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Prévention (5 mai 2005)

 

Détecter les risques d’accident vasculaire cérébral

 

Comment mettre les chances de son côté pour limiter le risque d’accident vasculaire cérébral et comment reconnaître ses symptômes pour un traitement rapide? Conseils utiles.

 

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) peuvent avoir deux origines.

L’AVC ischémique provient de l’obstruction d’une artère du cerveau par un caillot de sang. C’est ce qui arrive dans 82% des cas d’AVC.

Quant à l’hémorragie cérébrale, c’est-à-dire la rupture d’une artère dans le cerveau, elle peut être due soit à l’hypertension artérielle, soit à une malformation congénitale (18% des cas d’AVC).

Les AVC surviennent subitement et peuvent être plus ou moins lourds de conséquences, selon la gravité et la zone touchée, voire mortels.

 

 

Qui est à risque ?

Certains facteurs de risque sont modifiables, d’autres non. Parmi les inévitables, citons l’âge (le risque augmentant avec celui-ci), le sexe (les hommes sont plus à risque) ou des facteurs génétiques. Par contre, bon nombre de facteurs peuvent être évités, ou du moins limités par la modification de certaines habitudes de vie. Voici quelques conseils à ce propos.

Surveillez votre tension artérielle. Plus de la moitié des personnes qui ont subi un AVC souffrent d’hypertension. D’où l’intérêt de bien faire contrôler sa tension par son médecin généraliste ! Il semble que l’hypertension artérielle multiplie par 4 à 6 le risque d’AVC…

Arrêtez de fumer. Fumer doublerait le risque d’AVC car le tabac altère les vaisseaux sanguins, favorisant ainsi la formation de caillots.

Mangez sain et équilibré. Si tel n’est pas le cas, vous risquez de développer une hypercholestérolémie qui favorise l’artériosclérose et endommage les vaisseaux sanguins. Surveillez votre cholestérol régulièrement. Par une mauvaise alimentation, vous risquez de plus le surpoids ou un diabète de type 2 qui augmentent aussi le risque d’AVC. Faites contrôler aussi votre diabète.

Limitez votre consommation d’alcool. Une consommation de plus de deux verres par jour (vin ou bière compris !) augmente le risque d’AVC.

Surveillez votre cœur. Les personnes qui ont déjà eu des problèmes (crise cardiaque, trouble du rythme cardiaque, interventions cardiaques…) doivent bien suivre les traitements prescrits par le médecin et bien faire surveiller leur évolution.

Pratiquez une activité physique régulièrement. La fameuse demi-heure quotidienne d’activité physique ou sportive est bonne pour prévenir tous types de problèmes !

Enfin, demandez à votre médecin si la prise de pilule contraceptive ou d’hormones peut poser problème dans votre cas précis.

La prévention est essentielle dans l’AVC : elle peut réduire le risque par trois en agissant sur un maximum de facteurs !

 

Quand s’inquiéter ?

C’est vrai, l’attaque peut être très subite et évoluer rapidement. Aussi, soyez attentifs si :

• vous avez des troubles visuels subits ;

• vous avez une perte de sensibilité du visage ou des membres ;

• vous souffrez d’une paralysie du visage ou d’un membre ;

• vous n’arrivez pas à parler de manière cohérente et compréhensible, à articuler, à trouver les mots ou si ne comprenez pas les gens qui vous parlent ;

• vous perdez l’équilibre brutalement, souffrez de vertiges ou ne pouvez plus coordonner vos mouvements ;

• vous souffrez de maux de tête violents, très intenses, de type “ coup de poignard ”.

Dans l’un ou l’autre de ces cas, appelez immédiatement (dans les 15 minutes) un médecin. Si c’est bien un AVC qui s’annonce, un traitement existe (thrombolyse), mais doit être administré dans les trois heures qui suivent les premiers symptômes pour être le plus efficace possible.

 

 

Carine Maillard

               

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