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Conseils pratiques (21 octobre 2010)



 

Consulter le généraliste

avant le spécialiste

Les patients qui consultent un médecin spécialiste après y avoir été envoyés par un médecin généraliste bénéficient de 5 euros de réduction sur leur quote-part personnelle pour la consultation chez ce spécialiste. La réduction s’élève à 2 euros pour les bénéficiaires du régime préférentiel : Bim et Omnio (1).

© Izzet Keribar/BELPRESS

L’objectif de cette mesure – qui existe depuis près de quatre ans – est de freiner les consultations directes chez un médecin spécialiste, sans passer auparavant par un médecin généraliste. Elle souligne la place centrale du médecin de famille dans l’organisation des soins de santé et permet de renforcer la communication et l’échange de données entre les médecins.

Pour bénéficier de cette mesure, le patient doit avoir ouvert un dossier médical global (DMG) chez son médecin de famille. Par contre, le médecin généraliste qui adresse le patient chez un spécialiste ne doit pas obligatoirement être le gestionnaire du DMG.

Les spécialités entrant en ligne de compte pour l’application de la réduction de l’intervention personnelle sont les suivantes: cardiologie, dermatologie, gastro-entérologie, gynécologie, neurologie, neuropsychiatrie, ophtalmologie, ORL, pédiatrie, pneumologie, psychiatrie, rhumatologie, spécialisation en médecine interne, stomatologie et urologie.

Depuis le 1er octobre dernier, les consultations d’endocrinologie et de gériatrie sont ajoutées à cette liste. Il s’agissait d’une anomalie qui vient donc d’être corrigée (2).

Pour obtenir le remboursement majoré de 5 ou 2 euros, le médecin généraliste remet au patient un “document d'envoi vers un spécialiste” sur lequel il mentionne la spécialité. Le patient présente ensuite ce “document d'envoi” au médecin spécialiste et, enfin, remet l'attestation de soins et le “document d'envoi” à sa mutualité(3) .

// JD

 

(1) La réduction de la quote-part personnelle s'applique une fois par année civile et par spécialité.

(2) Publication au Moniteur Belge du 21 septembre 2010 (pages 58559-58560). La réduction de l’intervention personnelle ne sera applicable que pour les consultations visées effectuées à partir du 1er octobre 2010.

(3) Il n’y a pas de réduction de quote-part personnelle si le système du tiers payant est appliqué.


 

 

La quote-part plafonnée à 15,50 euros chez les médecins spécialistes

Pour les consultations chez les médecins spécialistes qui appliquent le tarif de la Convention médico-mutualiste, les assurés ordinaires sans régime préférentiel (1) paient une quote-part équivalente à 40% des honoraires, le reste étant remboursé par l’assurance soins de santé obligatoire. Tel est le principe de base. Résultat : pour certaines consultations revalorisées récemment (hématologie, oncologie médicale, endocrinologie), la quote-part personnelle pouvait dépasser 20 euros. Un montant fort élevé. Dès lors, dans le cadre de l’extension de l’accessibilité des soins aux malades chroniques, la Ministre fédérale de la Santé a décidé de plafonner à 15,50 euros (montant non indexé) l’intervention personnelle du patient sans régime préférentiel pour les consultations chez les médecins spécialistes (2). Cette mesure est entrée en vigueur le 1er octobre dernier (3). Elle ne concerne que les honoraires de la consultation même et donc pas les actes techniques réalisés à cette occasion par les médecins spécialistes.

// JD

 

(1) Les personnes qui bénéficient du tarif préférentiel (Bim et Omnio) paient une quote-part  d’environ 3 euros pour une consultation chez un médecin spécialiste qui applique le tarif de la convention.

(2) Les médecins spécialistes non conventionnés peuvent demander au patient un supplément d’honoraires qui sera entièrement à sa charge.

(3) Publication au Moniteur Belge du 15 septembre 2010 (pages 57988 et 57989)

 


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