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Un psy ? Pour quoi faire ? (3 novembre 2005)

 

Beaucoup de gens ont, un jour ou l’autre, recours à un psy. Les préjugés tombent peu à peu et dans certains pays où l’exagération est reine, il est même inconcevable de n’avoir pas son psy. Mais si nous avons, tous, un cerveau, des émotions et un passé, avons-nous, tous, besoin d’un psy ?

 

"Je ne suis pas fou, je n’ai pas besoin d’un psy !" Voilà la réponse que l’on entend fréquemment lorsqu’un médecin ou un ami conseille à une personne de consulter un psy. Pourtant, celui qui consulte ne souffre pas nécessairement d’une maladie mentale mais peut avoir besoin d’aide, d’écoute à propos de de ce qu’il vit, des émotions qui le submergent, l’empêchent d’être heureux, voire le rendent malade. Cette démarche devrait pourtant davantage être saluée chez ceux qui souffrent et osent avouer leurs faiblesses. Même sous couvert du secret professionnel d’un "spécialiste" que l’on paie… mais qui peut nous aider à nous remettre sur la bonne voie, à démêler une pelote de laine dont le bout nous a échappé.

D’un autre côté, il peut y avoir des risques si ceux qui ont des troubles sérieux sont suivis par des personnes incompétentes. Bref, il n’est pas toujours aisé de s’y retrouver dans le dédale des "médecins de l’âme"… Voici un petit aperçu des questions que l’on se pose souvent sur les psy.

 

Pourquoi consulter ?

Les raisons de se lancer dans une psychothérapie sont très personnelles, mais les plus fréquentes sont l’insatisfaction de sa vie avec la volonté de la changer ou de lui donner un nouveau sens, les problèmes de couple (disputes incessantes, manque de communication, panne de la vie intime…) ou de famille (enfants avec des problèmes, rupture avec la famille originelle…), les difficultés sociales (manque de sociabilité, peur de parler en public, de se faire des amis…) et professionnelles (épuisement, harcèlement, conflits au travail…). Mais une psychothérapie peut aussi aider des personnes atteintes de troubles du comportement, comme les troubles alimentaires ou une dépendance (au jeu, à l’alcool, aux drogues…).

 

Comment savoir si on a besoin de voir un psy ?

Il n’est pas nécessaire, au premier petit obstacle dans la vie, de se ruer dans le cabinet d’un psy ! La première attitude à adopter est de tenter de modifier le cours des choses, de résoudre seul ses problèmes, avec les personnes concernées ou avec l’aide de son entourage. Cela peut passer par des vacances, un dialogue constructif avec le conjoint, se consacrer un peu de temps libre…

Si malgré nos efforts le problème persiste ou si l’on ne se sent vraiment pas capable d’affronter les difficultés, il peut en effet être utile de demander l’aide d’une personne extérieure qui portera un regard objectif sur la situation et pourra éventuellement nous guider pour déterminer les freins qui nous empêchent d’évoluer. C’est aussi le cas si on ne se sent plus capable de réaliser des tâches quotidiennes, si on pense que les gens autour de nous ne nous comprennent pas, si on a une peur panique d’affronter des situations banales, si on a l’impression que notre vie n’a aucun sens, si l’impact des problèmes handicape notre quotidien (difficulté à dormir, envie de pleurer en permanence, irritabilité, déprime ou angoisses permanentes …).

 

En quoi consiste une psychothérapie ?

La psychothérapie n’est pas un coup de baguette magique qui va rendre notre vie heureuse. Le psy a pour objectif non pas de résoudre lui-même nos problèmes, mais de nous aider à identifier les choses de notre vie qui ne nous satisfont pas, les raisons de cette insatisfaction ou celles des événements insatisfaisants, puis il va nous aider à trouver par nous-mêmes des solutions soit pour y remédier si cela est possible, soit pour le vivre le mieux possible.

Et cela se fait en parlant de soi, de son passé, de son vécu, de ses émotions dans un entretien dirigé vers l’objectif déterminé. Ce travail implique une collaboration étroite entre la personne et son psy, donc une confiance réciproque et une honnêteté totale. Ce "travail" peut être rapide. Tout dépend de l’option choisie pour trouver une solution : soit jouer la carte de l’immédiateté qui consistera à trouver une solution à un problème donné (c’est le cas notamment pour lutter et sortir des dépendances, par exemple), soit détricoter le passé pour comprendre certains comportements, leurs racines profondes qui peuvent être très anciennes, afin de tenter de modifier en profondeur notre perception des problèmes et d’apporter, par nous-mêmes, les modifications nécessaires dans notre vie pour arriver à un meilleur épanouissement général.

 

Quelles sont les théories et qu’est-ce qui les différencie ?

Les psychothérapeutes peuvent adhérer à différentes écoles de pensée, avec des théories, des techniques et des philosophies de la relation différentes. Chacune répondant à des besoins particuliers. La liste est longue, mais le pire y côtoie le meilleur. Parmi les plus grands courants, on relèvera :

 

  • L’approche cognitive et comportementale dont le fondement est "si un comportement peut être appris, il peut être désappris". On apprend donc à la personne à prendre conscience de ses pensées et croyances qui ont un impact négatif et à les remplacer par d’autres, plus adaptées. Deux grands mouvements font partie de ce courant : l’analyse transactionnelle et la programmation neuro-linguistique (PNL). Les grands penseurs sont Bandler, Grinder, Berne, Lazarus…

    L’approche psychodynamique et analytique (chez un psychanalyste) dont le principe repose sur le fait que les problèmes posés par la personne résulte de conflits inconscients nés de mauvaises expériences passées. Le psy apprend donc à sortir du champ inconscient les raisons qui poussent à agir ou ressentir d’une manière qui ne convient pas afin de donner plus de liberté d’agir et de penser. Les outils sont l’interprétation des rêves, l’analyse des pulsions ou des associations d’idées, le travail sur l’inconscient… Les principaux représentants de ce mouvement sont Freud, Lacan, Jung, Adler.

  • L’approche systémique qui part du principe que les difficultés rencontrées naissent des mauvaises relations que les personnes entretiennent avec elles-mêmes et leur entourage. Le psy va alors orienter la personne vers d’autres modes de relations avec les autres. Les représentants de ce courant sont Rogers, Watzlawick, Bateson ou encore Hall.

  • L’approche existentielle ou humaniste : elle se base sur le présent et considère que la thérapie elle-même est l’occasion de se montrer sous un autre jour, tel que l’on est vraiment et ainsi poursuivre une évolution qui aurait été interrompue. La gestalt en est la méthode la plus connue, créée par Perls, l’un des penseurs de ce courant avec Maslow, Rogers ou Ginger.

 

Les psy : qui fait quoi ?

 

Le psychiatre a une formation universitaire de médecin et s’est spécialisé ensuite dans la psychiatrie. Il s’occupe tout particulièrement des maladies mentales, de leur diagnostic au traitement qui peut être médicamenteux. Il est le seul à pouvoir prescrire. Il peut avoir suivi, en dehors de son cursus, une formation complémentaire dans l’une ou l’autre orientation psychothérapeutique.

 

Le psychologue a aussi une formation universitaire basée sur la compréhension du comportement humain et les techniques destinées à aider la personne à résoudre ses difficultés existentielles, relationnelles, comportementales ou liées à des pathologies mentales. Son titre est protégé par la loi. Il est fréquemment sollicité pour assurer un suivi psychologique, évaluer des compétences, faire passer des tests utiles, par exemple des tests de personnalité, pour établir ou compléter un diagnostic. Bon nombre de psychologues suivent des formations complémentaires dans l’une ou l’autre discipline psychothérapeutique.

 

Le psychothérapeute a suivi une formation dans une ou plusieurs écoles de psychothérapie.

Le titre n’est pas protégé mais cela pourrait bientôt changer (lire "Attention danger").

Le psychanalyste fait partie des psychothérapeutes.

 

Individuelle, familiale ou de groupe ?

Chaque formule peut convenir, cela dépend d’une personne à l’autre.

En fonction de la personnalité, des circonstances et de la problématique, le thérapeute peut proposer un travail individuel qui consistera en un engagement régulier et/ou la participation à un groupe ou encore inviter un ou plusieurs membres de la famille…

 

Que se passe-t-il durant une séance ?

La première séance doit constituer, chez les psy sérieux, en une évaluation de la problématique à cerner durant la thérapie. En fonction de l’entrevue, voire de tests, le psy déterminera le programme de traitement le plus adéquat.

La personne qui consulte peut se coucher sur le fameux divan ou s’asseoir face à son psy pour parler, expliquer le problème, les implications, dire ce qu’il pense sans avoir peur d’être jugé. Ce qui n’est pas évident pour tout le monde, certaines personnes n’étant pas habituées à s’épancher. Parfois, le psy peut relancer une piste, par exemple par rapport à ce qui a été dit précédemment en demandant d’expliquer une situation tout juste mentionnée, l’évocation d’un mot particulier prononcé, d’imaginer une situation…

Généralement, les séances durent de 45 minutes à une heure.

 

Comment choisir son psy ?

Pour trouver un psy, il y a plusieurs moyens. Tout d’abord, le bouche à oreille, en fonction des expériences de proches. Deuxième solution, si vous êtes suivi par un psychiatre, lui demander les coordonnées d’une personne fiable. Troisième piste, les services de santé mentale, ouverts à tous dans un cadre pluridisciplinaire. Il y a aussi les maisons médicales au sein des quartiers qui peuvent proposer les services d’un psychothérapeute ainsi que les centres de planning et de consultations familiales et conjugales…

Vu que le titre de psychothérapeute n’est soumis à aucune réglementation, il est essentiel de bien choisir son psy, afin de ne pas tomber entre les mains d’un charlatan qui videra votre portefeuille sans que vous en tiriez le moindre bénéfice.

Première piste, la formation de base : si le thérapeute a une formation de psychologue ou de psychiatre, c’est un gage de qualité, mais pas une assurance non plus car des personnes sans formation médicale peuvent être tout à fait qualifiées...

Lors des entretiens, vous devrez garder un œil critique et prendre en considération les quelques conseils prodigués par Anne-Sophie Nogaret dans son célèbre ouvrage intitulé : "Bien choisir son psy" :

 

• Il ne donne pas de conseils.

• il n’intervient pas dans votre vie privée.

• Il ne vous impose pas de règle de vie.

• Il ne vous rencontre pas en dehors de son cabinet.

• Il ne tente pas de vous faire partager ses

croyances.

• Il vous fait payer un prix raisonnable.

 

Comment savoir si mon psy "me convient" ?

Si vous sentez que vous commencez à comprendre certains mécanismes de pensée et à trouver des solutions par vous-mêmes pour résoudre vos problèmes, c’est que vous avancez dans la bonne direction. Donc que votre psy ou sa théorie vous convient.

Mais si tel n’est pas le cas, si vous ne sentez pas d’atomes crochus avec le psy, ne vous découragez pas et cherchez-en un autre.

 

A quelle fréquence dois-je voir mon psy ?

La fréquence des séances est le plus souvent déterminée par le psy, en fonction des progrès réalisés, voire des écoles, et peut aller de plusieurs fois par semaine à une fois par mois, par exemple. Si lors d’un entretien, des pistes intéressantes sont lancées et doivent être approfondies rapidement, avant que l’élan ne soit interrompu, le rythme des séances peut être accéléré. Au contraire, lorsqu’un problème est détricoté, que la personne semble voir clair, les séances peuvent s’espacer.

 

Quand prend fin une thérapie ?

Se lancer dans une psychothérapie signifie la remise en questions de bon nombre de choses dans notre vie. Ceci ne se fait pas en deux coups de cuillère à pot ! Elle peut donc durer quelques semaines à plusieurs années, en fonction du ou des problèmes à régler, de leur gravité, des objectifs visés, de la participation du "patient", du type de thérapie et aussi de la fréquence des séances.

S’il sent que la solution est à portée de main, le psy sérieux mettra un terme aux consultations et conseillera à la personne de mettre en pratique les pistes qu’elle a dégagées. Bien souvent, la personne elle-même sentira que les séances ne lui apportent plus grand chose, qu’elles ne démêlent plus la pelote. C’est que la solution est là, qu’elle la tient et qu’elle peut agir pour corriger ce qui ne va pas. Ce qui ne veut pas dire que les ponts seront rompus : des visites de mise au point peuvent être décidées de commun accord. Et il n’est pas dit que d’autres difficultés ne surgiront pas, relançant la nécessité de demander de l’aide.

Les séances n’ont aucun caractère obligatoire : la personne peut arrêter quand elle le souhaite, en informant son thérapeute. Soit parce qu’elle se sent mieux, soit parce qu’elle ne constate aucun résultat : il vaut alors mieux en parler.

Autre cas où la thérapie peut s’interrompre : si le thérapeute ne se sent pas capable d’aider la personne. Il peut alors la diriger vers un confrère ou un psychiatre, au cas où des troubles importants d’ordre psychiatriques sont présents. Les thérapeutes sérieux ont la capacité de les détecter.

 

Combien ça coûte et est-ce remboursé ?

Selon un site spécifiquement dédié à la psychologie, le tarif doit être de 40 euros maximum par séance. En pratique, selon Test-Achats, cela va de 10 à… 180 euros… Seules les consultations chez un psychiatre, sur prescription médicale, sont remboursées, avec un ticket modérateur à charge du patient. Les centres de santé mentale proposent cependant des thérapies à coût réduit.

 

Existe-t-il des risques de suivre une psychothérapie ?

Une psychothérapie a pour objectif de faire changer certains comportements, certaines attitudes. La personne qui suit une psychothérapie peut donc changer de comportement, d’idées. Parfois, cela peut gêner certaines personnes de son entourage qui trouvaient un intérêt dans l’ancienne attitude de cette personne. Par exemple, les supérieurs hiérarchiques au travail qui appréciaient sa docilité… Des ruptures peuvent s’ensuivre si aucun dialogue ne peut être établi. Des couples peuvent aussi souffrir des changements, surtout si ceux-ci concernent principalement la personnalité qui intervient dans le couple : un sursaut d’indépendance d’une femme soumise à son mari peut gêner ce dernier et remettre en question la vie de couple… Le tout est de bien dialoguer pour trouver une solution, pour que chacun retrouve un épanouissement. La psychothérapie doit apporter un "plus" dans la vie de chacun, pas le couper de son entourage…

Certains praticiens nettement moins sérieux adoptent néanmoins des attitudes proches du sectarisme, modelant des personnalités fragiles, parfois sans s’en rendre compte. Cela peut conduire à des drames familiaux ou sociaux de séparation, de conflits importants. Il faut donc bien se souvenir des règles pour bien choisir son psy !

 

Y a-t-il un profil du patient de psy ?

Certainement pas. Et c’est bien là une chose à retenir : n’importe qui peut être amené à consulter parce qu’un jour ou l’autre, il peut se retrouver en souffrance psychologique. Pour en sortir, "y’a pas toujours qu’à…"

 

Une psychothérapie est-elle efficace ?

Il n’y a pas de réponse simple à cette question, car il n’est pas facile d’évaluer objectivement l’efficacité d’une psychothérapie. Certains disent que le taux de réussite est équivalent à l’effet placebo : quand on y croit, ça marche. Quant aux intéressés, ils assurent que le taux de réussite est nettement plus élevé. La sagesse nous dirait que si les psychothérapeutes pourraient bientôt avoir un statut plus clair de la part du ministère, c’est qu’ils ont une certaine efficacité.

 

Carine Maillard, avec la collaboration

de Kathleen Lamalle et Christina Dervenis,

de la Fondation Julie Renson

 

1. AVPA - Aide aux Victimes de Psychothérapeutes Autoproclamés, La Vaulx-Richard 12 b - 4970 Stavelot. Tél : 080/86.32.26. avpa@tiscali.be

 

Le pédopsy pour enfants

L’enfant ou l’adolescent dont le comportement a changé peut aussi avoir besoin d’aide. D’abord celle de ses parents qui devront être très attentifs et tenter de nouer le dialogue, mais éventuellement, en appui, celle d’un pédopsychiatre. Ces changements peuvent être d’ordres divers : manque d’envie de pratiquer des activités qu’il aimait pourtant, s’il pleure souvent et sans raison, ne mange plus ou beaucoup plus, dort souvent ou, au contraire, a des difficultés à le faire, s’il enregistre une baisse subite de ses résultats scolaires, si son comportement a subitement et fortement changé (s’il est plus agressif envers les autres mais aussi envers lui-même, s’il se renferme, s’il a des peurs irraisonnées ou des cauchemars à répétition…) ou encore s’il abuse de substances comme l’alcool et les drogues ou du jeu.

 

 

Attention danger !

Les plaintes pour causes de dérives en matière de prétendues psychothérapies par des psychothérapeutes auto-proclamés mettant en pratique des théories parfois proches de la dérive sectaire ne sont pas rares. Raison pour laquelle, d’ailleurs, a été fondée dernièrement une association d’aide aux victimes de ces gourous qui adoptent parfois des pratiques sectaires épinglées notamment par l’Observatoire belge des sectes (1).

Etant donné ces dérives, le ministre de la Santé, Rudy Demotte, a rédigé un projet de loi qui sera prochainement soumis au Parlement afin de donner un cadre plus clair à la psychothérapie. Le but : assurer au maximum la qualité des thérapeutes. Les contestations des psychothérapeutes portent plus sur les modalités que sur le principe même, car les plus sérieux voient d’un bon œil la possibilité de se débarrasser de charlatans qui nuisent à leur réputation ! Le ministre envisage de ne reconnaître que trois spécialités : les (neuro- ou pédo-)psychiatres, les psychologues cliniciens/sexologues, ce qui ne pose aucun problème, vu qu’un cursus universitaire existe, et les psychothérapeutes. Dans cette dernière catégorie, il s’agirait de ne reconnaître que ceux qui disposent d’une formation universitaire et les assistants de santé (logopèdes, assistants sociaux…). Cette reconnaissance de non-universitaires fait d’ailleurs bouillir les représentants des deux premières catégories… Par ailleurs, un Conseil supérieur des pratiques relatives à la santé mentale serait instauré pour reconnaître les psychothérapeutes et surveiller leur pratique. Affaire à suivre, comme l’on dit dans ces cas-là, d’autant que cette réflexion date de plusieurs années, vu les réticences de certains professionnels de la santé mentale !

 

Livres et sites internet

- Martine Maurer, "Comment choisir son psychothérapeute ?" - Ed. Hommes et Perspectives, Paris, 2001.

- Anne-Sophie Nogaret, "Bien choisir son psy" - Hachette, Paris, 2004.

- Norbert Vogel, "La Malpsy - Conseils pour distinguer le bon psy du charlatan" - Presses de la Renaissance, Paris, 2004.

- Brigitte Minel-Delemme, "Du bon usage de la psy" - Ellébore éd., Paris, 2004

- Gilles Prod’Homme, "Le développement personnel, c’est quoi ?" - InterEditions. Paris, 2002.

- www.psychiatrie.be

- www.psychologies.com  - site de la revue "Psychologies"

 


 

A propos des thérapies brèves

Destiné d’abord aux professionnels de la santé mentale ou impliqués dans la relation d’aide, l’ouvrage "Thérapies brèves : principes et outils pratiques" peut s’avérer utile pour ceux qui s’intéressent à la thérapie systémique. Celle-ci est essentiellement axée sur les relations sociales et vise à intégrer celui qui se pose comme victime comme acteur potentiel du changement. Dans ce livre, on peut retrouver environ 20 outils de la thérapie systémique brève (8 séances suffisent pour résoudre un problème immédiat) : la thérapie contre le syndrome post-traumatique, l’intervention paradoxale contre le trac ou encore la thérapie orientée vers les solutions, par exemple sont expliqués. Rédigé par un médecin généraliste et psychothérapeute, il peut apporter des pistes pour démêler des problèmes familiaux, personnels, de couple…

"Thérapies brèves : principes et outils pratiques" - Dr Yves Doutrelugne - Editions Masson - 2005.

 


 

Adresses utiles

  • Renson (Fonds Julie Renson) (FRB) | www.julierenson.be | pointinfo[at]julierenson.be
    Rue de Bréderode, 21 à 1000 Bruxelles | Tél. 02 549 02 66
    Le Fonds Julie Renson se consacre à l’amélioration de la prise en charge des personnes souffrant de troubles psychiques et porte une attention particulière à la socialisation des soins de santé mentale ainsi qu'au respect des droits des personnes atteintes de troubles psychiques.

  • Fédération des associations Similes francophones ASBL | www.similes.org | federation[at]similes.org
    Rue Malibran, 49 à 1050 Bruxelles | Tél./fax 02 644 44 04
    SIMILES est une association de bénévoles qui s’attache à aider et promouvoir la qualité de vie des personnes qui ont des troubles psychiatriques et de leurs familles.

  • Pour connaître le centre de guidance ou de santé mentale proche de chez vous : Institut Wallon pour la Santé Mentale | www.iwsm.be | iwsm[at]iwsm.be
    Tél. 081 23 50 15

  • Pour connaître les maisons médicales les plus proches : Fédération des maisons médicales | www.maisonmedicale.org | ffm[at]fmm.be
    Bvd. du Midi, 25, bte 5 à 1000 Bruxelles | Tél. 02 514 40 14

  • Fédération des centres de Planning et de Consultations | www.fcpc.be | info[at]fcpc.be
    Place Mansart, 6 à 7100 La Louvière | Tél. 064 26 73 50

  • Ligue bruxelloise francophone pour la santé mentale | www.lbfsm.be | lbfsm[at]skynet.be
    Tél. 02 511 55 43

  • Les hôpitaux organisent également des consultations psychologiques. Renseignez-vous auprès des services de psychiatrie.