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Bonne nouvelle (19 décembre 2013)

La télé-vigilance au service du maintien à domicile

© En Marche
Continuer à vivre chez soi en toute autonomie et en toute sécurité, malgré son grand âge. Tel est l’objectif principal de la télé-vigilance. Qui, dès le départ, se veut bien plus qu’un simple outil technologique.

Le 1er mai 1975, En Marche présente, dans un article consacré à la sécurité des personnes âgées, “un dispositif pour appeler au secours”. “Déjà de nombreux systèmes permettant de donner l’alerte ont été imaginés et mis sur le marché : lampes qu’on allume, triangles de détresse à placer à la fenêtre, chaînes téléphoniques, sonneries installées chez un voisin complaisant, etc. (…) Ces initiatives n’ont pas rencontré le succès escompté. Le commutateur ou la fenêtre peuvent soudain se trouver hors d’atteinte lorsque survient un accident ou un malaise.” Les premiers systèmes électroniques d’alarme portatifs reliés à une centrale sont mis sur le marché, mais restent chers pour le particulier.

En mars 1984, En Marche propose de “créer et répandre divers systèmes d’alarme et de communication avec un central qui réponde aux appels, envoie des services d’aide et apporte les premiers secours”. Le journal suggère l’achat groupé d’appareils. “Les services de garde des hôpitaux locaux ne pourraient-ils pas servir de centrale d’appel?”. En 1986, la page spéciale d’En Marche consacrée à l’Union chrétienne des pensionné présente un numéro spécial sur les systèmes d’alarme individuelle, disponibles chez Solival. Estimant que ces systèmes doivent “respecter la vie privée et l’autonomie des personnes âgées”, l’article rappelle que la technique n’a pas pour mission de rompre l’isolement : “Cette confusion est sciemment entretenue par les firmes qui exploitent la peur de la solitude” (février 1986). Les premiers bracelets et pendentifs de sécurité font leur apparition.

En 1991, la Mutualité chrétienne et la Croix Jaune et Blanche créent l’ASBL Permanence Soins à Domicile (PSD). Cette dernière développe un service de télé-assistance (appelé aujourd’hui Vitatel) qui permet aux affiliés de continuer à vivre chez eux en toute sérénité. La télé-vigilance est décrite (dans l’édition du 5 novembre 1992) comme “le meilleur des médicaments contre l’angoisse des personnes isolées. Parce qu’on peut entendre une voix quand on est angoissé. Parce qu’on peut appeler de l’aide quand on sent la douleur monter en soi. C’est assurément une réponse professionnelle à un problème humain”.

//JOËLLE DELVAUX
ET FLORENCE LORIAUX, CARHOP

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