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Famille (4 novembre 2004)

Enquête

 

Naître parents

En octobre 2003, le service Infor Santé de la Mutualité chrétienne lançait une vaste enquête auprès des parents ayant un enfant de 2 semaines à 6 mois. Le taux particulièrement élevé de réponses à cette enquête “Naître parents” permet d’avoir un aperçu assez réaliste des inquiétudes, interrogations, demandes des jeunes parents. La Mutualité chrétienne tentera d’y répondre au mieux très prochainement.

 

“Devenir parents” est une expérience unique dans la vie d’une femme, d’un couple, d’une famille. A côté des innombrables moments de grandes joies et de bonheur, la naissance d’un bébé implique des responsabilités nouvelles, un changement de statut, une inquiétude face à la capacité à être de “bons” parents. La maman doit accepter les changements que la venue de ce petit être a provoqués dans son corps. Elle doit prendre le temps d’entrer en contact avec son bébé, assumer sa nouvelle maternité. Le papa, quant à lui, doit trouver sa place, prendre son nouveau rôle. Bref devenir parents implique de trouver un nouvel équilibre. Ce passage demande un apprentissage qui ne se fait pas sans difficultés.

 

No stress

Pourtant, parmi les 1690 ménages qui ont répondu à l’enquête, 96,4 % des papas déclarent bien, voire très bien, se sentir, surtout lorsqu’il s’agit d’un premier enfant. Ils se sentent rarement ou jamais stressé, nerveux, anxieux. En moyenne, 87 % des mamans avouent se sentir bien ou très bien. Ce chiffre descend à 78,3 % dans le cas des mères isolées. Celles pour qui il s’agit d’un second enfant ou plus déclarent davantage être anxieuses, nerveuses ou stressées que celles pour qui il s’agit du premier enfant (76 % contre 70,5 %).

 

Se préparer

Pour se préparer à une nouvelle naissance, rien de tel que d’entamer un dialogue dans le couple. C’est ce qu’ont fait 94 % des papas interrogés. Alors que 42,9 % des papas dont c’est le premier enfant ont participé à des séances d’informations prénatales, 12,9 % des papas dont c’est le deuxième enfant ou plus y ont participé. Parce qu’ils se sentent moins concernés ou parce qu’ils s’occupent des aînés ? Pour se préparer à une nouvelle naissance, les femmes, quant à elles, privilégient les discussions avec leur gynécologue, les lectures de livres ou de revues ainsi que les échanges avec leur mère, des personnes proches ou avec d’autres parents.

 

L’accouchement

La naissance du bébé et l’hospitalisation en général sont bien ou très bien vécues par près de 90 % des papas. 80 % des femmes vivent bien ou très bien l’accouchement en lui-même ou la césarienne, et 85,6 % des femmes vivent bien ou très bien l’hospitalisation en général. Les changements du corps pour la femme sont apparemment plus difficiles à vivre : 35,9 % des femmes les vivent mal. Idem pour leur sommeil : 43 % des femmes ne le vivent pas bien et davantage (48,5%) lorsqu’il s’agit d’un second enfant ou plus. On n’a pas posé la question aux papas… Pourtant, ce n’est pas sûr qu’ils dorment beaucoup mieux que leur compagne. D’autant que les papas reprennent assez vite le travail. Cependant 69 % ont pris un congé de paternité. Une mesure attendue qui répondait donc à un besoin certain.

 

Un bébé ça change la vie !

Les différentes tâches (ménage, cuisine, changer, nourrir, donner le bain à bébé, jouer avec lui, l’occuper s’il pleure) sont généralement assumées par les parents eux-mêmes. Toutefois, rares sont les tâches assumées par les pères seuls (au maximum 7 % d’entre eux sont seuls responsables de faire la cuisine). La plupart des tâches sont généralement assumées par les deux parents (surtout lorsqu’il s’agit de jouer avec bébé ou quand celui-ci pleure), soit assumées par la mère seule (dans la moitié des cas pour la cuisine, pour donner le bain à bébé ou pour le ménage). Lorsqu’il s’agit du second enfant ou plus, les mères assument davantage de tâches seules. Parce qu’elles ont diminué leur temps de travail et sont plus présentes au foyer ?

L’arrivée d’un enfant change la donne aussi dans le couple. 29% considèrent qu’il y a davantage de dialogue, 20 % davantage de tendresse, 27 % davantage de tensions. Inévitablement, l’arrivée d’un enfant modifie les habitudes de loisirs. En effet, 79 % des parents estiment qu’ils ont moins de sorties en couple et 68% avouent avoir moins de moments de détente ensemble. De même, environ 56 % des parents déclarent avoir moins de disponibilité l’un pour l’autre et également moins de relations sexuelles.

Si le couple a moins de temps pour lui, les pères (64 %) et les mères (76 %) marquent un intérêt pour des activités ludiques en famille avec les enfants. Mais chacun a aussi envie d’activités de détente et de bien-être (53 % des papas et 68 % des mamans) et d’activités sportives aussi (piscine, randonnée…).

 

Être informé

Globalement aussi, les parents sont en demande d’informations tant au niveau des démarches administratives qu’au niveau des conseils autour du bébé. Il est vrai que pour un premier enfant, les parents ont beaucoup recours à la débrouillardise. Les revues et bouquins, le pédiatre, la famille ou les amis, les services ONE, le gynécologue ou encore le pharmacien sont des sources d’information importantes (plus de 70 % pour chacun de ces items). Cela n’empêche cependant pas les parents de constamment se retrouver devant des petites interrogations quotidiennes. L’expérience aguerrit les parents, les premiers bébés essuyant généralement les plâtres. Si on naît bébé avec une foule d’apprentissages en perspective, on naît également parents lorsque bébé arrive dans le foyer. Et si c’était bébé qui apprenait à ses parents à devenir père ou mère ?

 

Françoise Robert

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