Recherche :

Loading

La rédaction

Notre histoire

Newsletter

Nous contacter

Une erreur dans votre adresse postale ?
Signalez-le

Actualité

Culture

International

Mutualité Service

Santé

Société

Nos partenaires

Visitez le site de la Mutualité chrétienne

Environnement (6 janvier 2011)

 

Quand la ville étouffe

La lutte contre la pollution de l'air est l'affaire de tous, particulièrement lors des pics hivernaux. Bruxelles Environnement rappelle quelques conseils élémentaires, mais aussi plus insolites.

© Dann Cortier/BELPRESS

Gare aux bronches! Pendant tout l'hiver, et généralement jusqu'au mois de mars, des conditions météo particulières (température basse, absence de vent et inversion thermique) peuvent empêcher la dispersion des polluants dans l'air des villes, créant ainsi des pics de pollution qui peuvent s'avérer néfastes pour la santé. Les coupables? Les particules fines et les dioxydes d'azote, qui proviennent essentiellement de la circulation mais aussi des chaudières et, ici et là, des industries.

L'équation de base est très simple: chaque jour, nous respirons tous 15 à 20.000 litres d'air. Plus cet air est chargé de polluants, plus il agresse nos voies respiratoires. Nous n'en ressentons pas nécessairement les effets directs, mais cette pollution diffuse réduit l'espérance de vie moyenne des populations concernées. En effet, les particules fines et ultrafines peuvent traverser les parois cellulaires et provoquer à la longue des problèmes cardio-vasculaires. Certains types de publics - enfants fragilisés des bronches, malades chroniques, asthmatiques, personnes âgées… - ressentent plus concrètement les effets de cette pollution, particulièrement lorsqu'elle dépasse certains seuils et se présente sous la forme de pics.

A Bruxelles, ces pics hivernaux (qui n'ont pas grand-chose à voir avec les pics d'ozone) se traduisent en trois seuils d'alerte. Les seuils 2 et 3 n'ont jamais été atteints depuis l'entrée en vigueur de la réglementation qui les promulgue. Ils prévoient la circulation alternée des automobiles dans la capitale et, dans les situations les plus critiques, leur interdiction totale. Le stade1, atteint plusieurs fois ces dernières années, entraîne le renforcement les limitations de vitesse.

“Qu'il s'agisse de la pollution chronique ou des périodes de pics, chacun peut agir”, rappelle Bruxelles Environnement. Réduire la température d'intérieur d'un degré dans son habitation, c'est diminuer la pollution extérieure jusqu'à 7%.

Mais la plus grande marge d'action se trouve dans la façon de se déplacer. On peut facilement diminuer sa consommation de 20% en roulant plus calmement, en passant plus rapidement au rapport supérieur de vitesse, etc. On peut surtout adopter d'autres habitudes de déplacement. Bruxelles Environnement propose par exemple à ceux qui sont prêts à tester le transport public pour la première fois d'acquérir la carte piéton ou la carte cycliste de la ville. Celles-ci permettent de suivre un itinéraire agréable, peu fréquenté et moins… pollué. Le mieux est de préparer cela lors d'un week-end, évitant toute improvisation. Rien de pire qu'une première expérience cuisante, gage de découragement! Il est aussi possible de s'inscrire sur un site de covoiturage. Enfin, simple et amusant: d'un simple clic, on peut se faire prévenir, par courriel ou par téléphone, du franchissement d'un seuil de pic de pollution dans la capitale. Et se plonger plus facilement, alors, dans les bonnes résolutions éco-civiques.

// Ph.L.

>> Informations pratiques sur www.picdepollution.be

 


Réagir à cet article

Retour à l'index

"Environnement"

haut de page