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Les maladies de la thyroïde
  (5 décembre 2002)

Hypothyroïdie, hyperthyroïdie, nodule, goitre… les maladies de la glande thyroïde sont nombreuses. Or, cette glande joue un rôle essentiel dans notre organisme. La moindre perturbation de son fonctionnement peut avoir des répercussions : fatigue intense, changements d’humeur, prise ou perte de poids mais aussi problèmes musculaires ou cardiaques. Des répercussions suffisamment invalidantes et sérieuses pour que nous prêtions un intérêt particulier à cette petite glande…

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La thyroïde est une glande de quelques centimètres située à la base du cou. Comme toutes les glandes, elle fabrique des hormones, en l'occurrence, la T4 (tétraiodothyronine ou thyroxine) et la T3 (triiodothyronine). Les hormones thyroïdiennes ne peuvent être produites sans l’action de deux autres glandes : l’hypophyse, située au centre du crâne, et l’hypothalamus qui correspond à une petite région du cerveau. Outre l’action de ces deux glandes pour produire la T3 et la T4 (1), la glande thyroïde a aussi besoin de matière première : elle utilise un élément naturel, l’iode, qu’elle capte dans l’alimentation, notamment dans les algues, le poisson, les crustacés, le soja, les haricots verts et les laitages, là où on la trouve en grande quantité. Une alimentation équilibrée apporte environ 100 microgrammes d’iode par jour, la quantité nécessaire à une fabrication suffisante d’hormones thyroïdiennes.

Les hormones thyroïdiennes ont de nombreuses fonctions. Elles interviennent dans le métabolisme des graisses, celui du sucre et des protéines. Elles jouent un rôle dans la régulation de l’ossification et favorisent la maturation des cartilages de croissance.

 

Hypo ou hyper ?!

Il existe différents troubles de la thyroïde. Les plus fréquents sont l’hypothyroïdie et l’hyperthyroïdie. On parle d’hyperthyroïdie, lorsque la thyroïde s’emballe, produit trop d’hormones, entraînant une mise au repos de l’hypophyse et de l’hypothalamus. Au contraire, les hypothyroïdies sont dues à une production hormonale insuffisante, provoquant un surcroît d’activité pour l’hypophyse et l’hypothalamus.

En cas d'hyperthyroïdie, on constate une élévation de la température et une accélération de toutes les fonctions de l'organisme. Les principaux symptômes sont les suivants: battement rapide du cœur, tremblements, faiblesse musculaire, amaigrissement malgré un appétit accru, agitation, anxiété et insomnie, transpiration abondante et intolérance à la chaleur, diarrhée.

En cas d'hypothyroïdie, à l'inverse, le manque d'hormones entraîne une baisse de la température et un
ralentissement des fonctions. Les principaux symptômes sont: battement faible et lent du cœur, faiblesse musculaire et fatigue constante, sensibilité au froid, gonflement, sécheresse et épaississement de la peau, facultés mentales ralenties et mémoire affaiblie, constipation, prise de poids, ongles cassants, perte de cheveux.

 

Attention ! Un dérèglement thyroïdien peut se manifester différemment d'une personne à l'autre. Un individu qui souffre d’une hypo ou une hyperthyroïdie ne présentera pas nécessairement tous les symptômes mentionnés ci-dessus ! De même, l'apparition de plusieurs de ces symptômes ne signifie pas automatiquement qu'il existe des problèmes liés à la thyroïde…

 

Nodules, goitres et cancers…

L’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie sont souvent associées à la présence d’autres troubles. Parmi ceux-ci, le goitre qui se définit comme une augmentation de la thyroïde. S’il est souvent à peine perceptible et peu douloureux, un goitre peut parfois atteindre une taille importante, et, dès lors, gêner la respiration et la déglutition. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 900 millions de personnes dans le monde souffrent d’un goitre (2). Il est évidemment présent dans les parties du monde où les carences en iode sont sévères. Mais il existe aussi là où les déficits sont plus ponctuels : dans nos régions, on estime à 7 % le nombre de personnes dont la thyroïde est anormalement volumineuse (3).

Le goitre peut accompagner une hypothyroïdie. Lorsque l’alimentation est pauvre en iode, le taux d’hormones thyroïdiennes baisse. L’hypothalamus et l’hypophyse réagissent donc en sécrétant de la TRH et TSH pour stimuler la glande thyroïde à produire plus d’hormones et à capter toute molécule d’iode avec laquelle elle pourrait entrer en contact. Mais parallèlement, la TSH va aussi provoquer la croissance des cellules de la thyroïde. Celle-ci peut alors augmenter de volume et un goitre apparaître.

Le goitre peut aussi être associé à une hyperthyroïdie. On parle alors de “goitre multinodulaire toxique”. A long terme, des sortes de kystes, de tuméfactions parfois visibles et palpables que l’on nomme nodules peuvent en effet apparaître sur le goitre et fabriquer des hormones en grande quantité. Ces nodules sont dits “chauds”. Ils se distinguent des nodules “froids”, qui, eux, ne sécrètent pas d’hormones thyroïdiennes. Certains de ces nodules froids peuvent être cancéreux (de l’ordre de 10 % d’entre eux). Même si les cancers de la thyroïde restent rares (1,2 % du nombre total de tous les cancers) ces nodules froids seront toujours pris au sérieux et systématiquement explorés.

 

Des causes multiples

Une des causes fréquentes d’hyperthyroïdie est auto-immune. La “maladie de Basedow ou de Graves”, qui touche surtout les jeunes femmes, est une affection dans laquelle l’organisme produit des anticorps stimulant la thyroïde et provoquant l’hyperthyroïdie. L’hypothyroïdie peut, elle aussi, être associée à une maladie auto-immune nommée “thyroïdite d’Hashimoto”. Les malades, surtout des femmes adultes, produisent des auto-anticorps dirigés contre la thyroïde. Celle-ci s’enflamme et la production d’hormones thyroïdiennes devient défaillante.

La carence en iode est une cause importante d’hypothyroïdie. En 1993, l’OMS estimait qu’environ 29 % de la population mondiale souffrait de carence en iode (4). Ce déficit ne concerne pas seulement les pays en voie de développement, il est aussi connu de certaines régions d’Europe. Selon le Conseil supérieur d’Hygiène, en Belgique, l’apport en iode est modérément inférieur aux besoins. C'est pourquoi, il est important de consommer des aliments riches en iode (du sel iodé notamment). C'est particulièrement vrai pour les bébés, les enfants, les femmes enceintes ou qui allaitent car leurs besoins sont supérieurs aux 100 ug/j nécessaires pour un individu adulte.

Les effets du stress sur la glande ne sont pas négligeables. Il n’est pas rare qu’un stress ou un choc émotionnel déclenche une affection thyroïdienne. Quant au tabac, nuisible de manière générale pour la santé, il influence le fonctionnement de la thyroïde avec, pour conséquence, le développement plus fréquent de divers troubles.

On a pu encore observer que certains médicaments tels que le lithium ou l’amiodarone peuvent provoquer des hypo comme des hyperthyroïdies.

Certains troubles de la thyroïde peuvent également avoir une origine virale. Ainsi, dans le cas de la “thyroïdite subaïgue de De Quervain”, l’inflammation de la glande apparaît le plus souvent après une infection des voies respiratoires supérieures et s’accompagne d’une hyperthyroïdie.

On a pu enfin observer qu’une hypothyroïdie pouvait apparaître après un traitement à l’iode radioactif… destiné à traiter une hyperthyroïdie ! Bien sûr, la radioactivité a des conséquences bien plus graves encore : l’exposition aux “rayons”, aux radiations ionisantes (pour traiter un cancer, par exemple…), surtout dans l’enfance, augmente le risque de
cancer de la thyroïde.

 

Des examens médicaux

Fatigue intense et persistante, prise ou perte de poids inexpliquée, changements d’humeur… La thyroïde est-elle en cause ? Il est de toute façon important de parler de ces symptômes à votre médecin qui pourra diagnostiquer s'il s'agit d'une maladie de la thyroïde sur base d'examens précis.

Après vous avoir interrogé sur vos antécédents familiaux (il y a une certaine prédisposition génétique à développer une maladie thyroïdienne), vos habitudes alimentaires, la nature de la plainte… s’il suspecte un trouble thyroïdien, votre médecin généraliste ou endocrinologue, examinera et palpera la glande. Ce tout premier examen devrait permettre de mettre en évidence un goitre, parfois même des nodules.

Pour confirmer une anomalie de fonctionnement, le médecin pourra notamment prescrire une ou des analyses de sang pour mesurer les dosages hormonaux.

En fonction du contexte clinique, le médecin fera éventuellement appel à des techniques d'imagerie, l’échographie et la scintigraphie, deux examens totalement indolores. L'échographie, réalisée en passant une sonde à ultrasons sur le cou, donne la possibilité de visualiser la forme de la thyroïde, une thyroïdite ou d’éventuels nodules, et d’en donner les dimensions. La scintigraphie, permet, après ingestion d'une très faible dose d’iode ou de technetium radioactif et au moyen d’une caméra, de déterminer si un nodule thyroïdien sécrète (nodule “chaud”) ou non (nodule “froid”) des hormones thyroïdiennes.

Confronté à des nodules froids dont un sur dix peut se révéler cancéreux, le médecin aura souvent recours à un autre examen peu douloureux, la cytoponction. Il utilisera, pour cela, une aiguille fine avec laquelle il prélèvera quelques cellules de tissu thyroïdien pour en faire l’analyse. Il pourra ainsi repérer, avec une grande précision, les éléments malins.

Des traitements

En cas d'hyperthyroïdie, on commencera par administrer des médicaments destinés à freiner l'activité de la glande. S’il y a échec, la chirurgie permet la guérison rapide, en enlevant les 9/10ème de la thyroïde pour ne conserver que ce qui est
nécessaire au bon fonctionnement de l'organisme. Néanmoins, une fois sur dix environ, une hypothyroïdie apparaîtra et devra alors être traitée à vie.

Le traitement d'une hypothyroïdie repose sur la prise quotidienne d’hormones thyroïdiennes (lévothyroxine). Ce traitement, qui devra souvent être poursuivi tout au long de l’existence, n'entraîne aucun effet indésirable, puisqu'il ne fait que remplacer une hormone manquante. Néanmoins, une surveillance biologique (prise de sang) et clinique régulière est nécessaire pour dépister un surdosage ou un sous-dosage.

Quant aux inflammations thyroïdiennes ou thyroïdites, elles requièrent généralement un traitement anti-inflammatoire, au besoin par cortisone.

Un goitre simple peut être traité par l'administration d'hormones thyroïdiennes qui mettra la glande au repos. Notons que parfois une ablation partielle est nécessaire lorsque le goitre est trop volumineux et entraîne une modification de la voix ou une gène respiratoire.

La présence de nodules nécessite généralement une intervention chirurgicale. Soit parce que leur volume est important, soit parce qu'ils risquent d'être cancéreux ou encore parce qu'ils provoquent une hyperthyroïdie avec un risque cardiaque. Les interventions thyroïdiennes sont généralement simples, la glande est superficielle et facile à explorer. L'hospitalisation est de très courte durée et l'intervention laisse peu ou pas de trace, la cicatrice étant placée dans un pli du cou.

Dans la grande majorité des cas, le nodule est bénin et seule une petite portion de la glande est enlevée. Mais quand le nodule est froid et la tumeur maligne, on recourt généralement à l'ablation totale ou partielle de la glande (thyroïdectomie). Cela suffit généralement à assurer la guérison. Parfois, ce traitement est suivi par l'administration d'iode radioactif, utilisé pour détruire le tissu thyroïdien restant et diminuer le risque de récidive.

Après le traitement d'un cancer de la thyroïde, deux mesures sont impératives: la prise quotidienne d'hormone thyroïdienne pour pallier l'absence de glande, et une surveillance à vie (échographie, dosages hormonaux…) pour dépister d’éventuelles rechutes. Mis à part ces quelques contraintes, la personne qui a souffert d’un cancer de la thyroïde peut généralement mener une vie parfaitement normale, sans séquelles.

Aujourd’hui, il est donc possible de soigner la plupart des désordres thyroïdiens… et il faut les soigner ! Pour les multiples désagréments qu’ils peuvent entraîner mais aussi pour les troubles plus lourds qu’une maladie thyroïdienne non traitée risque à long terme de provoquer !

 

Florence Coutellier

 

(1) L’hypothalamus a pour fonction de “superviser” le mécanisme thyroïdien en général : par la production de la TRH, il stimule l’hypophyse. Celle-ci va alors sécréter une hormone, la TSH qui va fabriquer des hormones thyroïdiennes en fonction des besoins de l’organisme. Ainsi, la TSH entre en action lorsque le taux des hormones thyroïdiennes dans le sang vient à baisser, pour que la thyroïde en augmente la production. Par contre, lorsque le taux de T3 et T4 est trop élevé, la TSH est au repos.

(2) WHO 50th(OMS), Lutter contre les maladies et les prévenir, 1998 -

(3) Dr. Pierre Nys, Et si c’était la thyroïde ? Symptômes, traitements et conseils, Presses du Châtelet, 2002.

(4) OMS/UNICEF/ Conseil international pour la lutte contre les troubles dus à une carence en iode, MDIS Working Paper n°1, Genève, OMS, 1993.

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Les problèmes de thyroïde chez l’enfant

 

Pour les bébés, les enfants comme les adolescents, une carence en iode et l’hypothyroïdie qui en découle peuvent être lourdes de conséquences. La thyroïde fonctionne dès le stade fœtal. La glande joue alors un rôle essentiel dans la croissance du système nerveux. Une carence en iode peut engendrer des lésions cérébrales, des handicaps physiques, ou même une arriération mentale profonde. Une hypothyroïdie peut donc exister dès la naissance. Heureusement, elle est aujourd’hui systématiquement dépistée à la naissance et traitée rapidement pour éviter de trop lourdes séquelles.

Une hypothyroïdie peut avoir aussi d’importantes conséquences au moment de la puberté, puisque c’est en s'associant aux hormones sexuelles et de croissance que les hormones thyroïdiennes permettront au corps de l’adolescent de se transformer.


 

Maigrir avec des hormones thyroïdiennes ?

Attention danger !

 

Il est heureusement loin le temps où l’on prescrivait des hormones thyroïdiennes pour maigrir ! On sait aujourd’hui que ces hormones ne font pas perdre de graisse mais du muscle et de l’eau. Dès qu’on les arrête, on reprend tous les kilos perdus ! En plus, il existe une accoutumance à ces hormones : pour obtenir un effet identique, vous êtes obligé d’augmenter les doses ! Et les effets secondaires ne tardent pas à apparaître : palpitations, troubles de l’humeur, du sommeil… Plus pernicieux encore, les dérivés d’hormones thyroïdiennes tels que le TRIAC (acide triiodothyrìacétique) qui agirait directement sur l’hypophyse. Chez certaines personnes particulièrement “sensibles”, la glande développerait, sous l’influence du TRIAC… une hypothyroïdie et, avec elle, un certain mal-être et une prise de poids !


 

Cancers de la thyroïde

Les conséquences de Tchernobyl…

 

Le 26 avril 1986, la centrale nucléaire de Tchernobyl explose. Se forme alors dans l’atmosphère un immense nuage chargé de particules hautement radioactives qui sera poussé par le vent pendant une dizaine de jours. Le nuage traversera l’Autriche, la Suisse, l’Allemagne, l’Italie, passera sur une partie de la Belgique et de la France… Avec quelles conséquences ? On a très rapidement constaté une augmentation du nombre des cancers thyroïdiens chez les enfants d’Ukraine et de Biélorussie. Dès 1994, ils étaient une centaine de jeunes à souffrir de tumeurs à la thyroïde. Ces enfants, qui n’avaient pas cinq ans au moment de l’explosion, étaient carencés en iode ; leur glande immature, très sensible aux radiations, a pu très facilement capter l’iode radioactif ambiant !

Qu’en est-il dans nos pays ? Le nuage nucléaire a-t-il pu avoir un impact sur nos thyroïdes ? Près de 15 années après l’explosion, la France a exigé une étude sur les conséquences sanitaires de l’accident sur le pays. L’institut de protection et de sûreté nucléaire et l’institut national de veille sanitaire ont étudié les risques de cancers de la thyroïde pour les enfants qui résidaient dans l’Est de la France (la partie du pays la plus touchée par le nuage) à l’époque (1). Les conclusions ? Les doses auxquelles les petits Français de moins de 15 ans ont été soumis en 86 étaient minimes (100 fois moins qu’en Biélorussie). Puisqu’on ne possède pas d’observation épidémiologique qui montre une augmentation de cancers thyroïdiens à de telles doses, les scientifiques français ont déterminé que le risque était donc incertain !

Et en Belgique ?

Les cancers de la thyroïde semblent toujours peu nombreux. Les recherches scientifiques n’ont pu déterminer de lien entre l’accident de 86 et les rares cancers de la thyroïde qui sont apparus depuis… pour des raisons statistiques: le nombre de cancers reste peu important et la dose d’irradiation était trop faible (2).

L'accident de Tchernobyl et les nombreux cancers thyroïdiens qu’il a générés en Ukraine et en Biélorussie a au moins permis de mettre en évidence une précaution fondamentale (3): veiller à ce que les populations habitant au voisinage de sites nucléaires puissent prendre, en cas d’incident, des pastilles d’iode stable qui permettent de saturer la glande et d’éviter la captation d’iode radioactif (4). Une mesure qui aurait pu éviter à pas mal de petits Ukrainiens de souffrir depuis de cancers de la thyroïde.

 

(1) P. VERGER et al., Cancers de la thyroïde en France et accidente de Tchernobyl : évaluation des risques potentiels et recommandations pour le renforcement des connaissances épidémiologiques, in Bulletin épidémiologique hebdomadaire, n°21/2001.

(2) Propos recueillis auprès du Dr. Patrick Smeesters, de l’Agence fédérale du contrôle nucléaire.

(3) A.F. Cailleux et M. Schlumberger, Les conséquences thyroïdiennes de l’accident de Tchernobyl, in Revue de l’Acomen, 1998, vol.4, n°4.

(4) La Belgique a appliqué cette mesure de précaution. Elle a distribué aux habitants des environs des installations nucléaires importantes (Tihange, Mol, Chooz…) une brochure invitant chacun à aller retirer gratuitement des comprimés d’iode stable en pharmacie. Le dépliant Comment se protéger en cas d’accident nucléaire ? peut être obtenu au Ministère de l’Intérieur- Direction générale de la Protection civile, rue Royale, 66, 1000 Bruxelles 02/500.20.48. info@mibz.fgov.be 

 

Dossier réalisé par Florence Coutellier

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