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Service social (17 mars 2011)


Lire aussi : Montants des prestations sociales

 

 

Quelles allocations familiales pour l’enfant handicapé?

Comme tous les enfants, ceux atteints d’une affection ou d’un handicap ont droit à des allocations familiales ordinaires et aux suppléments d’âge jusqu’à l’âge de 21 ans, voire 25 ans s’ils suivent des cours ou toute autre formation reconnue (1). Ils peuvent aussi obtenir un supplément social en fonction de la situation familiale et des revenus du ménage (2). Par ailleurs, ils peuvent obtenir un supplément, jusqu’à l’âge de 21 ans, si leur handicap ou affection répond à des critères légaux (3).

© Reporters

Depuis 2003, le handicap ou l’affection est progressivement évalué sur base d’une échelle médico-sociale composée de trois piliers qui constituent trois angles d’approche différents. Ce nouveau système d’évaluation a permis l’accès au supplément pour handicap à un plus grand nombre d’enfants. Voici ces trois critères :

les incidences de l’affection au niveau physique et psychique,

les incidences de l’affection sur le plan de la participation et des activités de l’enfant dans son environnement quotidien (mobilité, apprentissage, soins corporels…),

les contraintes que l’affection fait peser sur l’entourage familial (traitements médicaux, déplacements nécessaires, adaptations du milieu de vie…).

C’est le médecin du SPF Sécurité sociale qui procède à l’évaluation. Pour chacun de ces aspects, il attribue des points. Le total doit atteindre au moins 4 points dans le premier pilier ou au moins 6 points dans l’ensemble des 3 piliers. Dans ce cas, le droit à un supplément est ouvert.

La décision est prise pour une durée déterminée, différente pour chaque enfant. Si les parents ne sont pas d’accord avec la décision, ils disposent d’un délai de trois mois pour introduire un recours auprès du tribunal de travail de leur domicile. S’ils estiment qu’une révision du dossier est nécessaire avant l’échéance du terme en raison d’une évolution de la situation, ils peuvent adresser une demande de révision via leur caisse d’allocations familiales.

 

Qu’en est-il pour les enfants soumis
à l’ancien système d’évaluation ?

Dans l’ancien système (antérieur à 2003 donc), le supplément était accordé si l’enfant était atteint d’un handicap physique ou mental à 66 % au moins. Aujourd’hui, sont encore concernés les dossiers qui n’ont pas encore été révisés sur base de la nouvelle échelle. Lorsqu’ils le seront, le montant du supplément pourra être inférieur ou supérieur à celui déterminé dans l’ancien système.

L’Office national des allocations familiales pour travailleurs salariés (ONAFTS) a publié une note reprenant les affections pour lesquelles une évaluation suivant les nouveaux critères est toujours plus/moins avantageuse (4). Il attire l’attention des parents concernés qui envisageraient de demander un réexamen du dossier de leur enfant avant l’échéance du terme, sur base de ces informations. Cette demande doit s’effectuer auprès de la caisse d’allocations familiales.

 

Dans quels cas le jeune handicapé qui travaille conserve-t-il son droit au supplément ?

Il travaille dans une entreprise de travail adapté.

Il travaille dans le cadre d’un contrat d’apprentissage et son revenu ne dépasse pas 490,09 euros brut par mois (montant au 1er septembre 2010).

Il travaille comme étudiant, 240 heures par trimestre(5), et sans limite d’heures, durant les trois mois d’été s’il poursuit ses études ensuite.

Il étudie et travaille avec un contrat de travail ordinaire ou comme indépendant, jusqu’à 240 heures par trimestre(5). S’il poursuit ses études après l’été, il peut même travailler sans limite jusque fin septembre.

Il travaille sous contrat de FPI (formation professionnelle individuelle).

Il reçoit des allocations d’attente ou une prestation sociale après une de ces activités.

Dans les autres cas (y compris une activité minime si le jeune n’a plus le statut d’étudiant, d’apprenti,…), le jeune handicapé perd son droit au supplément mais pas aux allocations familiales ordinaires. La reconnaissance médicale lui donne un droit inconditionnel à celles-ci jusqu’à 21 ans maximum.

Un conseil : en cas de modification de la situation familiale ou professionnelle du jeune ou pour toute question contactez votre caisse d’allocations familiales.

 

(1) La personne handicapée à 66% au moins qui avait atteint l’âge de 21 ans le 1er juillet 1987 et bénéficiait d’allocations familiales à cette date a droit aux allocations familiales ordinaires à vie lorsqu’elle est totalement incapable d’exercer une profession ou est occupée en entreprise de travail adapté, ou bénéficie d’une prestation sociale découlant de cette activité.

(2) Bien que les régimes tendent à s’homogénéifier, il subsiste des différences selon que le parent qui ouvre le droit aux allocations familiales est salarié ou indépendant. Pour ce qui concerne le sujet que nous traitons ici, ce sont spécialement les montants des allocations qui sont susceptibles de différer.

(3) A partir de 21 ans, le jeune atteint d’un handicap peut effectuer une demande d’allocation d’intégration et/ou de remplacement de revenus s’il entre dans les conditions. Infos : 0800 987 99- www.handicap.fgov.be .

(4) Le document est consultable sur le site de l’ONAFTS sous le lien suivant ( http://onafts.fgov.be/Fr/_documents/20090501_ApercuAffections.pdf )

(5) Afin que l’activité professionnelle de l’étudiant ne soit pas soumise à l’ONSS, il importe de ne pas dépasser 23 jours de travail pendant les trois mois d’été et pendant le reste de l’année.

 

Le service social de la MC

Les Centres de Service social de la Mutualité chrétienne sont à votre disposition pour toute question sociale.

Appelez gratuitement le 0800 10 9 8 7 ou surfez sur www.mc.be pour connaître les horaires de la permanence proche de chez vous.

 


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