

Depuis de nombreuses années, le Fonds s’est intéressé aux enfants de parents détenus, ces enfants absents des politiques sociales. Considérant cet investissement, certains précisent qu’il y a en la matière “un avant et un après Fonds Houtman”. Le soutien financier et l’attention particulière portée à la question par le Fonds auraient rendu possible une véritable métamorphose de la prise en charge. De l’avis de la présidente du Fonds, Claudia Camut, cependant, du chemin reste à parcourir. La problématique a été laissée sous le boisseau trop longtemps.

Fonds Houtman - 02/543.11.71  www.fondshoutman.be


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