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Santé - Alimentation (9 janvier 2014)

Manger sain dès la prime enfance

© Philippe Turpin/BELPRESS

De récents travaux de l’Université de Liège(1) plaident, une nouvelle fois, en faveur d’une alimentation la plus naturelle possible, c’est-à-dire peu ou pas transformée. À tous les âges et dès… les petits pots pour bébés.

Le furane est décidément une substance qu’il faut garder à l’œil lorsqu’on s’inquiète de la qualité de l’alimentation. Lié aux processus de transformation (chauffe, cuisson, stérilisation), le furane est, en effet, classé “probablement cancérigène” par l’Organisation mondiale de la santé, même si ce sont en réalité les produits issus de sa métabolisation dans le foie qui posent problème.

Faute d’études probantes en nombre suffisant, on ne dispose pas encore de valeurs journalières à ne pas dépasser. Des chercheurs du Centre de recherche analytique et technologique (Cart) de l’ULg ont voulu en savoir plus à la demande des autorités fédérales. Grâce au développement de méthodes analytiques sophistiquées, ils ont pu tester la présence de furane en très faibles quantités dans 500 échantillons d’aliments prélevés un peu partout dans le pays. Il en résulte divers constats qui ont de quoi interpeller. Primo, chez l’adulte, la consommation de café est le principal facteur d’exposition. Ainsi, boire quotidiennement une tasse de café en plus ou en moins peut faire monter ou baisser de 20% la quantité de furane ingérée sur une journée. Et l’on sait que le café est grandement apprécié dans notre pays.

Secundo, chez l’enfant de 3 à 8 ans, “les groupes d’aliments les plus consommés – par exemple les jus d’orange en carton ou en bouteille – sont aussi ceux qui contiennent le plus de furane”. Dans cette tranche d’âge, les légumes et féculents (importantes sources de vitamines et de nutriments) constituent les principales voies d’exposition.

Tertio, chez le très jeune enfant, ce sont principalement les petits pots pour bébés qui sont contaminés. Les chercheurs ne voient pas là de quoi s’inquiéter outre mesure. Ils ont en effet estimé, sur la base des chiffres de Kind en Gezin (l’équivalent flamand de l’ONE), que les bébés belges n’ingèrent de tels aliments préparés que lors d’un repas sur trois, ce qui traduit une préférence pour des repas “faits maison” plutôt qu’industriels. Ils ajoutent que “le furane étant très volatil, il suffit de bien secouer ou remuer les aliments à l’air libre avant de les ingérer pour qu’une part importante de ce contaminant soit éliminée”. Ils précisent également qu’“il est préférable de réchauffer les aliments concernés dans une casserole plutôt qu’au micro-onde par exemple”. Enfin, pour mieux connaître l’effet du furane sur les bébés, ils plaident pour l’organisation d’études toxicologiques complémentaires.

//PhL

(1) Article complet sur Reflexions : "Aliments contaminés au furane : quels risques ?", 29/11/13

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