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Échos de l'actualité sociale et de la santé (6 novembre 2014)


© Pierre Rousseau BELPRESS

Du tonus pour le blocus !

Pour les étudiants du supérieur (bacheliers et masters), l’heure du blocus commence à sonner. Est-il possible d’entamer sereinement cette période ? Comment faire face au stress et gérer au mieux son temps ? Petits trucs et astuces dans le nouveau kit "Starting Bloque".

La période de blocus est une éta - pe difficile et souvent redoutée, surtout la première année de baccalauréat. Comment organiser son temps d’étude ? Est-il possible de concilier rythme de travail et vie sociale ? Quelles attitudes adopter pour affronter les examens ? Autant de questions que l’étudiant se pose et auxquelles le kit "Starting Blo que" entend répondre. Créé par des jeunes pour des jeunes, le kit regorge de conseils pour traverser la bloque le plus sereinement possible. Edité par l'ASBL Jeunesse & Santé, en partenariat avec la Mutualité chrétienne, le kit est conçu comme un compagnon de blocus pour les étudiants bacheliers. Il vient d'être entièrement remodelé : un nouveau design, de nouveaux conseils, de nouvelles approches… Trois éléments le composent :

  • Un planning d'étude à afficher et … à remplir. Humour et conseils pour organiser son effort tout en déstressant.

  • Sept fiches thématiques avec des principes simples pour rendre le travail efficace et agréable. Les thèmes brassés sont le stress, l’alimentation, la méthodologie, l’organisation du temps, la consommation, les relais et relations sociales et quelques derniers conseils pour la route. Au recto, des blagues, des ateliers pratiques, des stickers, des tableaux… et au verso, des conseils beaucoup plus sérieux.

  • Une "cible anti-stress" : à accrocher sur un mur, une porte, à laisser par terre… une cible faite de gages drôles et d'autres plus sérieux pour déconnecter le temps d’un lancer de Bic et garantir l'oubli du stress.

Pour accompagner la sortie de ce nouveau kit, Jeunesse & Santé organise un grand évènement pré-blocus, sur le site de l'UCL à Louvain-la-Neuve. Au programme : sept activités ludiques, correspondant aux thématiques des fiches du kit, seront proposées aux étudiants. Elles apporteront des conseils pour leur blocus, les aideront à déstresser. Le rendez-vous est fixé le mercredi 19 novembre sur la Place de l’Université, de 12h à 16h.

//AUDE SCIEUR

>> Plus d'infos : Le kit "Starting Bloque" est téléchargeable sur www.jeunesseetsante.be/startingbloque, entièrement ou en partie selon l'intérêt pour l'étudiant.

© Inami

Et si notre système de santé était un produit de luxe ?

Imaginez un instant devoir payer l’intégralité de vos soins médicaux et ne percevoir aucun revenu en cas de maladie ou d’accident... Un cauchemar ! Heureusement, en Belgique, nous disposons d’un système de santé de grande qualité et largement accessible à un prix abordable. Mais nous n’en sommes pas toujours conscients…

Tel est le message lancé aujourd’hui par l’Inami à l’occasion des 50 ans de l’assurance soins de santé et indemnités obligatoire. "Nous souhaitons faire prendre conscience des atouts de notre système de santé qu’au fil du temps, nous sommes tentés de considérer comme naturel, explique-t-on au sein de l’institution publique qui gère cette importante branche de la sécurité sociale. Tout ceci est rendu possible, entre autres grâce à l’Inami et à ses partenaires : mutualités, dispensateurs de soins, organisations patronales et syndicales, milieux scientifiques, représentants du gouvernement, etc."

Si nous n’avions pas construit et consolidé notre système solidaire, médicaments, consultations médicales et hospitalisations deviendraient impayables. À moins bien sûr d’être très riche et en mesure de payer le prix fort. Bref, les soins de santé ne seraient plus accessibles qu’à quelques privilégiés, insiste l’Inami.

De même, peut-on imaginer un seul instant ne bénéficier d’aucun revenu de remplacement en cas de maladie de longue durée, d’accident ou même à l’occasion de la naissance ou de l’adoption d’un enfant ? Cela ne nous paraît pas concevable. Et heureusement, ce n’est pas le cas chez nous, souligne l’Inami.

Pour se convaincre des atouts de notre système de santé solidaire, il suffit de voir ce qui se passe, par exemple, aux États-Unis. Faute d’une couverture sociale, une grande partie de la population, exclue des assurances privées, en est réduite à ne pas se soigner, à emprunter… ou à faire appel à la charité publique sur Internet pour payer des soins aux coûts astronomiques. Faut-il le rappeler, à l’inverse du nôtre, le système de santé américain est à la fois l’un des plus coûteux du monde et l’un des moins performants sur le plan de la protection sociale… À cet égard, la réforme engagée par le Président Barak Obama a bien des embûches à surmonter dans un pays où la santé est un véritable business.

La campagne menée par l’Inami nous invite à prendre conscience de tout ce que notre système de santé nous apporte concrètement. Un site web a spécialement été conçu pour nous aider à mieux comprendre ce qui se trouve derrière cet acronyme familier de cinq lettres (Inami). On peut aussi découvrir le scénario - heureusement fictif – que l’Institut a élaboré, celui d’un système de santé qui serait un produit de luxe. Enfin, chacun pourra y tester ses connaissances avec un quiz en 16 questions.

//JD

>> Plus d’infos : www.notresystemedesante.be

© Sylvie Droulans

Accoucher en maternité et après ?

Raccourcir la durée du séjour en maternité après un accouchement : telle semble être la tendance. Le gouvernement fédéral vient d'ailleurs d'annoncer une mesure en ce sens. Mais, d’après le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), ceci ne va pas sans une réorganisation fondamentale des soins postnatals.

Bien avant l'annonce du programme gouvernemental, le KCE avait mené une étude pour déterminer si raccourcir la durée de séjour à l’hôpital dans les cas d’accouchements sans complications est envisageable en Belgique. Et si oui, à quelles conditions ? À l’heure actuelle, la durée de ces séjours dépasse légèrement les quatre jours. Elle est en moyenne de trois jours dans les pays de l'OCDE. Pour alimenter leur réflexion, les experts du KCE ont analysé la situation d'autres pays, comme le Royaume-Uni où la durée moyenne est la plus courte : un jour et demi. Ils ont également interrogé l’ensemble des acteurs de la naissance et du post-partum en Belgique, ainsi que les premières concernées : les mamans.

"Sur un plan médical, quitter la maternité plus rapidement après la naissance est justifié, observent les experts. Mais cela signifie que les nouveaux parents ont de moins en moins de temps pour faire connaissance avec leur bébé et pour se familiariser aux gestes de soins dans l’environnement sécurisant de l’hôpital". Ils pointent ainsi un risque majeur : celui de voir apparaître un "vide de soins" après la naissance. Un risque d'autant plus grand, ajoutent-ils, que "les nouveaux parents trouvent moins facilement dans leur entourage proche les modèles et le soutien dont ils auraient pu bénéficier auparavant dans les structures familiales traditionnelles".

Et de constater que dans d’autres pays, le raccourcissement des séjours en maternité a été "compensé" par un déplacement des soins postnatals vers le domicile. Envisager des séjours de moins de 72 heures serait possible mais à plusieurs conditions, précise le KCE. Il s'agit d'abord de veiller, pendant la grossesse, à une préparation de cet après-accouchement. Ensuite, une plus grande attention devrait être portée à la continuité des soins dès la sortie de la maternité. Comment ? En élaborant un sorte d'"itinéraire clinique", suggère le KCE. Une forme de "marche à suivre" qui implique "une véritable coopération entre les différents professionnels concernés : gynécologues, pédiatres, médecin traitant, sages-femmes...". Cette dernière profession doit être redéfinie et revalorisée, signale également le KCE.

Plus généralement, le Centre estime important de soutenir les parents dans leur nouveau rôle. Dans cette perspective, permettre une assistance maternelle à domicile et développer des groupes de soutien parentaux seraient heureux, à leurs yeux.

//CD

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