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Conseils juridiques (19 mai 2011)

 

   

Que coûte un divorce par consentement mutuel?

Le divorce est une étape délicate à traverser : rupture affective, bataille juridique, perte de revenus… Malgré la simplification des procédures en 2007, le divorce peut coûter cher ! Voici quelques pistes pour évaluer le coût du divorce par consentement mutuel.

Si mari et femme divorcent par “consentement mutuel”, cela signifie qu’ils sont tous les deux d’accord de divorcer. Ils règlent alors eux-mêmes l’ensemble des questions liées à la fin du mariage.

© Belpress

Les ex-conjoints vont donc devoir rédiger une “convention préalable au divorce par consentement mutuel”. Une fois homologuée par le juge, celle-ci va régler toutes les relations entre eux : l’hébergement des enfants, le montant de la contribution alimentaire pour l’entretien et l’éducation des enfants, le sort de la maison et de l’éventuel emprunt hypothécaire si le couple est propriétaire de son logement. Il s’agit d’un véritable contrat de divorce.

Le coût de cette procédure varie en fonction d’un certain nombre de facteurs : complexité du divorce, patrimoine financier du couple, frais d’intervention d’un tiers (par exemple un avocat, un notaire ou un médiateur…). Tentons d’y voir plus clair.

 

Les coûts incontournables

Il y a certains frais auxquels les époux ne pourront échapper. Ce sont les frais liés à la procédure en justice. Ainsi, ils devront débourser au minimum 52 euros pour les frais de la requête en divorce. Il s’agit en réalité du coût de l’inscription dans les registres du tribunal. Une somme à laquelle s’ajoute une série de coûts liés aux documents qu’il faut déposer au greffe : acte de naissance de chacun des époux et des enfants, acte de mariage, certificat de résidence ou de nationalité.... Il faut compter une dizaine d’euros par document.

 

Les coûts variables

Pour rédiger la convention préalable au divorce par consentement mutuel, il n’est pas obligatoire de faire appel à un avocat. Toutefois, dans la pratique, dans la mesure où ces conventions constituent un véritable contrat, mieux vaut s’entourer de tous les conseils utiles et ne pas prendre cette démarche à la légère.

Il est donc conseillé aux ex-conjoints de faire appel, ensemble ou séparément, à une tierce personne : un avocat, un notaire, un médiateur familial, etc.

Le coût de l’intervention d’un professionnel est variable. Il n’existe pas de barème ni de tarif détaillé des frais et honoraires d’avocat ou de notaire. Le coût dépendra du tarif pratiqué, du nombre de rendez-vous, de la volonté des parties de trouver un accord, mais aussi de la complexité des rapports juridiques qui lient le couple.

Les frais et honoraires susceptibles d’être réclamés devraient se situer dans une fourchette de 750 à 3.000 euros. Le plus simple est de demander au professionnel consulté, lors du premier contact, le mode de calcul proposé ainsi qu’une estimation du coût de son intervention.

Par contre, si les ex-conjoints sont copropriétaires d’un immeuble, l’intervention d’un notaire est incontournable. La maison sera vendue ou rachetée par l’un des deux pour moitié. Dans cette hypothèse, il faut tenir compte des honoraires mais également des droits d’enregistrement relatifs à la vente.

 

Qui paie les frais?

Il faut bien distinguer les frais liés à la procédure en justice (requête, dépens…) et ceux liés à l’intervention d’un conseiller professionnel.

En ce qui concerne les frais de justice, on considère en général que les époux supportent à parts égales les frais de la procédure. On dit que le juge “compense les dépens”, c’est-à-dire partage à parts égales les frais de justice, à moins que les époux aient prévu autre chose dans leurs conventions.

En ce qui concerne les frais et honoraires du professionnel, les époux sont libres de se mettre d’accord comme ils l’entendent.

Ainsi, soit chacun prend en charge les frais et honoraires de son propre conseil. Soit chacun supporte la moitié des frais et honoraires de l’avocat, du médiateur ou du notaire choisi en commun. Soit une autre répartition est décidée.

En cas de difficultés financières, le ou les conjoints peuvent demander l’aide juridique gratuite ainsi que l’assistance judiciaire. Le mieux est de se renseigner auprès d’un Bureau d’aide juridique proche de chez soi pour savoir si l’on respecte les conditions pour en bénéficier.

En tout état de cause, dès lors que les ex-conjoints se sont accordés sur l’ensemble des modalités de la séparation, le divorce par consentement mutuel constitue la voie la moins onéreuse pour divorcer.

// Asbl Droits Quotidiens

>> Durant le mois qui suit la publication de cet article, consultez les questions complémentaires sur le thème abordé dans la rubrique accès libre sur le site: www.droitsquotidiens.be

 


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