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Santé publique (3 avril 2014)


© Serge Manceau/BELPRESS

Rhume des foins : c’est reparti !

Les soupçons se confirment : la pollution mais aussi les conséquences du dérèglement climatique renforcent les allergies liées aux grains de pollen. Celles-ci touchent près d’un adulte sur trois.

Avec le retour du beau temps revient le rhume des foins. Les spécialistes parleront plutôt de rhinites et de rhino-conjonctivites. Les “victimes”, elles, ne savent que trop bien de quoi il s’agit dans leur vie de tous les jours: le nez pique, coule, brûle… Et les yeux suivent à peu près le même chemin… La galère!

Dans la recherche des coupables, le bouleau est aux premières loges. D’abord parce que c’est l’une des premières essences du printemps à disséminer son pollen, allergène, dans l’atmosphère, juste après le noisetier et l’aulne. Ensuite parce qu’un tiers des grains de pollen d’arbres présent dans l’atmosphère à cette époque provient du bouleau: chaque bouquet de fleur en produit près de six millions!

Pour limiter les risques (qui vont, plus rarement, jusqu’à des crises d’asthme), les personnes fragiles peuvent fermer portes et fenêtres, porter des lunettes solaires à l’extérieur et, pour autant que le vent vienne du large, arpenter le littoral. Le vent de la mer est, en effet, pauvre en allergènes. Autre conseil: se faire épauler par son médecin, ne fût-ce que pour identifier d’éventuelles allergies “croisées”: l’allergie au pollen se conjugue avec une allergie alimentaire (un aliment cru, par exemple).

À côté du rôle de la prédisposition génétique, l’exposition à la pollution urbaine a longtemps été soupçonnée d’aggraver ce type d’allergies. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), en France, vient de confirmer ce constat. Ainsi, l’ozone et les particules fines, notamment, accentuent l’irritation des muqueuses nasales ou oculaires chez les sujets sensibles. Ces polluants modifient la paroi et le contenu protéique des grains de pollen, facilitant leur pénétration dans l’appareil respiratoire. Les chercheurs français soulignent, par ailleurs, que le changement climatique semble prolonger la durée de pollinisation.

Dans nos régions, celle-ci se termine généralement fin de l’été, avec le châtaigner (assez rare) mais aussi les plantes graminées (nettement plus courantes). Selon les spécialistes de l’Institut belge de santé publique (ISP), des espèces introduites accidentellement (l’Armoisie) ou intentionnellement (l’Olivier) pourraient, à l’avenir, allonger encore un peu plus la période critique et/ou renforcer les allergies croisées.

//PhL

>> Plus d’infos : le site www.airallergy.be dispense toutes les alertes au pollen de la “mauvaise” saison • 02/642.55.18.

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