Recherche :

Loading

La rédaction

Notre histoire

Newsletter

Nous contacter

Une erreur dans votre adresse postale ?
Signalez-le

Actualité

Culture

International

Mutualité Service

Santé

Société

Nos partenaires

Visitez le site de la Mutualité chrétienne

Coopération (janvier 2002)

 

Iles de paix

En priorité, assurer la sécurité alimentaire

Dans le Sud, bien des populations ont entamé un travail de longue haleine afin de se construire un monde meilleur. En Afrique, ou en Amérique Latine, de nombreuses associations et organisations locales ont entrepris, souvent avec les moyens du bord, des actions de développement. C’est avec celles-ci que les îles de Paix ont engagé un travail de coopération dans des domaines aussi divers que l’agriculture, l’élevage, le social et la culture.

C’est en milieu rural, dans des zones particulièrement ingrates, que les Iles de Paix nouent leurs collaborations. Objectif premier de ces partenariats : permettre aux populations d’assurer, en comptant sur les ressources dont elles disposent, leur sécurité alimentaire. Ce droit élémentaire rencontré, d’autres actions plus ambitieuses peuvent être entreprises pour améliorer durablement les conditions de vie, redonner à chacun foi en l’avenir.

Par souci d’efficacité, les Iles de Paix concentrent aujourd’hui leurs efforts sur deux zones géographiques: l’Afrique soudano-sahélienne et l’Amérique Latine andine.

En région soudano-sahélienne, deux partenariats sont actuellement en cours. Celui de Tensobentenga, au Burkina, est centré sur un objectif de sécurité alimentaire et de développement de l’économie rurale. Cette région de 20.000 habitant souffre de son enclavement (les pistes y sont rudimentaires), d’un accès médiocre à l’eau, d’un outillage agricole rudimentaire, du manque de formation des producteurs… Les Iles de paix soutiennent l’action de l’association locale Song Taaba (ce qui signifie “Entraide”) et, à travers elle, plus de 60 groupements villageois. Celui de Toucountouna, au Bénin, vise à rééquilibrer une production agricole par trop centrée sur le coton, qui épuise les terres et oblige les populations à importer des céréales. Il s’agit donc de remettre en valeurs des cultures vivrières et céréalières. Le dernier projet africain localisé hors zone sahélienne, en Guinée-Bissau, sur l’archipel des Bijagos, est en voie de bonne fin : il porte sur un soutien à l’artisanat et un appui à des groupements de producteurs ruraux.

En région andine, les Iles de Paix collaborent à Pangor, en Equateur, avec une trentaine de communautés rurales à majorité indienne dans un projet de développement de l’agriculture et de l’élevage et de protection d’un environnement de haute montagne extrêmement fragile. Un volet de formation de techniciens paysans est le moteur de cette intervention qui est actuellement en voie d’essaimage dans d’autres régions du pays. Un partenariat du même type a démarré cette année dans l’Altiplano bolivien. Il concerne dans un premier temps cinq communautés pilotes.

C’est à ces cinq projets que seront consacrés les fonds récoltés par la campagne 2002 des Iles de Paix.

La volonté de se prendre en charge

L’image que les médias donnent encore trop souvent des populations du Sud, image de passivité, voire de résignation, ne correspond plus vraiment à la réalité. Une des évolutions majeures de ces dernières années est, au contraire, la volonté des gens de se prendre en charge, d’assumer pleinement les défis du développement. Cela se marque dans la floraison d’organisations locales qui fédèrent les efforts des populations, s’efforcent d’organiser et de faire fructifier leurs actions. Les Iles de Paix ont pris acte de cette évolution. Là où elles eussent été jadis promoteur de projets, elles se positionnent davantage aujourd’hui dans une démarche de soutien aux initiatives des populations et des associations qui les représentent. Une part essentielle de leur travail de coopération porte dès lors sur un renforcement des capacités des partenaires, en matière d’organisation, d’analyse de leur environnement, de programmation d’objectifs, de compétences techniques et professionnelles. Soutiens financiers et réalisations de terrain ne passent pas au second plan, mais viennent en renforcement de ce travail de fond qui vise à rendre les partenaires mieux à même d’assumer leurs responsabilités de manière efficace et durable.

 Infos : www.ilesdepaîx.org  

Réagir à cet article

Retour à l'index

"Coopération"

haut de page