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Service social (16 avril 2012)


Des interventions pour les enfants
atteints d’une maladie grave

© Claire Deprez/Reporters

Cancers, insuffisance rénale, maladies génétiques rares, graves allergies... Les traitements pour les enfants atteints de maladies chroniques menaçantes pour leur vie peuvent coûter cher. Au sein de l’Inami, le Fonds spécial de solidarité bis octroie des interventions financières pour couvrir les frais de santé qui ne sont pas remboursés par l’assurance soins de santé obligatoire.

Créé il y a une dizaine d’années, le Fonds spécial de solidarité bis a pour mission de répondre à des demandes d’intervention dans le coût de prestations de santé très onéreuses pour des enfants et jeunes de moins de 19 ans, souffrant de maladies graves. Des prestations qui, parce que peu fréquentes, ne sont pas reprises dans la nomenclature des soins de santé et ne sont donc pas remboursées.

Dans la pratique, ce Fonds bis– tout comme d’ailleurs le Fonds spécial de solidarité qui intervient pour les adultes – assure un filet de protection supplémentaire lorsque toutes les possibilités de remboursement prévues par l’assurance soins de santé obligatoire, par une éventuelle autre législation et par une assurance privée (assurance hospitalisation, complémentaire…) sont épuisées.

Témoin des “manquements” et failles dans les remboursements octroyés par l’assurance obligatoire, le Fonds joue aussi un rôle de signal auprès des décideurs. Dans les faits, ces dernières années, la prise en charge financière des maladies chroniques s’est grandement améliorée et des prestations jadis payées via le Fonds sont maintenant remboursées par l’Inami. C’est le cas pour les humidificateurs des voies respiratoires pour ne citer que ce tout récent exemple.

Qui est concerné ?

Le Fonds spécial de solidarité bis s’adresse aux enfants de moins de 19 ans atteints de cancer, d'insuffisance rénale (dialysée) ou de toute autre maladie chronique menaçante pour leur vie et qui nécessitent un traitement continu de six mois au moins ou un traitement répétitif d’une durée identique. La liste des maladies n’est nullement exhaustive. C’est le Collège des médecins-directeurs de l’Inami qui analyse et apprécie toute demande d’intervention à la lumière des données médicales et de traitements qui lui sont fournies.

Pour quels coûts ?

Les coûts supplémentaires pour lesquels une intervention est demandée doivent:

> s’élever au moins à 650 euros par année civile(1),

> n’avoir fait l’objet d’aucun remboursement ni dans le cadre de l’assurance obligatoire soins de santé, ni dans celui d’autres législations ou assurances,

> avoir trait à des prestations de soins de santé qui répondent aux conditions suivantes :

  • présenter une valeur scientifique et une efficacité largement reconnues par les instances médicales faisant autorité ;

  • correspondre à une indication présentant, pour le jeune patient, un caractère absolu sur le plan médical
    (cela signifie qu’il n’y a pas d’autre alternative acceptable du point de vue médico-social) ;

  • être prescrites par un médecin spécialiste, spécialisé dans l’affection concernée, ou par le médecin traitant si les prestations sont reprises dans un plan de traitement.

Le Fonds spécial de solidarité bis peut intervenir tant pour les soins ambulatoires que les soins délivrés en milieu hospitalier. Dans les faits, il intervient, par exemple, dans des spécialités pharmaceutiques non remboursées (notamment dans le traitement du cancer), dans du matériel de soins spécifique (pour traiter par exemple certaines maladies de la peau ou apporter des soins dans les cas de trachéotomie) ou encore dans des suppléments alimentaires essentiels (comme dans les situations de maladies métaboliques). Ici non plus, la liste n’est pas exhaustive.

Quel remboursement ?

Il n'y a pas de règle fixe concernant le montant de l'intervention du Fonds. En pratique, tous les frais concernés sont remboursés, déduction faite des montants qui pourraient être remboursés par ailleurs (y compris via le maximum à facturer).

Une fois l’accord donné par le Collège des médecins-directeurs, la mutualité de l’enfant effectue le remboursement des frais sur le compte du parent qui en est le titulaire. Lorsque un plan de traitement est approuvé, les paiements s’effectuent de manière régulière sans attendre que la somme de 650 euros soit atteinte.

Quelles démarches ?

La demande d’intervention du Fonds spécial de solidarité bis doit être introduite auprès du médecin-conseil de la mutualité de l’enfant(2). Comme un certain nombre de documents doivent être joints à cette demande, le mieux est de s’adresser au service social de sa mutualité pour être accompagné dans cette démarche.

(1) La première demande d’intervention peut s’effectuer dès le moment où les coûts supplémentaires liés au traitement médical de l’enfant atteignent 650 euros.

(2) La demande doit être introduite au plus tard trois ans après la prestation de soins.

Le service social de la MC
Les Centres de Service social de la Mutualité chrétienne sont à votre disposition pour toute question sociale. Appelez gratuitement le 0800 10 9 8 7 ou surfez sur www.mc.be pour connaître les horaires de la permanence proche de chez vous.

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