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Prévention (19 juin 2014)


Gare à la chute !

© Philippe Turpin/BELPRESS

Les chutes sont les accidents les plus fréquents chez les enfants de moins de six ans. Elles coïncident avec des comportements plus aventureux. Elles s’expliquent par leur curiosité innée et une affirmation croissante de leur indépendance. Heureusement, les accidents sont souvent évitables par des mesures simples.

Pour éviter les accidents domestiques, la première mesure est bien entendu la surveillance du jeune enfant : ne jamais le laisser seul, que ce soit sur une table à langer, dans la baignoire, au jardin, en voiture... Mais cela ne suffit pas. Il est nécessaire d’accompagner l’enfant dans son envie de tout découvrir et dans sa prise d'autonomie. Expliquons-lui, avec des mots simples, ce qui est dangereux et pourquoi. Montrons-lui comment monter et descendre des marches en toute sécurité. Apprenons- lui, le plus tôt possible, l’équilibre et la maîtrise des gestes.

Enfin, cette éducation peut être complétée par des mesures de protection efficaces. Par exemple, on n'empêchera pas un tout-petit de tomber quand il fait ses premiers pas. Mais on peut éviter qu'il dégringole les escaliers en plaçant des barrières de protection. On peut aussi faire en sorte qu’il ne se blesse pas contre les angles des tables basses en les recouvrant de coins de table.

Un moment d’inattention…

Dès les premiers mois, un nourrisson placé sur une table à langer, un lit ou un canapé risque de rouler sur le côté et de tomber. Le laisser seul dans ces situations ou s’éloigner de lui ne serait- ce que quelques instants peut avoir de graves conséquences. On attachera systématiquement l’enfant installé sur une chaise haute ou un siège relax, en s’assurant de fermer les sangles d’entrejambes. Ainsi, il ne pourra ni glisser par-dessous ni se lever et risquer de basculer. Enfin, couffin et siège relax sont à poser au sol et non en hauteur.

Explorer en toute sécurité

Après l’âge d’un an, le risque majeur – souvent fatal – est celui de la chute d’une fenêtre ou d’un balcon. Pensons à fermer les (portes-) fenêtres de la pièce que nous venons de quitter. Ne laissons pas en dessous de celles-ci des meubles que l’enfant peut escalader facilement. Pour un maximum de sécurité, on peut installer l’un ou l’autre système bloquant l’ouverture des fenêtres ainsi que des protections pour balcons sous forme de filet de sécurité.

Par ailleurs, dès qu’il commence à se déplacer, l’enfant risque de chuter dans les escaliers. L’installation de barrières en haut et en bas de ceux-ci est recommandée tout comme l’équipement de rampes ou de rambardes aux barreaux suffisamment étroits pour que l’enfant ne puisse passer au travers. Par précaution, on peut fixer un tapis au bas des escaliers afin d’amortir d’éventuelles chutes. Et on veillera à ce que l’enfant ne puisse ouvrir les portes des caves et greniers dont les escaliers sont souvent dangereux.

Ajoutons encore quelques conseils de prudence et de bons sens : dès que l’enfant peut de se tenir debout, régler le lit à barreaux en position basse ou placer une barrière devant le lit ; ne pas laisser le sol humide ou encombré ; éclairer convenablement les pièces et couloirs ; éviter tapis et carpettes ou les fixer au sol ; éviter à l’enfant des pantalons trop longs, des lacets défaits, des galopades en chaussettes… La liste est loin d’être exhaustive. Toujours est-il qu’adopter les bons réflexes et prendre quelques mesures simples permettent de réduire considérablement les risques de chutes chez les petits.

//JD

 Après un AVC 

La probabilité de chuter après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) est de 30%”, précise le Centre hospitalier neurologique William Lennox dans une brochure consacrée à la prévention des chutes chez la personne ayant eu un AVC. “La moitié des personnes qui chutent le feront dans les semaines qui suivent l’AVC, avec un risque accru de rechuter par la suite. La majorité des chutes se produit lors des transferts du lit à la chaise ou de la chaise aux toilettes, que ceux-ci aient été effectués seul ou à l’aide d’un tiers”.

Quant aux causes des chutes, elles peuvent être liées aux conséquences physiques de l’AVC ou à des éléments extérieurs à la personne. Les facteurs intrinsèques sont notamment la difficulté de bouger une moitié du corps et la perte de sensibilité dans cette partie du corps, les problèmes d’équilibre, l’altération du jugement des capacités, la médication associée… Les facteurs externes, quant à eux, sont un environnement inadapté, mal éclaire, encombré, trop petit…

Au CHN William Lennox lui-même – qui accueille notamment des adultes souffrant de maladies neurologiques –, les chutes représentent 45% des événements indésirables déclarés.

À la suite de ce constat, une réflexion interdisciplinaire a été initiée. Et des mesures concrètes ont été prises dans l’optique d’assurer des soins sans risque.

La brochure conçue par le service de kinésithérapie du Centre W. Lennox est le fruit de cette réflexion. Images à l’appui, elle fournit de nombreux conseils. Les sujets sont variés, du choix des chaussures à l’aménagement des pièces de la maison en passant par la manière de se déplacer et d’effectuer des transferts en toute sécurité. Sans oublier, en cas de chute, les recommandations pour se relever seul.

//JD

>> La prévention des chutes chez la personne ayant eu un AVC • CHN William Lennox • La brochure est disponible gratuitement au 010/43.02.59 et téléchargeable sur www.cnwl.be/preventionchutes

Eviter de tomber, c’est possible

© Etienne Mathues

En avançant en âge, l’habitation, si rassurante au départ, peut devenir source de dangers si l’on ne prend pas garde à des détails tels un escalier sans rampe, un corridor mal éclairé, une pile de livres dans le passage, etc. Il est possible de réduire le risque de chutes en agissant à plusieurs niveaux.

Améliorer l’équilibre

Bouger au moins 30 minutes chaque jour concourt à maintenir une bonne condition physique et un bon équilibre. Il existe des activités spécifiques qui ont une vraie action “prévention des chutes”. C’est le cas du tai chi, du programme d’activités physiques Viactive(1) ou encore des ateliers équilibre, proposés aux personnes de 65 ans et plus vivant à domicile, qui présentent un risque de chute dépisté par un professionnel de la santé(2).

Adopter des comportements sûrs

  • Éviter de se déplacer sous l’effet de tranquillisants ou de somnifères. Ils peuvent provoquer une démarche hésitante, des vertiges et des somnolences.

  • Eviter les mouvements déséquilibrants. Par exemple, réorganiser les rangements pour avoir à portée de main les ustensiles et les objets les plus couramment utilisés.

  • Diminuer les déplacements à risque. Par exemple, utiliser une desserte sur roulettes plutôt que se charger les bras d’objets.

  • En cas de besoin, s’aider d’un appui stable (main-courante par exemple), d’une canne ou d’un rollator (cadre de marche muni de roues).

Quoi qu’il en soit, chacun doit rester conscient de ses limites physiques et ne pas hésiter à demander de l’aide autour de lui.

Aménager son environnement

Eliminer les obstacles, prévoir des point d’appui, éliminer les risques de glissades et éclairer les point sombres sont les quatre principes de base à appliquer dans chaque pièce de la maison pour réduire les risques de chutes. Voici quelques conseils parmi d’autres.

  • Dégager les zones de passage de tout objet encombrant : tapis, meubles bas, poubelle, pour éviter de les heurter et de trébucher.

  • Placer une chaise haute devant le lavabo, la planche à repasser ou le plan de travail de la cuisine pour diminuer le temps en station debout. Dans la même optique, poser un siège dans la douche.

  • Diminuer les déplacements en rapprochant les différentes zones de travail. Par exemple, dans la cuisine, placer le four à micro-ondes sur la table à manger.

  • Envisager le lieu de vie de plain-pied. Par exemple, aménager la chambre à coucher au rez-de-chaussée et prévoir un coin d’eau pour se laver si la salle de bain est à l’étage.

  • Si nécessaire, placer des rampes le long des murs ou mettre un lift d’escalier pour accéder à l’étage.

  • Sécuriser les différents transferts en plaçant des appuis au niveau du WC, du lit, du fauteuil…

  • Dans la salle de bain, utiliser des aides (barres d’appui, sièges, lift de bain…) pour faciliter et sécuriser l’usage de la baignoire ou de la douche. Fixer les carpettes de bain à l’aide d’antidérapants.

Pour en savoir plus, l’ASBL Solival met gratuitement à votre disposition une brochure intitulée Comment éviter les chutes.

De plus, à la demande, des ergothérapeutes se déplacent gratuitement à domicile pour offrir des conseils personnalisés.

//ASBL SOLIVAL

(1) Des groupes Viactive sont organisés par EnéoSports. Infos : 02/246.46.74 ou sur www.eneosport.be.

(2) Plus d’infos auprès de l’ASBL Solival

Solival est à votre service tous les jours ouvrables de 9h à 16h. Une salle d'apprentissage et d'essai est ouverte au CHU de Mont-Godinne à 5530 Yvoir.
Une autre salle existe aussi rue des Fauldeurs, 1 à 6530 Thuin.

Infos : 070 22 12 20 - E-mail: info@solival.be - www.solival.be


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