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Bonne nouvelle (23 janvier 2014)

Alimentation : les allégations santé interdites

© En Marche
Le marketing et la publicité rivalisent souvent de “bonnes idées” pour nous inciter à consommer. En 1980, pour la première fois, le gouvernement a légiféré pour protéger les consommateurs des publicités vantant les bienfaits de produits alimentaires pour la santé.

On ne vendra plus votre santé”, titrait En Marche, le 5 juin 1980. “Il était temps (...), écrivait Philippe Gomrée. Après la Suisse, la Belgique vient d’adopter une réglementation qui va mettre bon ordre dans la publicité pour les denrées alimentaires. Finis les margarines bonnes pour votre coeur, les biscuits qui vous font maigrir, le fromage qui protège votre tour de taille, etc. (...) Il est vrai que depuis de longues années, l’argument santé était exploité sous toutes ses formes pour n’importe quel produit.

Parmi d’autres dispositions, l’arrêté royal du 17 avril 1980 interdit d’utiliser les termes “hygiène”, “médical”, “malade”..., de citer le nom de maladies, d’évoquer des symptômes, de représenter des personnes, vêtements ou appareils évoquant des professions médicales... Sont interdites aussi de manière explicite les publicités pour des produits alimentaires qui font référence à l’amaigrissement ou qui leur attribuent des propriétés de prévention, de traitement et de guérison d'une maladie…

Pour En Marche, cette réglementation est une première victoire pour le consommateur “considéré par les publicitaires comme un niais et un animal à consommer n’importe quoi”. Mais le journal regrette que l’application de tout le pan réglementaire relatif aux indications figurant sur les emballages des aliments soit reportée à 1985.

L’histoire nous apprend que les réglementations relatives à la publicité et à l’étiquetage des produits alimentaires sont le fruit de subtils compromis, particulièrement au niveau européen, entre d’une part les intérêts des consommateurs et d’autre part, ceux d’un secteur agroalimentaire très puissant. Elle nous apprend aussi que les règlements européens faisant l’objet d’une décision sont souvent mis en pratique longtemps après.

Cela donne parfois l’impression que les dispositions à peine prises nécessitent de nouvelles adaptations pour informer et protéger davantage encore le consommateur.

//JOËLLE DELVAUX
ET FLORENCE LORIAUX, CARHOP

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