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Échos de l'actualité sociale et de la santé (18 décembre 2014)


© Ph. Turpin BELPRESS

La vitamine D est-elle à la mode ?

De nombreuses informations circulent à propos de la vitamine D. On lit que des niveaux trop bas de vitamine D dans le sang seraient associés à divers troubles de santé. Qu’en penser ?

Notre corps a besoin de vitamines pour fonctionner. Certaines sont produites par notre organisme, d'autres doivent être trouvées dans nos aliments. La vitamine D a une double origine. D'une part, elle est synthétisée dans les couches profondes de la peau sous l'effet de la lumière du soleil. D'autre part, elle est présente dans des aliments, comme les poissons gras et les jaunes d'œufs.

Des liens sont parfois évoqués entre un bas niveau de vitamine D et une tendance aux chutes chez les personnes âgées, un risque accru de cancer du côlon, de maladies cardiovasculaires, de diabète, de démence... Pourtant, on n'a jamais démontré un lien de causalité entre ces maladies et une carence en vitamine D. Pour de nombreux scientifiques, il est probable qu'une faible concentration de vitamine D dans le sang soit plutôt une conséquence de ces maladies et non leur cause. Une étude publiée récemment dans la revue médicale The Lancet soutient ce point de vue.

La vitamine D joue certainement un rôle important dans la calcification de notre squelette et la prévention de l'ostéoporose. Peut-être a-t-elle d'autres propriétés utiles, mais les données scientifiques actuelles ne permettent pas de conclure et des recherches complémentaires sont nécessaires. Dans l'état actuel des con naissances, on considère que l'apport alimentaire et une exposition de quelques minutes par jour à la lumière extérieure (même si le soleil est voilé) suffisent à couvrir les besoins en vitamine D de la plupart des adultes. Par contre, des suppléments de vitamine D sont indiqués pour les enfants, les adolescents et de nombreuses personnes âgées.

Ces suppléments sont aussi utiles dans des cas particuliers : personnes ne sortant pas de chez elles en journée (et ne s'exposant donc pas à la lumière), personnes portant des vêtements (voile notamment) couvrant l'ensemble de la peau, femmes enceintes ou allaitantes, etc. Il est certainement déconseillé de consommer de la vitamine D de sa propre initiative : un avis de son médecin généraliste ou de son pharmacien est important, car cette vitamine est toxique lorsqu'on en absorbe des doses excessives.

//WWW.MONGENERALISTE.BE

© Ph. Clément BELPRESS

Alimentation : des produits mieux étiquetés

La présence d'huile de palme doit dorénavant figurer explicitement sur les étiquettes alimentaires. Dans les restaurants et cantines, la présence d'allergènes doit être affichée clairement. Ce sont deux des mesures phares de la nouvelle réglementation européenne entrée en vigueur il y a quelques jours.

Depuis le 13 décembre dernier, les restaurateurs, mais aussi les tenanciers de snacks et de cantines scolaires ou d'entreprises, sont tenus d'informer par écrit leurs clients sur la présence éventuelle de produits allergisants dans leurs plats. Ils peuvent ne les avertir qu'oralement s'ils respectent plusieurs conditions. Parmi celles-ci : faire la preuve qu'ils ont formé leur personnel aux risques liés aux allergies et aux intolérances alimentaires. Si elle est assortie des contrôles nécessaires, cette disposition est une avancée sensible pour une large partie de la population, allergique ou intolérante aux 14 catégories de produits concernés : céréales, poissons, crustacés, œufs, arachides, mollusques, fruits à coque, céleri, moutarde, sésame, lupin, soja, lait et sulfites.

Ces nouvelles règles concernent également la grande distribution dans ses activités de vente de produits non préemballés ou emballés directement sur les lieux de vente. Elles font partie d'un ensemble, négocié âprement avec les industriels pendant trois ans au Parlement européen, qui prévoit aussi d'autres obligations : mentionner la graisse végétale exacte utilisée dans ces produits (de palme, colza, tournesol, etc.) ; mentionner les ingrédients avec des caractères d'une taille minimale, censés être plus lisibles ; et faire figurer la date de première congélation pour les viandes, poissons et préparations.

Au Parlement, une partie des députés avait réclamé que figure également, sur l'étiquette, l'origine géographique de l'ingrédient principal et/ou de la viande des plats préparés. En vain. En revanche, dès le 1er avril 2015, il sera obligatoire de mentionner les pays d'élevage et d'abattage pour le bœuf, la vache, le porc, le poulet et la chèvre. Ce n'est, enfin, que le 1er décembre 2016, que les déclarations nutritionnelles (valeurs énergétiques, valeurs en lipides, glucides, etc.) seront harmonisées sur tous les produits pré emballés de l'Union européenne.

//PhL

© Reporters

Réfugiés syriens "sauvés" in extremis

Début décembre, le Programme alimentaire mondial suspendait temporairement l'aide alimentaire procurée à 1,7 millions de réfugiés syriens. Suite à un appel aux dons, le programme est à nouveau sur les rails. Une aide en sursis ?

En Jordanie, en Turquie, au Liban, en Irak et en Égypte, les syriens déplacés peuvent acheter de la nourriture grâce aux bons fournis par le Programme alimentaire mondial (PAM). Début décembre, grosse frayeur : les réserves sont à sec, plus un kopek. L'agence spécialisée des Nations unies alertait l'opinion publique : "Pour des réfugiés qui doivent déjà lutter pour survivre à un dur hiver, les conséquences de l'arrêt de l'assistance seront dévastatrices." De surcroît, la suspension de l'aide alimentaire aurait pu mettre en péril la sécurité des réfugiés, en provoquant des tensions dans les pays d'accueil.

Question de survie

Dans l'urgence, une campagne de récolte de fonds était organisée par le PAM, espérant atteindre 63 millions de dollars. "Pour vous, c'est un dollar. Pour eux, c'est une question de survie", se déclinait sur les réseaux sociaux. Appel entendu par 14.000 individus et donateurs du secteur privé venant de 158 pays. Des gouvernements ont aussi mis la main au portefeuille, dont les États-Unis, le Canada et la Syrie en tête. "Nous n'avions jamais vu une telle vague de soutien dans un laps de temps si court", a déclaré Ertharin Cousin, directrice du PAM, se réjouissant de voir la récolte de fonds atteindre 80 millions de dollars. Le "surplus" récolté permettra d'entamer sereinement le mois de janvier.

Plusieurs fronts

Jamais le PAM n'aura été autant en difficulté financière qu'en ce mois de décembre. Ce qui l'explique ? Les cinq crises majeures sur la scène internationale (Syrie, Irak, Centrafrique, Sud-Soudan et Ebola), l'aide à d'autres secteurs dont les cantines scolaires et la prévention dans les zones à risque, la dépendance de l'organe aux dons des gouvernements, eux-mêmes subissant encore les répercussions de la crise financière. Pour ne rien arranger, le conflit syrien s'enlise depuis trois ans et l'argent devient difficilement mobilisable.

Le programme lancera bientôt un nouvel appel aux dons pour récolter les montants nécessaires à la poursuite des opérations durant les trois prochains mois. Jusqu'à la prochaine crise ?

//MaC

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