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Travail (24 janvier 2013)

Améliorer la réinsertion socioprofessionnelle

© Michel Houet/Belpress

L’Inami, l’institution qui gère le secteur des indemnités octroyées aux salariés, vient de conclure une nouvelle convention. Celle-ci formalise une étroite collaboration avec le Forem, l’Awiph et les mutualités en Wallonie. Son objectif : offrir un accompagnement structuré au travailleur en incapacité qui souhaite mettre à jour ses compétences professionnelles, en acquérir de nouvelles et/ou bénéficier d’une aide à la réintégration au travail.

Suite à d’importants problèmes de santé ou à la perte de certaines capacités, nombreux sont les travailleurs à ne plus pouvoir reprendre leur ancien boulot ou exercer le métier pour lequel ils sont formés et qualifiés. Mais, pour beaucoup, le souhait et l’espoir de retravailler est encore bien présent. Il s’agit alors d’envisager un nouveau métier compatible avec son nouvel état de santé, en s’appuyant à la fois sur ses projets et envies, ses capacités restantes et atouts, et en tenant compte des débouchés possibles... Cette démarche est généralement initiée en étroite collaboration avec le médecin-conseil de la mutualité. Son rôle est en effet de suivre chaque travailleur en incapacité de travail, avec le souci constant d’évaluer moins ses incapacités et pertes que les capacités qu’il possède toujours, dans la perspective de voir comment les valoriser concrètement.

Depuis de nombreuses années déjà, l’assurance indemnités obligatoire permet à de nombreux travailleurs en incapacité de travail primaire et en invalidité de se former pour mettre à jour ou acquérir de nouvelles compétences professionnelles. Plusieurs acteurs accompagnent ces personnes : le médecin-conseil de la mutualité bien sûr mais aussi des services pour l'emploi et la formation, des services pour l’intégration des personnes handicapées, des centres de réadaptation professionnelle, etc.

Mais il faut bien le reconnaître : le travailleur ne sait pas toujours à quelle porte frapper pour être conseillé sur sa réorientation, savoir quelles formations lui conviendraient ou encore quels droits ou dispositifs lui sont accessibles en fonction de son état de santé ou de son handicap. Par ailleurs, force est de constater que la collaboration entre les intervenants est complexe et insuffisamment structurée.

Des collaborations formalisées

Dans ce contexte, en Wallonie(1), l’Inami, le Forem, l’Awiph et les mutualités viennent de signer une convention pour accompagner plus efficacement ces personnes. Désormais, suite à la demande du médecin-conseil, les conseillers du Forem et/ou ceux de l’Awiph aideront le travailleur en incapacité à déterminer ses possibilités de réinsertion professionnelle. Sur la base de leurs propositions, le médecin-conseil décidera, en concertation avec le travailleur, quelle piste suivre.

Les intervenants des différents organismes sont appelés à coordonner leurs actions et à communiquer systématiquement entre eux tout au long du trajet de réinsertion, dans le respect des compétences de chacun. Par ailleurs, l’Inami financera les coûts de formation des travailleurs concernés.

Concrètement, des réunions de travail sont d’ores et déjà programmées dans les centres régionaux du Forem pour permettre aux intervenants de terrain de mieux se connaître et de mettre en place des collaborations locales.

A la Mutualité chrétienne, on se réjouit de cet accord de collaboration dans laquelle chaque partenaire apporte son savoir-faire propre et qui devrait favoriser la réinsertion professionnelle de nombreuses personnes en incapacité de travail. Cette réinsertion est d’ailleurs conçue d’une manière beaucoup plus souple que par le passé. En effet, si le médecin-conseil considère qu’en raison de son état de santé une personne ne pourra pas, sur le long terme, retravailler à temps plein, il lui sera possible, après le processus de formation, de retravailler définitivement à temps partiel tout en bénéficiant d’un complément d’indemnité.

// JD

(1) Il y a plusieurs mois, une convention similaire a été signée en Flandre. Des discussions sont en cours pour finaliser la signature de conventions en Région bruxelloise et en Communauté germanophone.

 


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