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Service social (21 avril 2011)


 

Quelles démarches en cas de décès?

Le décès d’un proche est une épreuve particulièrement pénible. Eprouvé par le chagrin, désemparé devant les nombreuses décisions à prendre, l’entourage est obligé de procéder à de multiples formalités. Dans ces moments difficiles, le soutien d'une personne de confiance, moins affectée, peut être précieux. A défaut, le service social de la MC peut offrir l’accompagnement nécessaire. Tout particulièrement si le décès fait suite à une longue maladie.

 

Premières démarches

Si le décès a lieu à la maison, la famille doit contacter son médecin afin qu’il constate le décès et établisse l’attestation de décès. S’il a lieu à l’hôpital, c’est celui-ci qui établit ce document.

Cette attestation est à remettre au service de l’état civil de la commune où la personne est décédée. La personne qui s’y rend doit également emporter la carte d'identité du défunt, sa propre carte d'identité, le carnet de mariage du défunt, son permis de conduire, éventuellement ses dernières volontés. Généralement, l'entrepreneur de pompes funèbres se charge de cette démarche.

L’entreprise de pompes funèbres choisie par la famille peut, à sa demande, l’accompagner dans l’organisation des funérailles et les démarches administratives. La famille a peut-être connaissance des dernières volontés du défunt : peut-être a-t-il prévu le financement de ses funérailles, pris un contrat d'assurances qui règle, le moment venu, les frais liés aux obsèques...

 

Démarches auprès de la mutualité

Il faut remettre à la mutualité l’extrait authentique d’acte de décès délivré par la commune ainsi que la carte SIS du défunt. Si le conjoint survivant était inscrit comme personne à charge du défunt, la mutualité procédera à son inscription en qualité de veuf ou de veuve. Elle examinera aussi si la personne peut entrer dans les conditions pour bénéficier d’un remboursement préférentiel en soins de santé (statuts BIM ou Omnio).

Si le défunt était un travailleur salarié ou un pensionné de retraite salariée, la Mutualité versera une indemnité forfaitaire de 148,74 euros à la personne qui a supporté effectivement les frais funéraires et ce, sur présentation de la facture acquittée des frais de funérailles, au plus tard dans les deux ans. Si le défunt était fonctionnaire ou pensionné du secteur public, c’est le pouvoir public qui l’occupait qui octroiera l’indemnité funéraire due.

Les attestations de soins de santé et les factures d’hospitalisation du défunt peuvent être remises à la mutualité pour remboursement dans les deux ans calendrier qui suivent la prestation.

 

Démarches diverses

Prévenir l’employeur du défunt ou son comptable s’il était indépendant, afin qu’il fasse le nécessaire auprès de la caisse d’assurances sociales, de l’administration de la TVA, du greffe du tribunal du commerce…

Prévenir l’organisme qui versait à la personne décédée des revenus de remplacement (caisse de chômage, mutualité, CPAS, SPF Sécurité sociale DG des personnes handicapées, Office des pensions…).

Prévenir le syndicat si la personne était syndiquée. En cas de décès d’un affilié, certains versent une indemnité au conjoint ou aux enfants.

Prévenir la direction de l’immatriculation des véhicules (DIV) si la personne était en possession d’un véhicule.

Prévenir les compagnies d’assurance. Veiller à maintenir l’assurance couvrant l’immeuble tant que celui-ci n’est pas sorti de la succession.

Prévenir tous les autres organismes et/ou personnes fournissant un service et/ou ayant un contrat avec la personne décédée (distributeurs d’eau, d’énergie, téléphonie, télédistribution, crédits en cours, propriétaire, locataire...).

Prévenir la banque afin qu’elle dresse une liste de tous les avoirs et la transmette à l’administration de l’Enregistrement. Les comptes et coffres du défunt peuvent être bloqués si l’on ne peut déterminer avec certitude qui sont les ayants-droit ou à la demande de l’administration fiscale si l’un des héritiers réside à l’étranger. Il est possible de procéder au déblocage des comptes et coffres sur présentation d’un acte d’hérédité, établi par le notaire, ou d’un certificat d’hérédité, délivré par le receveur du bureau d’enregistrement.

Prendre contact avec son notaire pour régler la succession.

Payer à l’administration fiscale les droits de succession et remplir la déclaration d’impôts du défunt.

 

Sauf si la famille proche s’y oppose ou si le défunt a explicitement exprimé son refus de son vivant, la loi autorise le prélèvement des organes. Quant au legs du corps à la science, il n’est possible que si le défunt a exprimé cette volonté dans un document écrit de sa main, daté et signé, dont il a conservé copie et adressé l'original à l'hôpital universitaire de son choix.

 

// Décès, les démarches

Pour en savoir plus, consultez la brochure “Décès” publiée par la Mutualité chrétienne.

Elle est disponible gratuitement dans tous nos points de contact, peut être demandée au 0800 10 9 8 7 ou téléchargée sur www.mc.be 

 

 

Le service social de la MC

Les Centres de Service social de la Mutualité chrétienne sont à votre disposition pour toute question sociale.

Appelez gratuitement le 0800 10 9 8 7 ou surfez sur www.mc.be pour connaître les horaires de la permanence proche de chez vous.

 


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