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Mutualité service (3 janvier 2008)


 

“Enfin une cuisine adaptée à mes besoins”

Depuis plusieurs années, Myriam est atteinte d’un grave problème de vue. Une arthrose et une fibromyalgie la font également beaucoup souffrir et limitent ses mouvements. L’année passée, elle a contacté l’asbl Solival Wallonie-Bruxelles pour la conseiller dans l’aménagement de sa maison et en particulier dans la transformation de sa cuisine. Aujourd’hui sa cuisine adaptée est installée.

Visite guidée.

"Avant les transformations de ma cuisine, cuisiner était devenu très laborieux, raconte Myriam. Les plans de travail n’étaient pas à bonne hauteur et m’obligeaient à me courber. Travailler debout était devenu très fatigant et douloureux. Les armoires, beaucoup trop basses, m’étaient difficiles d’accès et ne m’offraient qu’une visibilité très réduite du contenu “.

Alors, Myriam a décidé de faire appel aux services de l’asbl Solival Wallonie-Bruxelles. Une ergothérapeute s’est rendue chez elle afin de se rendre compte des problèmes concrets en situation réelle et de la conseiller au mieux dans sa recherche de solutions d’aménagements et d’aides techniques éventuelles.

Sur base de cette visite, l’ergothérapeute a remis à Myriam un dossier très détaillé, présentant les solutions envisageables avec schémas et conseils précis quant au matériel à acheter et petits travaux à réaliser.

Aujourd’hui, Myriam est fière de pouvoir présenter le résultat. La cuisine a été réalisée avec des meubles issus du commerce traditionnel et seul l’agencement est adapté à ses besoins.

Précisons que dans certains cas, il est possible de bénéficier de l’aide financière de l’AWIPH. L’ergothérapeute de l’asbl Solival aborde toujours cet aspect des choses lorsqu’elle conseille les personnes. Elle leur fournit toutes les informations utiles pour qu’elles puissent, le cas échéant, introduire une demande d’intervention auprès de l’AWIPH.

 

 

La nouvelle cuisine de Myriam, fruit de ses envies et des conseils d'une ergothérapeute.

Le four à micro-ondes a été placé en hauteur afin de gagner de l’espace et surtout être à hauteur du regard de Myriam.

Des taques vitrocéramiques ont été choisies afin de diminuer les efforts lors du déplacement des récipients. En effet, leur surface plane permet de faire glisser les casseroles beaucoup plus aisément. Au vu de ses problèmes de vue et afin d’assurer sa sécurité, Myriam a choisi des taques avec un effet visuel marqué.

L'évier a été installé sur le même plan de travail que les taques de cuisson pour faciliter également les manipulations et éviter le transport de lourdes casseroles d'eau par exemple.  S'équiper d'un robinet avec un système de douchette rétractable augmente ce confort car la casserole posée sur la taque de cuisson peut être remplie d'eau directement.

La position assise est recommandée à Myriam pour cuisiner ou s’affairer devant son évier.  Dès lors, le dessous des taques de cuisson et de l’évier a été évidé afin de pouvoir placer une chaise haute.

Remarque : Pour rendre cette position fonctionnelle, il est nécessaire de pouvoir régler la hauteur de la chaise. Il faut que les pieds puissent atteindre le sol et que les jambes ne soient que légèrement fléchies.

Comme pour le plan de cuisson, la hauteur de ce plan de travail a été déterminée par les tests réalisés dans la salle d’essais et d’apprentissage de l’asbl à Mont-Godinne. Il s’avère que cette hauteur de 90 cm est idéale pour Myriam et lui permet de travailler sans forcer au niveau du dos et des bras.
Le four traditionnel est également placé à hauteur du regard, ce qui augmente la visibilité et évite à Myriam de se baisser. De plus la présence d’un plan de travail juste à côté lui évite de se déplacer avec un plat brûlant. Cette cuisine a été équipée, pour la plupart, par des modules de tiroirs et non par des armoires. Les tiroirs sont en effet plus faciles à manipuler et offrent une visibilité et un accès maximum. Inutile de se baisser ou de tendre les bras pour trouver ce que l’on cherche.
   


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