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Santé des femmes (3 juillet 2014)

© REPORTERS

Une grossesse en pleine santé

Envie d’un enfant ? Comme avant le départ d'un long voyage, d'une belle aventure, c'est le bon moment de rendre visite à son médecin généraliste ou à son gynécologue.

Dans l'intérêt de la mère et du futur enfant, il est, en effet, préférable de détecter un éventuel diabète, un problème thyroïdien, une anémie, un excès de poids ou une hypertension… Ces affections nécessiteront un suivi plus attentif de la grossesse.

De plus, une prise de sang permet de savoir si la future maman est protégée contre des maladies infectieuses, comme la rubéole et la toxoplasmose, dangereuses pour le fœtus. En cas de non immunisation contre la rubéole, la vaccination doit s’effectuer lorsque la jeune femme est encore sous contraception.

La prise de sang permet aussi de voir si la future maman est porteuse de virus comme celui du sida ou de l'hépatite B ou C. Dans certains cas, une recherche de maladie génétique sera également effectuée. Les éventuels rappels de vaccination seront aussi effectués.

Avant une grossesse, un supplément en vitamine B9 (l'acide folique), sous forme d'un comprimé à prendre tous les jours, réduit le risque de malformations neurologiques (un spina bifida) ou de fente labio-palatine (bec-de-lièvre). Une éventuelle carence en acide folique doit être corrigée avant d’être enceinte, parce que c'est pendant les huit premières semaines de grossesse que le bébé y est le plus vulnérable. Or on ne sait jamais à l'avance quand la grossesse va commencer... Ce supplément sera poursuivi les trois premiers mois de celle-ci. Enfin, avoir un projet d’enfant est l’occasion idéale pour arrêter de fumer (lire ci-dessous).

//MONGENERALISTE.BE

 Tabac ? J’arrête ! 

Pour une femme enceinte, les principaux risques liés à la consommation de tabac sont :

  • 2 fois plus de fausses couches et de grossesses extra-utérines,

  • 3 fois plus d'accouchements prématurés,

  • des bébés qui naissent avec un petit poids.

Pour le bébé, le tabagisme passif après la naissance représente un risque accru de mort subite, d’un retard de croissance et d’affections respiratoires à répétition.

Réduire le nombre de cigarettes par jour ne suffit pas pour diminuer les risques pour la santé de l’enfant. En effet, afin de compenser le manque, les cigarettes restantes sont fumées plus intensément. La nicotine et les autres composants toxiques sont ainsi davantage absorbés. L’arrêt total du tabagisme est dès lors indispensable.

Les futurs parents peuvent bénéficier d’un programme d’accompagnement au sevrage tabagique par un médecin ou tabacologue reconnu. Sur une période maximale de deux ans, huit consultations sont remboursées par l'assurance soins de santé obligatoire à hauteur de 20 euros la consultation (30 euros pour la femme enceinte).

>> Plus d’infos auprès de Tabacstop au 0800 111 00 ou sur www.tabacstop.be

 

 Alcool ? Non merci ! 

Les scientifiques sont formels : la consommation d’alcool durant la grossesse peut être responsable d’anomalies, de malformations et de troubles du développement plus ou moins sévères chez l’enfant à naître.

Tout ce que la femme enceinte boit traverse le placenta et atteint directement le fœtus. En plein développement tout au long de la gestation, les organes du bébé à naître sont particulièrement vulnérables. Plus la quantité d’alcool absorbée est grande, plus les risques de lésions cérébrales et de dommages corporels irréversibles sont élevés. Mais le risque apparaît dès le premier verre. D’où la recommandation d’abstinence stricte de toute boisson alcoolisée, à tous les stades de la grossesse.

La conséquence la plus grave de l’alcoolisation de la future maman est le “syndrome d’alcoolisation fœtale” (SAF), déjà visible à la naissance du bébé. Ce syndrome se caractérise par une microcéphalie (petite tête), une altération des traits du visage, des anomalies cardiaques, hépatiques et rénales et des dommages au niveau du système nerveux central ayant pour conséquence un retard mental.

Mais les séquelles de l’alcool durant la grossesse peuvent être plus insidieuses et décelées parfois des années plus tard lorsque l’enfant présente des retards de de développement, une hyperactivité, des problèmes de comportement ou encore des troubles cognitifs. Les scientifiques regroupent l’ensemble de ces symptômes sous le vocable des “effets de l’alcoolisation sur le fœtus” (EAF).

Outre les risques de pathologies pour l’enfant, les femmes enceintes qui consomment de l’alcool sont nettement plus exposées au risque de faire une fausse couche ou de donner naissance à un enfant prématuré ou mort-né.

//JD

>> Plus d’infos : Alliance européenne Eufasd de prévention de l'ensemble des troubles causés par l’alcoolisation du fœtus : http://eufasd.org. A propos des problèmes liés à l’alcool, lire aussi le site www.aide-alcool.be

C’est parti pour 40 semaines !

 Naître parents 

Infor santé, le service de promotion de la santé de la MC, a édité une brochure gratuite fourmillant de conseils et d’informations utiles aux futurs parents.

Pour obtenir Naître parents (56 p), contactez votre conseiller mutualiste, appelez le numéro gratuit 0800/10 9 8 7 ou commandez la brochure via www.mc.be

Dès l’annonce de la grossesse, le médecin généraliste, le gynécologue et/ou la sage-femme deviennent des partenaires-santé jusqu'à l'arrivée du bébé.

Retard de règles, seins lourds et/ou tendus, appétit qui change, nausées, besoin de dormir davantage... Souvent, ces signes ne trompent pas. Des tests en vente libre en pharmacie permettent de savoir très vite si un bébé est effectivement en route. Même si le test est formel, il est important de faire confirmer la grossesse par le médecin. Cette première consultation comprendra une prise de sang, surtout s'il n'y a pas eu de visite avant la conception de l’enfant.

Le rôle du praticien sera ensuite de vérifier que la grossesse évolue normalement. Dans la mesure où tous les organes se forment durant les deux premiers mois de gestation, dès le début, une surveillance attentive est indispensable. On préconise dix rendez-vous pour une première grossesse et sept si la future maman a déjà eu des enfants.

Trois échographies sont prévues au cours du suivi d'une grossesse normale. Elles permettent de “voir” le bébé mais, surtout, de prévoir la date de l'accouchement, de contrôler la croissance du fœtus et de détecter des anomalies, puis de vérifier dans quelle position se trouve l'enfant avant l'accouchement. Chaque mois, la tension artérielle va être contrôlée, ainsi que le poids de la mère, ses urines (pour vérifier que les reins fonctionnent bien et qu'il n'y a pas d'infection urinaire). Les femmes qui ne sont pas protégées contre la toxoplasmose sont soumises à une prise de sang mensuelle de contrôle.

Des précautions importantes

Dès le début de la grossesse, le médecin ou la sage-femme prescrit les vitamines nécessaires (la vitamine D, par exemple). La prise de médicaments non prescrits ou autorisés par le praticien est à éviter. Les radiographies sont strictement prohibées. Par ailleurs, une vaccination contre la coqueluche est recommandée entre la 24e et la 32e semaine de grossesse. Ainsi, les anticorps protecteurs contre cette maladie peuvent être transmis via le placenta au fœtus.

Les bobos de la grossesse

Jusqu'à la naissance, le professionnel de santé est présent pour répondre aux questions multiples et diverses. Ses conseils sont utiles face aux désagréments de la grossesse: nausées, brûlant, constipation, vergetures, fatigue, mal de dos, crampes, difficultés respiratoires... Certaines situations justifient une consultation d'urgence: une perte de sang, une perte du liquide amniotique, des douleurs importantes au ventre ou au dos, une disparition prolongée de la perception des mouvements de l'enfant, de violents maux de tête, de la fièvre, des ganglions gonflés, un accident. Un contrôle est également utile en cas de brûlures en urinant.

La nourriture, ça compte

Avant même d'être enceinte, une alimentation équilibrée participe à la bonne santé de la (future) mère. Pour bien se nourrir pendant la grossesse, il suffit de respecter la répartition des aliments recommandés dans la pyramide alimentaire ou le régime méditerranéen. Sans oublier de boire en suffisance... et d'éviter toute prise d'alcool, toxique au développement de l'enfant (lire ci-dessus). Les femmes non protégées contre la toxoplasmose doivent se passer de viandes crues. Les fruits et légumes consommés seront parfaitement lavés ou, mieux encore, épluchés.

//MONGENERALISTE.BE

>> Pour mieux comprendre la santé et celle de votre entourage, consultez le site www.mongeneraliste.be, partenaire de la MC. Réalisé par des médecins de famille, il offre une information sérieuse et validée.


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