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Dans les livres (15 avril 2004)

 

La Belgique depuis la Seconde Guerre mondiale

La mutation progressive de l’État unitaire en État fédéral est sans aucun doute un des faits majeurs du dernier tiers du XXe siècle en Belgique. Cette mutation n’a pas toujours été souhaitée par l’ensemble de la classe politique. Mais elle répondait aux pressions tant du mouvement flamand que du mouvement wallon, produisant en fin de compte une structure de l’État particulièrement complexe.

Le premier objectif de ce livre, bien dans la tradition du CRISP, se gardant d’imposer une lecture particulière ou orientée, est de recadrer le jeu complexe d’évolutions lentes, de crises et de résistances dans un cadre clair : quatre périodes de 15 ans environ, pour lesquelles sont chaque fois examinées l’évolution politique et institutionnelle, l’évolution économique et sociale, les mutations dans la culture et dans la vie quotidienne, et enfin le cadre européen et international.

La première partie (“La Belgique unitaire restaurée”) va de la Libération jusqu’ à la décolonisation du Congo en 1960. La deuxième partie (“La fin de la Belgique unitaire”) nous conduit de la grande grève de l’hiver 1960-1961 jusqu’en 1974, c’est-à-dire la révision de la Constitution en 1970 et les mutations culturelles autour de mai 68. La troisième partie (“La Belgique post-unitaire”) nous mène de la crise économique internationale jusqu’aux réformes institutionnelles de 1988-1989. La quatrième partie est celle où le pays s’appelle officiellement “La Belgique fédérale” alors que l’union européenne s’élargit.

L’impression générale de cet ouvrage qui a voulu replacer un maximum de faits significatifs dans leur contexte est que nombre d’évolutions observées depuis la fin de la guerre sont aussi celles des pays qui nous entourent. Mais la Belgique est peut-être celui qui les cumule toutes…

La Belgique depuis la Seconde Guerre mondiale. Xavier Mabille. CRISP 2004 (17,90 EUR).


 

Crises politiques et démocratie en Belgique

Les “crises” font incontestablement partie du développement historique de la Belgique. Mais celles-ci n’ont jamais été jusqu’à remettre en cause la démocratie dans notre pays.

A partir de trois études de cas, la première guerre scolaire (1874-1884), la question royale (1940-1951) et la deuxième guerre scolaire (1952-1958), Nathalie Schiffino, chargée de recherches au sein de l’Unité de science politique et relations internationales de l’UCL, dégage les constantes dans l’évolution de ces crises : l’escalade, la mobilisation de l’opinion publique, les tactiques des acteurs politiques et des groupes de pression, la “désescalade”, la reprise en main, le traitement de la crise.

La crise est donc paradoxale. Car elle est lourde de menaces pour la société. Elle coûte aux acteurs politiques comme à la population car elle demande un fort investissement dans les confrontations, les grèves, les violences… Mais, quand elle trouve une issue (!), la crise se révèle être positive et créative : “La crise est aussi un moment d’innovation pour les décisions, un moment d’expression des divergences, donc d’évacuation des tensions qui surviennent en Belgique entre les familles socio-politiques et entre les familles socio-culturelles. Les guerres scolaires et la question royale permettent aux catholiques et aux libéraux, aux Wallons et aux Flamands, aux élites et aux classes défavorisées d’exprimer leur opposition et d’aboutir à des accords parfois originaux comme le Pacte scolaire de 1958. C’est sans doute une des raisons fondamentales pour laquelle les phases de stabilité en Belgique sont toujours entrecoupées par des phases de crise. On entre puis on sort de ces moments critiques sans jamais ouvrir une longue période de “non-crise”.

Crises politiques et démocratie en Belgique. Nathalie Schiffino. Préface de Xavier Mabille. Editions L’Harmattan 2003 (26 EUR).


 

Le Pacte culturel

Le Pacte culturel est un élément essentiel des dispositifs qui, en Belgique, garantissent le pluralisme des idées et des pratiques. Signé en 1972, le Pacte poursuit un double objectif : favoriser la participation des acteurs de terrain à l’élaboration et à l’application des politiques publiques, et donner des garanties à toutes les minorités idéologiques et philosophiques qui s’adressent à des institutions publiques ou assimilées, de la RTBF à un terrain de sport communal. Il couvre tous les domaines de la culture, mais aussi le champ des médias et du sport. Ce Dossier analyse la contexte du Pacte et les intentions de ses auteurs. Il expose la loi du Pacte culturel et ses conséquences, de manière à ce que chaque lecteur puisse comprendre quelles opportunités le Pacte lui garantit. Il étudie enfin la mise en application du Pacte en accordant une attention particulière à la question des nominations politiques et aux droits que le Pacte culturel concède ou permet de refuser aux partis d’extrême droite.

Le Pacte culturel. Vincent de Coorebyter. Dossier du CRISP - n°60 (7,50 EUR) - CRISP - Place Quetelet 1 A - 1210 Bruxelles - 02/211 01 80 - www.crisp.be 

CVR

 

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