Maladies
(1er mars 2012)
Le glaucome:
une maladie à tenir à l'œil
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© Lumière pour le monde |
Gilbert, 9 ans, apprend à lire à l’école pour aveugles à Kibeho (Rwanda). Une opération pour diminuer la pression intraoculaire lui a évité la cécité complète. |
Dans les
pays du Sud, le glaucome est une maladie responsable de véritables fléaux.
Chez nous aussi, elle mérite d'être placée sous haute surveillance. La
mi-mars battra le rappel de tous les messages de prévention.
Le glaucome est une
maladie insidieuse. Elle se caractérise par une augmentation de la pression
interne de l'œil. Elle peut mettre de nombreuses années à se déclarer (sous
la forme d'une diminution de la vue) sans se traduire pour autant par une
douleur. Dans nos pays, où la prévention est encouragée et où
l'infrastructure médicale est conséquence, la prise en charge évite le plus
souvent son aboutissement le plus ultime: la cécité pure et simple.
Il n'en va pas de
même dans beaucoup de pays du Sud. A l'occasion de la semaine mondiale du
glaucome, qui se tient du 11 au 17 mars prochains, l'organisation “Lumière
pour le monde” – active en Afrique - rappelle que cette maladie est la
deuxième cause de cécité au monde, entraînant près de 4,5 millions de
victimes. “Dans les pays défavorisés, 90% des personnes touchées
ignorent avoir cette maladie”. Ce n'est pas uniquement le manque de
matériel et de personnel soignant qui est en cause, complète l'ONG. C'est,
aussi, le manque d'information, la peur de la maladie et des coûts entraînés
par un traitement adéquat, de même que le coût des moyens de transports vers
le dispensaire de soins qui expliquent les ravage du glaucome. Détectée à
temps, cette pathologie peut pourtant être traitée et permet aux victimes –
notamment les enfants - de récupérer leur acuité visuelle entièrement ou
partiellement.
C'est la raison
pour laquelle “Lumière pour le monde” organise la formation au dépistage de
travailleurs de terrain, de personnel infirmier et d'ophtalmologues, tout en
fournissant le matériel nécessaire. Chez nous, les examens préventifs sont
particulièrement nécessaires à partir de la quarantaine, à raison d'un
passage chez le médecin spécialiste tous les deux à trois ans, mais chaque
année en cas d'antécédents familiaux ou de myopie moyenne à grande.
Différentes formes de traitement sont alors possibles.
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Plus d’infos :
www.lumierepourlemonde.be -
02/415.97.05.
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