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Diabète

prévenir l’avenir(20 mars 2003)

 

Pour beaucoup, le mot diabète renvoie à l’image du malade chronique qui doit recevoir une injection d’insuline plusieurs fois par jour !

Une vision quelque peu réductrice quand on sait que les diabétiques insulinodépendants (de type 1) ne représentent que 10% des diabétiques et que, parmi les personnes atteintes du diabète gras (de type 2), un très faible pourcentage seulement reçoivent un traitement à l’insuline.

 

En fait, pour une majorité de diabétiques, la véritable contrainte est ailleurs. Gérer son taux de sucre bien sûr, mais aussi adopter une hygiène et un mode de vie différents, accorder une attention et un soin constant à son corps… pour prévenir d’éventuelles complications.

C’est dans ce cadre que s’inscrit le Passeport du diabète, un outil pour donner toutes les chances aux diabétiques de vivre mieux au long cours avec leur maladie.

 

Lire ci-dessous :

Le diabète, une histoire de sucre

Deux formes de diabète

Symptômes

Traitement

 

Le passeport du diabète, un précieux document

 

Témoignages

Mieux vivre avec le diabète

Adresses de contact

 


 

Une histoire de sucre…

 

Qu’est-ce que le diabète ? Comment se manifeste-t-il ? Peut-on le soigner efficacement ? Voici sans doute les premières questions auxquelles les personnes concernées par le diabète souhaitent obtenir des réponses. Parce que comprendre la maladie est un pas essentiel pour agir efficacement.

 

Le diabète est une affection chronique caractérisée par une présence excessive de sucre dans le sang. En fait, la valeur normale du taux de sucre est d’environ 1gr/litre, un chiffre qui s’élève bien sûr après les repas (jusqu’à 1,2gr-1,4gr/l). On considère qu’il y a diabète lorsque, vérifiée à plusieurs reprises, la glycémie (le taux de sucre dans le sang) est supérieure à 1,26 g/l à jeun.

A l’origine du diabète, on trouve une carence ou une diminution de la sensibilité à l’insuline. Produite par le pancréas, cette hormone est chargée d’amener le glucose par le sang à toutes les cellules de l’organisme et d’assurer ainsi leur approvisionnement en énergie. Dans le cas d’un diabète, l’insuline, insuffisante, ne peut remplir efficacement son rôle.

 

Deux formes de diabète

 

Il existe deux principaux types de diabète : le diabète insulinodépendant (DID) que l’on appelle aussi “ diabète maigre ”, une terminologie que l’on a volontiers abandonnée au profit de l’expression “diabète de type 1”, et le diabète non insulinodépendant (DNDI), qualifié de “diabète gras” ou de “diabète de type 2”.

Le diabète de type 1 se déclare souvent avant l’âge de 20 ans, parfois peu après la naissance. Cette maladie est d’origine auto-immune. Un dérèglement du système immunitaire provoque l’apparition d’anticorps qui détruisent les cellules du pancréas -les cellules bêta- productrices d’insuline. Conséquences ? Un déficit majeur d’insuline et donc une augmentation de sucres non utilisés dans le sang. Les raisons de l’apparition de ce trouble immunitaire restent inconnues. On évoque souvent une origine virale et, moins fréquemment, un facteur héréditaire.

Le diabète de type 2 touche prioritairement des sujets obèses ou l’ayant été et est généralement découvert après l’âge de 40 ans. Il est fortement tributaire de “ l’environnement ”, du style de vie des personnes : l’alimentation déséquilibrée et la sédentarité favorisent en effet l’émergence de cette affection. On constate aussi très souvent l’existence de “familles de diabétiques de type 2” : il y a donc une prédisposition génétique à développer cette forme de maladie.

Chez un diabétique de type 2, l’excès de graisses provoque une résistance à l’insuline. Dans un premier temps, l’organisme commande aux cellules bêta d’en produire davantage. Mais très vite, ce mécanisme s’épuise : les cellules bêta ne parviennent plus à sécréter suffisamment d’insuline pour compenser l’insulinorésistance et le taux de glucose non utilisé qui circule dans le sang augmente.

 

Des symptômes

 

Les premières manifestations du diabète sont souvent très discrètes, surtout pour le diabète de type 1. Il arrive que le diagnostic soit posé par hasard, lors d’analyses de routine. Certains symptômes peuvent néanmoins alerter de la présence éventuelle d’un diabète. L’excès de sucre dans le sang -l’hyperglycémie- se traduit par des urines abondantes et fréquentes et par une soif intense.

 

Le traitement

 

Le but du traitement du diabète est avant tout de maintenir la glycémie proche de la normale. Pour le diabète de type 1, le recours à l’insuline est indispensable. Détruite par la digestion si elle est administrée par la bouche, l’insuline doit donc être injectée quotidiennement sous la peau grâce à un stylo spécial ou une seringue, de manière à remplacer la sécrétion naturelle qui est insuffisante.

Le diabétique de type 1 devra aussi recourir à une alimentation adaptée qui limite les graisses, proscrit, dans une certaine mesure, les sucres rapides, mais n’exclut pas complètement les glucides. Quant à l’exercice physique, pratiqué en surveillant la glycémie, il prendra également une place importante dans le traitement.

 

Pour le diabète de type 2, l’essentiel du traitement repose, dans un premier temps, sur le régime alimentaire et l’activité physique. Dans un second temps, il est souvent nécessaire de combiner la surveillance alimentaire à la prise d’antidiabétiques oraux, puis parfois à l’injection d’insuline. “Jusqu’à présent, j’ai la chance de ne pas devoir prendre de l’insuline…juste des médicaments. Maintenant, si cela devient indispensable, il faudra bien que je m’y soumette. Mais c’est déplaisant ! Notez que certains diabétiques que je connais ont rechigné longtemps à en prendre et finalement, depuis qu’ils se font des injections, ils se sentent mieux !”, précise Lucie, souffrant de diabète de type 2.

 

Quelle que soit la forme de diabète, les contraintes sont donc de taille. On peut comprendre que certains soient tentés d’essayer d’oublier la présence de la maladie! “J’ai parfois oublié d’emporter mes collations ou du sucre quand je sortais pour la journée…exprès, parce que, pour une fois, je voulais faire comme si je n’avais rien”, nous confie Christophe qui souffre d’un diabète de type 1 depuis 6 ans. Ce sont alors les premiers symptômes d’une hyperglycémie - la soif, la fatigue…- provoquée, par exemple, par un événement stressant ou ceux d’une hypoglycémie – des tremblements, des palpitations, des maux de tête…- suscitée par une activité physique intense ou l’oubli d’un repas, qui leur rappellent l’existence de leur diabète. Avec, parfois, des conséquences graves : une hypoglycémie peut entraîner une perte de connaissance, voire même un coma !

Comme le diabète “ne fait pas souffrir”, certains malades, surtout de type 2, vivent des années avec une glycémie élevée, sans jamais ressentir le besoin de se soigner. Cela n’empêchera pourtant pas la maladie de poursuivre son œuvre, insidieusement ! L’excès de sucre fait des dégâts importants dans l’organisme et peut entraîner des complications comme la néphropathie (une dégradation des capillaires des reins), la rétinopathie (une détérioration des petits vaisseaux de la rétine) ou encore des pertes de sensibilité, des crampes, plaies, infections aux membres et notamment aux pieds.

C’est là un des principaux problèmes des diabétiques : les éventuelles complications. Pour les éviter, la “recette” est simple : apprendre à gérer sa glycémie, adopter une hygiène de vie souvent très différente de celle que l’on avait avant,… être à l’écoute et aux petits soins pour son corps. Bien sûr, ceci demande beaucoup d’investissements. C’est pourtant au prix de ces efforts que les diabétiques peuvent conserver une vie “normale” le plus longtemps possible.

 

Florence Coutellier


Le passeport du diabète, un précieux document

 

 

 

Aider les personnes diabétiques à gérer leur diabète de manière la plus pertinente possible pour éviter problèmes et complications: tel est l’objectif du “Passeport du diabète”, un document bien utile pour l’organisation des soins et le suivi des traitements. Ce passeport ouvre également le droit au remboursement de consultations chez un diététicien et un podologue agréés.

 

L’objectif du passeport du diabète est d’aider la personne diabétique à gérer le mieux possible sa maladie en partenariat avec les soignants afin d’éviter les complications et préserver ainsi l’avenir.

Grâce au passeport, le patient peut suivre quand il est recommandé qu’il aille chez le généraliste ou le spécialiste pour un prochain contrôle.

Le passeport permet au patient de tenir à jour les soins donnés et l’évolution de son état de santé.

Il comporte des conseils pratiques relatifs au comportement à adopter en cas de situations urgentes. Il apporte aussi des recommandations quant au mode de vie afin d’agir sur les facteurs de risque de complications que sont le surpoids, la sédentarité et le tabagisme.

Pour encourager cette gestion des risques en partenariat avec le médecin traitant, le passeport ouvre le droit à un remboursement de l’INAMI pour les consultations chez un diététicien et un podologue agréés (1).

 

Les patients qui ont besoin d’au moins deux injections d’insuline par jour (ce sont essentiellement les diabétiques de type 1), bénéficient déjà de la possibilité d’un avis diététique dans le cadre de la convention sur le diabète. C’est pourquoi la nouvelle réglementation prévoit que seuls les patients diabétiques qui ne ressortent pas de cette convention puissent obtenir le remboursement des prestations des diététiciens agréés.

Le renvoi à un podologue est ouvert à tous les types de diabète mais est toutefois réservé à des patients qui courent un risque important de blessures aux pieds.

Deux consultations par an sont remboursées aussi bien chez le podologue que chez le diététicien. Le ticket modérateur est comptabilisé dans le Maximum à facturer. Pour ces consultations, une durée minimum a également été fixée : 45 minutes chez le podologue et 30 minutes chez le diététicien. En ce qui concerne le diététicien, il est possible d’opter pour une consultation remboursée d’une heure minimum. Après chaque consultation, le diététicien et le podologue transmettent un rapport au médecin généraliste, qui fait toujours fonction de pivot central. Le passeport du diabète constitue d’ailleurs un instrument important dans la collaboration renforcée entre médecins généralistes, diabétologues, podologues et diététiciens.

 

Comment obtenir le passeport?

 

Les patients dont le diabète est connu par le médecin-conseil recevront prochainement un courrier de la mutualité les informant du rôle et des avantages du passeport du diabète. Ils seront personnellement invités à se rendre chez leur médecin généraliste pour obtenir l’attestation médicale leur permettant de recevoir un exemplaire du passeport. Cette attestation doit alors être adressée ou remise auprès de la mutualité qui fera parvenir le passeport par courrier. Les personnes diabétiques qui ne recevraient cependant pas ce courrier sont invitées à demander à leur médecin généraliste une attestation pour recevoir leur passeport auprès de la mutuelle.

Les arrêtés d’application relatifs au passeport du diabète viennent d’être publiés au Moniteur Belge, ce lundi 17 mars 2003 avec entrée en vigueur au 1er mars. Cela signifie que les prestations des podologues et diététiciens prescrites aux personnes diabétiques font l’objet d’un remboursement à partir de cette date à condition que ces prestataires soient agréés par l’INAMI. Cependant, la liste des prestataires agréés est actuellement loin d’être finalisée! Renseignez-vous auprès de votre mutualité pour savoir si le podologue ou le diététicien que vous allez consulter est bien agréé. A défaut, aucun remboursement ne sera consenti par l’assurance maladie.

Joëlle Delvaux

 

(1) Les podologues sont des travailleurs paramédicaux gradués (trois ans d’études supérieures). A ne pas confondre avec les pédicures qui n’ont pas reçu une formation aussi longue.

 

Consultations des podologues et diététiciens dans le cadre du Passeport du diabète

P

                                                 Honoraire

Quote-part Patient ordinaire

Quote-part BIM

Consultation chez le podologue 23,48 EUR 5,87 EUR 2,34 EUR
Consultation chez le diététicien 15,65 EUR 3,91 EUR 1,56 EUR

 

Témoignages

 

Christophe, 14 ans : Quand l’autonomie aide à accepter…

 

“J’ai 14 ans et j’ai appris que j’étais diabétique il y a 6 ans. Au début, c’était très dur : mes parents l’ont assez mal encaissé. Quand le médecin le leur a annoncé, ils étaient très mal. Bien sûr, moi, je n’ai pas tout compris mais je savais qu’il se passait quelque chose d’important… Je me souviens très bien de cette image !

Mes parents ont pris du temps à m’expliquer ce que j’avais. C’était difficile et j’étais encore petit ! Au début, pour moi, c’était l’enfer ! Je n’acceptais rien. J’en avais marre des piqûres, de faire attention à ce que je mangeais. Je voulais être comme les autres… Heureusement, mes parents et le médecin m’ont aidé à dire ce que je ressentais. Ils jouaient beaucoup avec moi pour m’expliquer les choses. Au début, je piquais les fesses d’une de mes peluches avant de recevoir ma propre piqûre ! Mes parents ont aussi demandé au reste de ma famille, à mes copains, mes instituteurs, mes professeurs de me traiter normalement.

(…) La présence de mes parents a toujours été importante ! A 7-8 ans, on n’est pas encore capable de savoir si on peut prendre une collation. Il a fallu pas mal de temps pour que je comprenne que pour moi, certains aliments étaient meilleurs que d’autres. Et il y a finalement peu de temps que je me débrouille vraiment tout seul avec mes soins. Maintenant, je sais faire mes injections. Je me suis senti tellement bien ce jour-là! Libéré! Plus besoin des parents… toujours sur mon dos! Je pouvais aller dormir chez des copains, sortir comme tout le monde. (…) J’ai l’impression que j’accepte mieux la maladie maintenant…Je crois que mes copains m’acceptent mieux aussi”.

 

 

Lucie, 59 ans : Soigner le diabète pour le bien-être futur

“Quand j’ai appris il y a 3 ans que j’avais un diabète de type 2, j’ai été très surprise. Je ne m’y attendais vraiment pas. Je me sentais un peu faible depuis quelques temps mais je ne pouvais vraiment pas dire ce qui n’allait pas. J’étais très fatiguée, …sans trop de raisons, finalement. Je venais d’être prépensionnée et j’essayais de rester très active pour éviter de sentir un vide… J’ai cru que je faisais un peu de dépression.

A l’annonce du diagnostic, j’étais perdue… En fait, je croyais que je connaissais bien le diabète. J’avais une vision particulièrement pénible de la chose : des piqûres, des régimes stricts, plus de pâtisserie ! Je comptais profiter de mon temps libre pour voyager et m’amuser et voilà que j’avais la maladie devant les yeux !

Grâce à mon médecin traitant surtout, j’ai compris ce que je devais vraiment savoir. Depuis, j’essaye de me soigner. Je n’ai jamais vraiment fait de sport : un peu de vélo avec mon mari, mais c’était il y a des années ! (…) Ce n’est pas pour autant que je reste dans mon fauteuil à regarder des séries TV toute l’après-midi : j’essaye de bouger, je vais à droite, à gauche…à pied, bien sûr ! De toute façon, depuis 2002, je suis visiteuse de malades dans un hôpital, alors je marche. Et puis, je suis un plan alimentaire adapté. Par contre, j’oublie parfois de prendre les comprimés qui font baisser ma glycémie. Je sais que cela peut me causer de gros problèmes, surtout à long terme. D’ailleurs, il m’arrive de paniquer, surtout quand j’ai l’impression soudainement que je vois moins bien. J’ai si peur de perdre la vue. Alors, je réagis et je m’applique à bien prendre mes comprimés pendant quelques semaines (…) Puis, je finis par en oublier un , puis un autre... Je sais pourtant qu’il faut que je sois plus vigilante…”


 

Pour mieux vivre avec le diabète

Il est possible de vivre confortablement et longtemps avec un diabète. La condition sine qua non ? Accepter de suivre quelques règles fondamentales.

Ne tardez pas à vous prendre en charge. Prenez votre traitement à bras le corps ! Le médecin vous a prescrit des antidiabétiques oraux ou de l’insuline ? Respectez les horaires de prise ou d’injections, n’omettez pas de les prendre et ne modifiez pas les dosages vous-mêmes.

En fonction du type de diabète, l’autosurveillance glycémique peut être un outil indispensable.

Votre alimentation reste un élément essentiel de votre traitement. Suivez le plan alimentaire prescrit par votre médecin et votre diététicien. Votre alimentation vous sera d’autant plus profitable si :

- Vous mangez sainement, de manière variée et à heures fixes

- Vous évitez les sucres rapides et les aliments trop riches

- Vous coordonnez bien repas, activités et traitement

Si vous êtes diabétiques de type 2, il est indispensable de perdre du poids car maigrir entraîne une baisse de la glycémie.

Privilégiez l’activité physique. Elle peut vous aider à contrôler votre poids, à diminuer votre glycémie sur 24 h et à améliorer l’efficacité du traitement. Alors, du sport, mais pas n’importe lequel et pas n’importe comment ! Votre médecin vous conseillera dans vos choix, puis vous donnera des recommandations à suivre absolument : n’oubliez pas que des efforts intenses font descendre la glycémie, et peuvent entraîner des hypoglycémies !

Stoppez la cigarette et oubliez l’alcool ! Il est en effet avéré que boire et fumer font augmenter la glycémie !

Prenez grand soin de vos pieds. Portez des chaussures confortables, ne marchez pas pieds nus, coupez-vous les ongles proprement, lavez-vous les pieds au savon doux, essuyez-les soigneusement. Vérifiez régulièrement si vous n’avez pas de plaie, faites examiner régulièrement vos pieds par un podologue ou par le médecin.

Faites surveiller vos yeux. Rendez-vous une fois par an chez l’ophtalmologue qui vous fera un fond d’œil, pourra détecter la présence éventuelle de glaucome ou de cataracte.

Brossez-vous les dents deux fois par jour ! Le diabète favorise les infections de la gencive.

 

Pour vous aider :

 

• Les jeunes et le diabète, rue d’Aumale, 128 1070 Bruxelles 02/520.92.59

 

• L’Association Belge du Diabète (ABD) :

Cette asbl est chargée d’apporter aux malades et à leur famille, toutes les informations dont ils ont besoin pour comprendre et vivre normalement avec le diabète; aux paramédicaux et aux médecins des moyens de gérer au mieux la pathologie et le vécu de leurs patients.

 

Contact : ABD, place Homère Goosens, 1 - 1180 Bruxelles.

Tél : 02/374.31.95

Fax : 02/374.81.74

Abd.diabete@skynet.be  - www.diabete-abd.be

 

L’ABD soutient également la création prochaine d’une association de familles et d’amis d’enfants diabétiques. Symposium de présentation le samedi 5 avril 2003 à l’HUDERF, Service de diabétologie pédiatrique, Av. J.J Crocq, 1020 Bruxelles . Rens: Site web de l’ABD