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Cinéma  (21 mars 2013)

Elefante blanco

© Elefante blanco

Julian et Nicolas, prêtres dans un bidonville de la capitale argentine, se battent pour offrir un avenir meilleur à la population de ce quartier difficile. Le film Elefante blanco dépeint la mission de ces prêtres dans un quotidien chaotique.

L’acteur belge Jérémie Renier a le vent en poupe. Après son rôle surprenant dans Cloclo, il revient sur les écrans dans un personnage au caractère tout autre, celui de Nicolas, un prêtre missionnaire en Argentine. Et le résultat dans Elefante blanco est plutôt une réussite. Le trio d’acteurs qu’il forme avec Ricardo Darin et Martina Gusman incarne à merveille les prêtres (Julian et Nicolas) et l’assistante sociale (Luciana).

“L’elefante blanco” désigne un bâtiment inachevé – bien réel – qui devait abriter le plus grand hôpital d’Amérique du Sud et surplombe un vaste bidonville de la banlieue de Buenos Aires. Aujourd’hui, aux alentours, le quotidien est rythmé par la violence, les incursions policières, les décisions politiques, le règne sans pitié des narcotrafiquants. C’est dans ce microcosme bouillonnant que Julian et Nicolas, hommes de foi, se démènent pour offrir de meilleures conditions de vie à la population de ce bidonville, notamment par la construction d’un hôpital. A leurs côtés, Luciana, une jeune assistante sociale, a rejoint le même combat. Les trois comparses éprouvent quelques difficultés à garder du courage et l’esprit serein quand les événements se bousculent. Nicolas va s’égarer dans sa foi et trouver du réconfort dans les bras de la belle Luciana.

Comme d’autres avant lui, ce film expose aux spectateurs la vie au sein d’un bidonville. Loin du Slumdog millionaire de Danny Boyle, Elefante blanco montre, sans artifice, la réalité de cette banlieue. Le réalisateur Pablo Trapero s’est imprégné des endroits qu’il filme. Il a pris le risque de faire jouer les vrais habitants du quartier. Mais le résultat est là : le long métrage, très réaliste, ne bascule à aucun moment dans le misérabilisme ou la violence gratuite. La référence à la religion catholique est omniprésente mais tout en pudeur. L’actualité participe à la sortie de ce film car le parcours du Pape François, tout récemment élu à la tête de l’Eglise catholique, a quelques similitudes avec celui des deux protagonistes.

//VT

>> Elefante blanco • de Pablo Trapero • avec Jérémie Renier, Ricardo Darin, Martina Gusman • 1h45


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