Solival
Wallonie Bruxelles vous conseille
(3 mars 2011)
Les aides à
la mobilité
Vous avez
subi un accident qui réduit votre mobilité? Vous éprouvez de plus en plus de
difficultés à vous déplacer? Des béquilles, une chaise roulante ou un cadre de
marche représentent une aide bien utile, voire indispensable, qu’elle soit
temporaire ou définitive.
Vous avez
besoin d’une aide matérielle pour vous déplacer ?
Si l’utilisation est temporaire, adressez-vous à un service de location de
matériel d’aide et de soins. S’il s’agit d’une utilisation définitive et
quotidienne, prenez contact avec un bandagiste(1). L’un et l’autre sont
d’ailleurs souvent logés sous la même enseigne. Le bandagiste travaille
généralement dans un magasin proposant du matériel d’aides et de soins. Son rôle
consiste à conseiller au mieux chaque personne, à tester avec elle le matériel
et à effectuer les démarches nécessaires auprès de la mutualité s’il s’avère que
le matériel choisi fait l’objet d’un remboursement par l’assurance soins de
santé obligatoire (INAMI), ce qui est le cas, avec certaines conditions, pour
les aides à la mobilité.
Que faire
avant d’acheter
une chaise roulante ou
un cadre de marche?
La première étape consiste à
se procurer une prescription médicale appelée «annexe 19» (2). Ce document
rassemble les informations nécessaires à toute demande d’intervention de l’INAMI
pour une aide à la mobilité. Ce formulaire doit être complété par le médecin
traitant ou par le spécialiste (rhumatologue, orthopédiste...) et remis ou
envoyé à un bandagiste dans un délai de huit semaines à compter de la date de la
signature du médecin.
Comment se
passe la prise en charge par le bandagiste ?
Le bandagiste va proposer
plusieurs rencontres sur rendez-vous et, la plupart du temps, à domicile. La
première rencontre permettra de déterminer avec précision les besoins du
bénéficiaire en fonction de son lieu de vie, de ses habitudes, de ses
mensurations… Le matériel fourni sera en effet sur-mesure. Les essais en
conditions réelles sont conseillés pour l’obtention d’une voiturette
électronique.
Une fois le matériel choisi,
le bandagiste fera parvenir la demande d’intervention financière au
médecin-conseil de la mutualité du bénéficiaire. En cas d’accord du
médecin-conseil, la livraison du matériel s’effectuera lors d’une deuxième
rencontre. Pour les petites aides à la marche, tels que la tribune, le rollator
à 2 ou 4 roues, le bandagiste peut faire parvenir le matériel assez rapidement
car elles ne nécessitent pas l’accord du médecin-conseil. Pour les autres
demandes de matériel, le délai peut-être prolongé en fonction de la spécificité
du matériel.
Peut-on
obtenir
plusieurs voiturettes?
La mutualité ne rembourse
qu’une seule voiturette à la fois (3). Il est néanmoins possible d’obtenir en
même temps un remboursement pour l’achat d’un cadre de marche. Par ailleurs, les
organismes régionaux compétents en matière d’aide individuelle pour les
personnes handicapées (l’AWIPH en Wallonie et Phare en région bruxelloise)
peuvent intervenir pour l’achat d’une seconde voiturette dans quelques rares cas
de figure. En fonction de la prescription médicale du médecin et uniquement en
cas d’utilisation permanente d’une voiturette, un coussin anti-escarres pourra
être remboursé.
Peut-on
acheter une chaise
roulante plus chère que
celle proposée par l’INAMI?
Oui. Il est possible
d’obtenir le forfait délivré pour la chaise roulante à laquelle le bénéficiaire
a droit et d’acheter un autre modèle, plus cher, qui convient davantage. Le
supplément sera alors à la charge du bénéficiaire. Seule condition : la chaise
doit être agréé par l’INAMI et achetée en Belgique.
Que se
passe-t-il pour les personnes séjournant en maison de repos (et de soins) ?
Pour les résidents en maison
de repos (et de soins), la fourniture de voiturettes manuelles standard,
modulaires et de maintien et de soins s’effectue sous forme de location. Un
contrat de location à durée indéterminée est conclu entre le bénéficiaire et le
bandagiste. Celui-ci perçoit un forfait de location mensuel de la part de la
mutualité du bénéficiaire. Un entretien du matériel est assuré chaque année par
le fournisseur.
Comment
s’effectuent
les réparations et entretiens?
Chaque chaise roulante
bénéficie de deux ans de garantie (excepté pour l’usure et la mauvaise
utilisation du matériel). Passé ce délai, les réparations sont au frais du
bénéficiaire. Si la personne dispose d’un dossier AWIPH, elle peut demander à
bénéficier d’un forfait pour les entretiens et les réparations pendant la durée
du renouvellement (4 ou 6 ans en fonction de l’âge du bénéficiaire).
Quels
recours sont prévus en cas de litige avec le bandagiste?
Tout d’abord, lorsque le
bandagiste vient livrer le matériel et demande de signer l’attestation de
fourniture, il convient de vérifier si ce matériel correspond bien à ce qui a
été convenu. En cas d’insatisfaction ou de litige, il est conseillé de
s’adresser à sa mutualité pour voir ce qu’il y a lieu de faire.
Peut-on
changer de bandagiste?
L’obtention d’une première
voiturette n’oblige en rien de retourner chez le même bandagiste pour le
renouvellement de la demande. De même, si la première rencontre se passe mal, il
est possible de récupérer la prescription et de changer de bandagiste.
(1) La Mutualité chrétienne
dispose d’un réseau de bandagisteries qui offrent des réductions à ses membres.
Infos au n° gratuit 0800 10.9.8.7. ou sur www.mc.be
(2) Ce document peut être
obtenu à la permanence de votre mutualité, dans une bandagisterie ou chez votre
médecin. Il est aussi téléchargeable sur le site de l’INAMI,
www.inami.fgov.be
(3) Avant 65 ans, les
personnes peuvent bénéficier d’une nouvelle voiturette tous les quatre ans.
Après 65 ans, c’est tous les six ans.
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Solival est à votre service tous les jours ouvrables de 9h à 16h.
Une salle d'apprentissage et d'essai est ouverte au CHU de Mont-Godinne
à 5530 Yvoir.
Une autre salle existe aussi rue des Fauldeurs, 1 à
6530 Thuin.
Infos : 070 22 12 20 - E-mail:
info@solival.be -
www.solival.be
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