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Échos de l'actualité sociale et de la santé (7 août 2014)


© Pierre Rousseau/BELPRESS

Sondage : maladies chroniques et compléments alimentaires

Un appel est lancé aux personnes à qui le médecin prescrit des vitamines, minéraux et compléments alimentaires dans le cadre d’une maladie chronique. Une enquête en ligne est ouverte.

C’est l'Observatoire des maladies chroniques qui lance ce sondage. Créé en 2012, l’Observatoire a pour but de cerner les besoins et les problèmes auxquels les malades chroniques sont confrontés au quotidien. La Mutualité chrétienne et son partenaire Altéo (mouvement social de personnes malades, valides et handicapées), y prennent une part active.

Récemment, l’Observatoire a décidé d’approfondir quelques thèmes précis, par exemple la situation pour certains malades chroniques de se voir prescrire des suppléments en vitamines ou minéraux ou à des compléments alimentaires. Ces produits sont aujourd’hui à la charge du patient et ne bénéficient pas de l’intervention de l’Assurance soins de santé et indemnités (Assi).

Par le biais de ce sondage, l'Observatoire souhaite identifier au mieux les besoins des malades chroniques en matières de vitamines, minéraux ou suppléments alimentaires. Les personnes concernées sont invitées à y prendre part avant le 31 octobre. Les réponses seront traitées dans la plus stricte confidentialité et la participation restera anonyme.

>> Sondage sur: http://fr.surveymonkey.com/s/enquete_observatoire

Les coopérateurs du groupe Arco toujours dans l’attente

Fin 2011, lorsque les déboires de la banque Dexia ont eu raison du groupe financier Arco, les quelque 800.000 coopérateurs du groupe se sont retrouvés plongés dans une attente pénible. Qu'en sera-t-il de leurs dépôts? La question est toujours pendante, alors que la garantie d'État vient d'être recalée par la Commission européenne.

La liquidation du groupe Arco est décidée en décembre 2011. Elle s'inscrit dans le contexte de crise bancaire qui avait vu l’État intervenir afin de “sauver” Fortis et Dexia, notamment. Pour cette dernière, une augmentation de capital avait été demandée aux “actionnaires institutionnels belges”, dont Arco. Afin de soutenir la démarche, le gouvernement avait notifié par arrêté royal son intention d'étendre le régime de la garantie d'État existant pour les dépôts d'épargne et les assurances-vie aux sociétés financières coopératives.

Tout en sachant que cela allait prendre plusieurs années, les coopérateurs du groupe Arco pouvaient être en partie rassurés sur le remboursement de leurs parts. On parle de quelque 800.000 particuliers – en grande majorité flamands – qui détiennent des parts en moyenne de 1.875 euros par personne. Des parts qui se rapprochent davantage d'une épargne que d'une action, estime le ministre sortant des Finances, Koen Geens (CD&V). Et le Mouvement ouvrier chrétien (MOC) de le redire récemment par la voix de son président Christian Kunsch, dans les colonnes de l'Echo le 12 juillet dernier, “en quoi est-ce qu'un coopérateur spéculait ou prenait un risque? (…) Les coopérateurs d'Arco, à l'origine la Bacob, s'inscrivaient dans un mouvement coopératif. Ils pouvaient souscrire, mais d’une manière limitée. Ce n'était pas la même chose qu'acheter et vendre des actions en Bourse (…)(1).

Mais tout le monde ne l'entend pas de cette oreille. Un recours au Conseil d'État a été déposé notamment par la fédération flamande des investisseurs VFB, avançant la thèse d’une inégalité de traitement, d’une discrimination. Cette démarche est toujours pendante. La Cour constitutionnelle a été saisie. Des procédures sont donc en cours.

Autre avis attendu dans ce dossier : celui de la Commission européenne. Ce début juillet, elle a livré ses conclusions sur la décision gouvernementale : à ses yeux, la mesure belge n'est pas compatible avec les règles de l'Union en matière d'aides d'État. Elle estime qu'Arco doit maintenant rembourser à l’État belge l'avantage dont il aurait bénéficié. Entendez que même si aucune garantie n'a été versée, la Commission reproche à l’État belge une forme d'aide indirecte dans la promesse d'une garantie d'État alors que les éventuels concurrents d'Arco n'auraient pas bénéficié des mêmes perspectives de garanties d'État.

Le ministre évoque la possible contestation par l'État belge de la décision de la Commission devant le Tribunal de première instance de Luxembourg. Les négociations pour la formation du gouvernement fédéral devraient aussi intégrer ce dossier. L'attente est donc au rendez-vous, une nouvelle fois. Tout en sachant que ce n'est pas évident pour “les profanes qui ont du mal à s'y retrouver dans cet imbroglio juridique”…, foi de ministre des Finances.

//CD

(1) Dans cette interview, C. Kunsch rappelle que la garantie d’État a aussi été accordée aux détenteurs d'un compte First auprès de la Banque Ethias.

© AGEFOTOSTOCK BELGAIMAGE

Les aînés : accompagnés ou “fliqués” ?

De plus en plus nombreuses et sophistiquées, les technologies spécialisées dans l’aide et l’assistance aux plus âgés font débat. Éneo, mouvement social des aînés, a voulu approfondir le sujet avec eux. Le résultat est contrasté.

Oubliez les clichés sur les nouvelles technologies! Loin d’être dépassés par celles-ci ou de les dédaigner, les aînés en raffolent. C’est en tout cas la principale conclusion d’Éneo, mouvement social des aînés, qui a mené une étude mixte (entretiens approfondis et revue de la littérature scientifique) sur ce qu’on appelle, plus précisément, les “gérontotechnologies”. La plus connue est évidemment le téléphone à larges touches, bien lisibles et facilement manipulables. Mais on relève aussi des systèmes bien plus sophistiqués, comme les bracelets de géolocalisation pour les personnes démentes ou désorientées, les piluliers électroniques, les détecteurs de chute, les pendentifs de télésurveillance, etc. Bref, toutes sortes de technologies qui ont l’avantage inestimable d’améliorer la sécurité des aînés et de repousser à plus tard le départ vers la maison de retraite ou un autre hébergement.

De là à être dupe, il y a un pas… Les personnes âgées et très âgées sont bien conscientes que ces appareils arrangent parfois plus les familles, les voisins ou les soignants qu’elles-mêmes. Le risque de perte de contacts humains est réel! De plus, les aînés ne sont pas toujours associés au choix de la technologie…

Quant aux coûts, les aînés interrogés par Éneo savent pertinemment que certains de ces bijoux peuvent être hors de prix, accessibles seulement aux nantis. Enfin, paradoxalement, certains de ces objets ou aménagements créent de nouvelles formes de dépendance.

Bref, si Éneo, mouvement d’éducation permanente associé à la Mutualité chrétienne, constate l’“enthousiasme réel des aînés” pour les gérontotechnologies, il prône également la vigilance en la matière. Et suggère, au terme d’un numéro de sa publication Balises entièrement consacré à ce thème, la création d’un organisme chargé de coter les nouveautés mises sur le marché selon des critères éthiques. Enfin, il pronostique la création, à moyen terme, d’une nouvelle profession : consultant en gérontotechnologie. Particularités de ces professionnels du futur proche : la compétence technique, mais aussi l’indépendance par rapport aux firmes privées et le respect de critères psychologiques, juridiques et éthiques. Un créneau professionnel pour les jeunes d’aujourd’hui?

//PhL

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