Recherche :

Loading

La rédaction

Notre histoire

Newsletter

Nous contacter

Une erreur dans votre adresse postale ?
Signalez-le

Actualité

Culture

International

Mutualité Service

Santé

Société

Nos partenaires

Visitez le site de la Mutualité chrétienne

Santé publique (7 mars 2013)

© Pierre Rousseau/Belpress
GSM : “Allo, j’écoute… ?”
Oui, mais avec prudence !

Grâce à l’adoption d’une nouvelle réglementation, les enfants seront bientôt un peu mieux protégés des effets éventuellement nocifs des GSM. Mais l’essentiel de la prévention continuera à être le fait de leurs parents et des adultes en général.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’utilisation d’un GSM est potentiellement à la source de cancers pour l’homme. Etant donné que toutes les études ne sont pas concordantes (loin de là), le « potentiellement » se réfère surtout à la fréquence d’utilisation, à l’intensité de l’exposition aux ondes et à l’âge auquel l’utilisation a commencé. On sait en effet que le cerveau des enfants, en cours de formation, est plus fragile face au rayonnement électromagnétique de tels appareils.

C’est dans ce contexte qu’il faut expliquer une série de mesures gouvernementales qui devraient entrer en vigueur à partir de 2014. La publicité pour les GSM destinées aux enfants de moins de 14 ans sera interdite, quel que soit le support utilisé. Une interdiction de vente frappera la vente de GSM maquillés en jouets, si attractifs pour les enfants les plus jeunes. Plus généralement, les commerçants seront tenus de communiquer à leurs clients le débit d’absorption spécifique (le “DAS” ou le “SAR”) de chaque appareil vendu. Exprimé en watts par kilo, celui-ci donne une indication sur le niveau d’exposition aux ondes de l’utilisateur. La comparaison entre appareils devrait donc être plus aisée.

Comme souvent, de telles mesures ne seront efficaces que si elles font l’objet de contrôles fréquents. Ceux-ci, idéalement, ne devraient pas empêcher le consommateur en général d’être prudent et raisonnable dans l’utilisation de l’appareil, par exemple en maximalisant l’usage de l’oreillette et en évitant toute utilisation pendant un déplacement (surtout à l’intérieur d’un véhicule) et au cœur des bâtiments (notamment les parkings souterrains). On verra, par ailleurs, si les commerçants joueront le jeu de la prévention, non seulement en affichant d’une façon très visible les DAS mais aussi en supportant (au lieu de la discréditer…) l’utilité de normes sanitaires dans une telle matière.

Rappelons que si des études s’avèrent rassurantes, d’autres estiment au contraire que certaines formes d’usage du GSM pourraient contribuer au développement de gliomes (cancers du cerveau). Et le propre de ce genre de pathologie est de mettre de nombreuses années avant de pouvoir être diagnostiquées.

//PhL

 


Réagir à cet article

Retour à l'index

"Santé publique"

haut de page