Recherche :

Loading

La rédaction

Notre histoire

Newsletter

Nous contacter

Une erreur dans votre adresse postale ?
Signalez-le

Actualité

Culture

International

Mutualité Service

Santé

Société

Nos partenaires

Visitez le site de la Mutualité chrétienne

Dans les livres (7 juin 2012)

Des bouquins pour un été riant

C’est bon de rire. Avec un livre, c’est possible. Cet été, sur la plage, dans un chalet, sous la tente…, les rires vont retentir. En Marche a sélectionné quelques romans et bandes dessinées désopilants et légers à emporter dans vos valises.

Vous plaisantez, monsieur Tanner

Paul Tanner voit sa vie basculer le jour où il hérite d'une immense maison. Son existence paisible se mue en cauchemars de rénovations. Le chantier infernal vire au chemin de croix : “Il faut à la fois travailler au jour le jour, construire, remodeler un univers démesuré à la force de bras modestes, penser à la suite, programmer le meilleur, envisager le pire, alimenter le chantier en matériaux – un chantier est par essence, constamment affamé –, régler des sommes vertigineuses – une rénovation est, par définition un gouffre –, surveiller le travail des artisans qui viennent faire une prestation – un artisan est, par nature, une menace latente –, supporter enfin les mensonges, les ruses, les retards, les approximations (…)”. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous… tous sont au rendez-vous de cette aventure. Petit livre léger pour rénovateurs et autres amateurs de bâtisse en mal d'autodérision.

>> Vous plaisantez, monsieur Tanner • Jean-Paul Dubois • éd. Points • 200 p. • 6,30 EUR.

La Reine des lectrices

Lorsque la Reine d'Angleterre croise la route d'un bibliobus, naît sa passion pour la lecture. Rien n'arrête alors son insatiable soif de livres. Le protocole se voit secoué par les découvertes littéraires qu'elle parcourt avec un jeune commis de cuisine croisé dans le bibliobus. La voilà saluant ses sujets d'une main, tournant les pages de l'autre. Comme elle interroge systématiquement ses visiteurs à propos de leurs lectures du moment, les audiences en déroutent plus d'un. Par delà la drôlerie des situations, c'est à une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture que convie ce tout petit livre.

>> La Reine des lectrices • Alan Bennett • éd. Folio • 122 p. • 4,20 EUR.

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

Pour éviter de fêter ses cent ans dans la maison de retraite où il réside, Allan Karlsson décide de faire faux bond à la réception organisée en son honneur. Il prend la tangente. S'engage alors une “cavale arthritique”, une sorte de “road movie” en charentaises à travers la Suède – pays d'origine de l'auteur. Ce premier roman, couronné de succès, séduit par le côté déjanté de son héros, par le regard décalé qu'il porte sur le XXe siècle. Derrière le frêle vieillard en pantoufles se cache en effet un artificier de génie, qui a le chic des rencontres improbables.

>> Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire • Jonas Jonasson • éd. Pocket • 507 p. • 9,50 EUR.

Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen

Oskar Huuskonen traverse une mauvaise passe, dans son mariage, dans sa foi de pasteur, dans ses prêches peu conformes aux canons de l'Eglise. Comme si cela ne suffisait pas, ses ouailles décident de lui offrir pour son anniversaire un cadeau empoisonné : un ourson. Pas en peluche ! Le pasteur s'attache à l'animal. “Lâchée dans la nef, la petite bête grimpait à la tribune d'orgue, varappant même jusqu'à la chaire d'où elle regardait à travers la balustrade les fidèles assemblés à ses pieds. Elle écoutait les cantiques d'un air concentré et semblait prête à se joindre elle aussi aux hymnes”. La rencontre d'une charmante biologiste venue étudier les mœurs de la bête n'arrangera rien. L'épouse demande le divorce, la biologiste prend la tangente et l'évêque le congédie. S’ensuit pour Huuskonen, avec son ours Belzéb, une odyssée rocambolesque en quête d'un sens à leur existence.

>> Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen • Arto Paasilinna • éd. Folio • 363 p. • 7,50 EUR.

Les assoiffées

En 1970, une révolution renverse le pouvoir aux Pays-Bas. Elle s'étend à la Belgique, puis au Luxembourg. “L'ancien Bénélux est aujourd'hui, au cœur de l'Europe, le pays le plus fermé au monde”. Voilà campé le décor du roman “Les assoiffées”: une dictature d'un nouveau genre où les femmes sont reines depuis le putsch d'Ingrid, la Bergère. Pour la première fois depuis vingt ans, des journalistes pénètrent sur le territoire devenu inconnu, où l'on dit les hommes parqués dans des camps, devenus esclaves des dames. Sur place, ils seront “promenés” dans des décors en carton-pâte dressés par les propagandistes du pouvoir. En parallèle se déploie l'histoire d'Astrid, sujette anonyme du régime. L'auteur d'origine belge, Bernard Quiriny livre “une farce politico- touristique”, “une réflexion mordante sur les excès du fanatisme et du pouvoir absolu”.

>> Les assoiffées • Bernard Quiriny • éd. Points • 413 p. • 7,70 EUR.

Les vieilles

Avec un titre pareil et le sourire narquois de la couverture, le lecteur peut s’attendre à une histoire désopilante. Et il ne sera pas déçu. Ce club de vieilles vit dans le bien nommé village du Trou. Veuves depuis de longues années, elles ont leurs petites activités : boire du thé, critiquer leurs enfants et petits-enfants, jouer au Scrabble… Un jour, leur quotidien bascule. Une jeune pensionnée arrive dans le village. De plus, les médias annoncent la tombée d’un astéroïde sur terre. Ce roman très drôle est également empreint de tendresse. Mme Rousse, sourde comme un pot, Mme Rouby aux cheveux bleu violet…, toutes sont attachantes. Un roman facile à lire, à emporter partout et à partager sûrement avec ses parents ou grands-parents.

>> Les vieilles • Pascale Gautier • éd. Folio • 224 p. • 5,95 EUR.

Chroniques de la haine ordinaire

L’illustre humoriste Pierre Desproges tenait en 1986 une chronique radiophonique sur France Inter. Juste avant le journal, il mêlait regard vitriolé sur l’actualité et considérations crues à propos de ses contemporains. Extrait de 19 juin: “L’été? Quelle horreur! (…) Plus intolérable que tout, voici que ressurgissent les t-shirts à messages personnalisés. Personnalisés! Ô sordide exploitation du langage des foules. Ils sont un million d’assujettis sociaux blanc navet à exhiber leur couenne dans un million de tricots de coton où l’on peut lire ‘Je suis un rebelle’”. A lire dans une nouvelle petite collection bien pratique, à découvrir avec cette chronique ou d’autres romans: mini format, léger parce que publié sur papier “bible” et conçu pour tenir ouvert tout seul.

>> Chroniques de la haine ordinaire • Pierre Desproges • éd. pointdeux • 466 p. • 11,20 EUR.

Petit Poilu. Amour glacé

Voilà une bande dessinée qui va rafraîchir l’été. “Amour glacé” est le dixième tome de la série du Petit Poilu, ce bonhomme haut comme trois pommes et couvert de poils. Sans paroles, cette bande dessinée emmène le lecteur dans un monde féérique où se croisent crèmes glacées géantes, poupées russes, patineurs artistiques… Petit Poilu connaîtra l’amour, puis la déception. Humour et tendresse sont au rendez-vous. Une bande dessinée idéale pour aborder le thème de la relation amoureuse avec les enfants. Tout petits et plus grands se délecteront des nouvelles aventures de ce bonhomme plein de poils.

>> Petit Poilu. Tome 10 : Amour glacé • Pierre Bailly et Céline Fraipont • éd. Dupuis • 32 p. • 9,50 EUR.

L’intégrale de Joséphine

L’intégrale des planches de la bande dessinée “Joséphine” est désormais compilée dans un beau grand livre. Peu pratique à emmener dans sa valise ou dans son sac pour la plage. Et pourtant, il en vaut la peine. Drôle et sarcastique, Joséphine transporte le lecteur dans un univers très “girly”. Cette jeune trentenaire n’a pas de mari, pas d’enfants et croque la vie à pleines dents. Beaucoup de filles l’adoreront en se reconnaissant dans ses réflexions sur les mecs, l’amour, les étapes de la vie… Les gags tiennent en une page, voire deux. Les dessins sont simples, colorés. Un livre plein de peps qui met de très bonne humeur.

>> Joséphine. L’intégrale • Pénélope Bagieu • éd. Jean-Claude Gawsewitch • 220 p. • 35,50 EUR.

Jack Rosenblum rêve en anglais

Pas facile d'être considéré comme un véritable gentleman britannique. Même si l'on rédige, quinze années durant, un guide exhaustif des us et coutumes du pays. Pourtant, depuis qu’il a débarqué au port d’Harwich en 1937, Jack Rosenblum, allemand d'origine, s'attelle avec ténacité à devenir anglais. “Il sait que la marmelade s’achète chez Fortnum & Mason ; il connaît par cœur les noms de tous les rois d’Angleterre, considère le bulletin météo de la BBC comme le moment phare de sa journée et ne parle plus allemand, sauf pour proférer des jurons”. Malgré le refus obstiné de son épouse Sadie à renier leurs origines juives allemandes, Jack poursuit son rêve d’assimilation. Et puisque le club de golf de Londres ne semble pas vouloir de lui, il construira son propre green! Cocasse et touchante, l'histoire que raconte Natasha Solomons – inspirée par ses grands-parents – évoque les questions de l'exil, de la mémoire, de la transmission avec humour et tendresse.

>> Jack Rosenblum rêve en anglais • Natasha Solomons • éd. Le livre de poche • 430 p. • 7,85 EUR.

Ces ouvrages peuvent être commandés par écrit auprès du Service Librairie d’En Marche : 579 chaussée de Haecht, BP 40 à 1031 Bruxelles, soit par fax : 02/246.46.30, soit par e-mail : enmarche[at]mc.be
Une réduction de 10% sur le prix public est accordée. Frais de port en supplément. Une facture sera jointe au colis.


haut de page Retour à l'"Index culture"