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Mutualité service (6 mai 2010)



 

Une nouvelle législation en cas d’activité
au-delà de la frontière et pour les pensionnés

De nouveaux règlements européens en matière de sécurité sociale sont applicables à partir du 1er mai 2010. Ceux-ci risquent de modifier la situation des assurés, dont les frontaliers, les anciens frontaliers et les pensionnés qui résident dans un pays autre que celui qui prend en charge leurs soins de santé. Voici les groupes d’assurés qui pourraient être confrontés à un changement dans leur statut transfrontalier.

 

Vous êtes frontalier

© Istockphoto

 

Vous résidez en Belgique et travaillez dans un autre pays de l’Union européenne

Vous êtes inscrit comme frontalier à la Mutualité chrétienne. Vos soins de santé tombent à charge du pays où vous travaillez.

La nouvelle réglementation prévoit une extension des droits des membres de la famille. Ceux-ci ont dorénavant droit aux soins de santé dans votre pays d’emploi. Cette extension n’est pas prévue si vous travaillez au Danemark, en Estonie, en Espagne, en Finlande, en Hongrie, en Irlande, en Italie, en Lituanie, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni ou en Suède. En application d’un accord bilatéral belgo‑néerlandais, les membres de la famille ont néanmoins accès aux soins aux Pays-Bas.

 

Vous résidez dans un autre pays de l’Union européenne et vous travaillez en Belgique

La Belgique reconnaît aux membres de la famille le droit de retour en Belgique. Ceux-ci ont donc la possibilité de se faire soigner en Belgique, sans autorisation de l’institution compétente du pays de résidence.

 

Vous travaillez dans deux ou plusieurs États membres

Il est possible que, suite à l’introduction des nouvelles règles, un autre pays soit désormais responsable de votre assurance soins de santé. Les règlements européens prévoient une période transitoire de dix ans pendant laquelle votre situation peut rester inchangée. Il n’est pas exclu qu’un changement de pays d’affiliation ne vous soit favorable.

 

Vous êtes un ancien travailleur frontalier

Vous résidez en Belgique et vous y êtes assuré sur base d’au moins une pension ou indemnité d’invalidité belge

Continuation de traitement

Vous avez la possibilité de poursuivre un traitement entamé dans le pays de l’Union européenne qui vous occupait en dernier lieu comme frontalier. Les frais sont portés sur le compte de la Belgique, sans présentation d’une carte europérenne d’assurance maladie (CEAM) ou obtention d’une autorisation préalable.

Ce droit à la continuation d’un traitement vaut également pour les membres de la famille à votre charge, sauf si vous travailliez en dernier lieu au Danemark, en Espagne, en Estonie, en Finlande, en Hongrie, en Irlande, en Italie, en Lituanie, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni ou en Suède.

Le droit à la continuation de traitement sera matérialisé par le document S3 à demander à votre agence MC. Sur ce document, le traitement que vous pouvez poursuivre dans votre ancien pays d’emploi sera mentionné.

Droit de retour

Certaines situations peuvent déboucher sur un droit de retour pour tout traitement médical dans votre ancien pays d’emploi. Pour ce, vous devez avoir été travailleur frontalier et être bénéficiaire d’une pension ou d’une indemnité d’invalidité à charge de la Belgique. Vous devez résider en Belgique et avoir été travailleur frontalier pendant au moins deux ans dans la période de cinq ans précédant la date de prise de cours de votre pension et ce, dans un des pays suivants : l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la France, le Luxembourg ou le Portugal.

Vous bénéficierez d’un droit de retour pour toutes les prestations médicales. Vos personnes à charge et les survivants d’un ancien frontalier décédé peuvent également faire valoir ce droit de retour.

Si vous pensez entrer en ligne de compte, vous pouvez contacter votre conseiller mutualiste. Votre mutualité vérifiera si les conditions sont remplies et, le cas échéant, vous fournira le document S3. Cette démarche n’est pas obligatoire. Si vous n’avez pas l’intention de faire usage de ce droit, ne prenez aucune initiative. À l’heure actuelle, le document S3 n’est pas encore disponible dans toutes les langues des États membres.

 

Vous êtes pensionné

Vous résidez en Belgique et vous êtes pensionné d’un autre pays de l’Union européenne

Séjour temporaire

Pour être correctement assuré en cas de séjour temporaire à l’étranger, par exemple pour les vacances, vous devez vous munir d’une carte européenne d’assurance maladie (CEAM). Depuis le 1er mai 2010, vous devez demander celle-ci à l’institution compétente du pays qui prend vos soins de santé à charge. Votre Mutualité chrétienne ne peut plus vous la fournir.

Si vous disposez encore d’une CEAM valable au-delà du 30 avril, nous vous demandons de la restituer à votre agence MC.

Traitement programmé

En cas de soins programmés dans un pays de l’Union européenne, en Norvège, en Islande, au Liechtenstein ou en Suisse, vous devez préalablement demander une autorisation.

À partir du 1er mai, il appartient à l’institution compétente dans le pays qui prend en charge vos soins médicaux de donner cette autorisation. Pour initier la procédure, vous devez toutefois introduire la demande auprès de votre Mutualité chrétienne.

Droit de retour

Si vous êtes à charge d’un pays qui accorde le droit de retour, vous y avez accès à l’ensemble de soins médicaux. En vue de la prise en charge, la CEAM ou l’autorisation préalable sont désormais superflues.

Les pays suivants accordent ce droit de retour : l’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, Chypre, l’Espagne, la France, la Grèce, la Hongrie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne, la Slovénie, la Suède et la Tchéquie. Si vous êtes à charge d’un pays absent de la liste, vous y avez droit aux soins médicalement nécessaires.

 

Vous résidez dans un autre pays de l’Union européenne et vous êtes pensionné belge

Si vous bénéficiez d’une pension belge et que vous résidez dans un autre pays de l’Union européenne, vous êtes inscrit dans votre pays de résidence sur base d’un formulaire E121. Vous y avez droit à toutes les prestations médicales suivant la législation de sécurité sociale de votre pays de résidence.

Séjour temporaire

Pour être correctement assuré en cas de séjour temporaire à l’étranger, par exemple pour les vacances, vous devez vous munir d’une carte européenne d’assurance maladie (CEAM). Depuis le 1er mai 2010, votre mutualité en Belgique est compétente pour sa délivrance. Vous ne pouvez plus utiliser la carte émise par votre pays de résidence. Vous pouvez commander la CEAM à votre Mutualité chrétienne ou via www.mc.be.

Traitement programmé

En cas de soins programmés dans un pays de l’Union européenne (sauf en Belgique ou dans votre pays de résidence), en Norvège, en Islande, au Liechtenstein ou en Suisse, vous devez préalablement demander une autorisation. À partir du 1er mai, c’est votre mutualité en Belgique qui donne l’autorisation, sauf si vous résidez en Espagne, en Finlande, en Irlande, en Italie, à Malte, aux Pays-Bas, au Portugal, au Royaume-Uni ou en Suède, dans quel cas l’autorisation doit émaner de ce dernier pays. Dans les deux cas, la demande initiale doit être introduite à l’institution compétente de votre lieu de résidence.

Pour un traitement en Belgique, vous n’avez pas besoin d’autorisation.

Droit de retour en Belgique

Depuis le 1er mai, la Belgique accorde le droit de retour. Ceci signifie que vous et les membres de la famille à votre charge pouvez vous faire soigner sans restrictions en Belgique. Vous avez également droit à la carte SIS. Vous pouvez la commander à votre mutualité. Sur demande, elle vous sera envoyée.

Réglementation européenne

 

>> Pour plus d’informations sur ces nouveaux droits, adressez-vous à votre conseiller mutualiste ou surfez sur www.mc.be/etranger .


 

Du neuf pour certains invalides

Pour certains invalides, l’entrée en vigueur d’un nouveau Règlement Européen entraîne des modifications à partir du 1er mai 2010.

Vous êtes entré en invalidité (incapacité de travail qui se prolonge au-delà d'un an) à partir du 1er mai 2010 et vous avez été assuré dans un autre pays de l’Union européenne(1) au cours de votre carrière professionnelle.

Sous certaines conditions étendues par les nouveaux Règlements européens, votre indemnité d’invalidité sera partagée entre les différents pays concernés. Vous ne devez effectuer aucune démarche, votre mutualité se charge de faire valoir vos droits auprès des institutions de sécurité sociale des pays concernés.

Vous êtes entré en invalidité avant le 1er mai 2010 et avez été assuré en France, en Espagne, en Irlande, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni au cours de votre carrière professionnelle.

Si vous vous trouvez dans cette situation, vous recevez en principe uniquement une indemnité d’invalidité de l'assurance soins de santé et indemnités belge. Vous pouvez demander une révision de votre indemnité d’invalidité afin que celle-ci soit partagée (au prorata) entre les différents pays concernés.

 

>> Pour plus d’infos, visitez www.mc.be/etranger ou contactez votre conseiller mutualiste.

 

(1) Allemagne, Autriche, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grand-Duché de Luxembourg, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède.

 


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