Recherche :

Loading

La rédaction

Notre histoire

Newsletter

Nous contacter

Une erreur dans votre adresse postale ?
Signalez-le

Actualité

Culture

International

Mutualité Service

Santé

Société

Nos partenaires

Visitez le site de la Mutualité chrétienne

Échos de l'actualité sociale et de la santé (5 juin 2014)


© Laurent Caro/BELPRESS

Homéopathie : on recadre !

Quatorze ans après la loi “Colla” sur les médecines non conventionnelles, les conditions d’exercice de l’homéopathie sont enfin balisées. Une plus grande sécurité pour les patients.

L’homéopathie est un éternel sujet de controverses. Pour ses pratiquants (soignants ou patients), elle est un complément intéressant ou fondamental à la médecine classique là où celle-ci s’avère inopérante. Pour ses opposants, Académie de médecine et facultés universitaires en tête, elle est – au mieux – efficace grâce au seul effet placebo et – au pire – inefficace, voire dangereuse car elle laisse le patient non soigné efficacement alors qu’il se croit pris en charge.

Publié au Moniteur belge le 12 mai dernier, le dernier arrêté royal sur le sujet ne réconciliera personne, mais il clarifie la situation quant aux conditions d’exercice de cette médecine non conventionnelle. Dorénavant, cette discipline ne peut plus être exercée que par les médecins, les dentistes et les sages-femmes dûment enregistrés. Chacune de ces professions doit avoir suivi une formation théorique et un stage dans l’enseignement supérieur ou universitaire. Par exemple, pour un médecin: 400 heures de théorie et 200 heures de stage. Pour un dentiste : respectivement 150 et 50 heures. Les praticiens agréés des soins de santé qui ne répondent pas à ces conditions peuvent bénéficier de mesures transitoires à la condition, notamment, d’être au minimum bacheliers et de s’être inscrits à une formation pour le 22 mai dernier.

Précision importante: le nouvel arrêté royal ne change rien en matière de remboursement. L’assurance soins de santé obligatoire n’intervient pas dans le coût des médicaments homéopathiques, les bases scientifiques étant jugées insuffisantes. Toutefois, les mutualités peuvent, via leur assurance complémentaire, accorder à leurs membres une intervention financière selon des modalités variables.

Cette discipline est pratiquée, dans notre pays, par quelque 340 homéopathes affiliés à une union professionnelle. Selon diverses enquêtes officielles, 4 à 6% des Belges y ont peu ou prou recours, d’autres sources situant plutôt ce pourcentage à 40 voire 50%.

//PhL

© B. BOISSONNET_BSIP REPORTERS

Cancer de la peau : attendre, c’est jouer avec sa vie

Trop de personnes suspectant un problème grave de la peau attendent avant de consulter un spécialiste. Elles compromettent ainsi lourdement leurs chances de guérison. Des spécialistes veulent secouer leur déni.

Lutter contre le cancer de la peau, c’est aider les gens à détecter facilement, à domicile, les modifications suspectes de celle-ci. Mais c’est loin d’être suffisant : il faut, aussi, les inciter à consulter au plus vite un spécialiste dès le moment où ils soupçonnent un problème. Autrement dit, les aider à dépasser le déni. Tel est le sens d’une séquence vidéo(1) réalisée à l’initiative d’Euromelanoma, un groupe européen de spécialistes actifs dans la lutte contre le mélanome et d’autres formes du cancer de la peau. La vidéo donne la parole à plusieurs de ces experts, mais aussi à une patiente belge au témoignage éloquent.

Le cancer de la peau tue de plus en plus en Europe, notamment en Belgique. Son incidence progresse plus vite que toutes les autres formes de cette pathologie. Chaque année, on recense dans notre pays 20.000 nouveaux cas de cancers de la peau, dont 2.200 mélanomes. La vidéo rappelle une bonne nouvelle : la majorité de ces cancers peuvent être soignés avec succès. Mais il y a aussi une mauvaise nouvelle : beaucoup de patients, bien que pressentant un problème - voire observant concrètement la progression d’une tache sur leur peau – reportent leur visite chez un dermatologue. En Belgique, ils seraient 18% en cas de mélanome, et bien plus nombreux encore en cas d’autres cancers de la peau.

Le déni du patient apparaît donc comme le premier ennemi à vaincre. Hasard ou volonté expresse? La vidéo d’Euromelanoma ne donne la parole qu’à des femmes (doctoresses ou patiente), alors que la campagne en faveur du dépistage précoce se veut prioritairement axée sur les hommes de plus de cinquante ans… Toujours est-il que le message de ces spécialistes ne concerne pas uniquement le grand public. En effet, la séquence vidéo plaide également pour l’intégration de psychologues spécialisés dans les unités hospitalières de soins dermatologiques. Selon Euromelanoma, ils pourraient, en effet, diminuer utilement l’anxiété liée à la stigmatisation des personnes atteintes d’un tel cancer.

//PhL

(1) La séquence, accompagnée d’autres séquences plus ludiques, est visible sur http://prez.ly/2Cf ou via le lien YouTube www.youtube.com/watch?v=YAUD1q6nS7w

© Altéo Namur

Personnes cherchent accompagnants pour séjours

Partir en vacances ? Les personnes malades et handicapées y aspirent comme tout un chacun. Certaines risquent pourtant de ne pas pouvoir accompagner Altéo lors de séjours organisés cet été, faute de volontaires en nombre suffisant pour les encadrer. Il n’est pas trop tard pour rejoindre les bénévoles du mouvement et vivre une expérience humaine enrichissante…

Maryvonne est enseignante. Depuis huit ans, elle réserve une semaine de ses grandes vacances pour accompagner un groupe de personnes handicapées lors d’un séjour organisé par Altéo. “Souvent, on me traite de cinglée. Les gens ne comprennent pas que je puisse faire ça. Je leur réponds toujours que c'est ma semaine de relativité. Les personnes handicapées relativisent tout, ne râlent pas pour un rien et nous invitent à poser un autre regard sur les choses. Lors de ces séjours, on vit en dehors du temps et du monde. Et quand je rentre chez moi, je me dis que je n'ai pas à me plaindre. Vraiment, cette parenthèse me fait du bien, même si c'est fatiguant, exigeant”, lance-t-elle avec enthousiasme.

Cet été, Altéo organise une trentaine de séjours pour les personnes adultes malades et handicapées(1). La plupart ont lieu en Belgique mais certains se déroulent hors de nos frontières. Il y en a pour tous les âges, tous les goûts, tous les types de handicap aussi, les plus dépendants compris. Chaque personne en chaise roulante ou non voyante exige l'accompagnement d'une personne, et pour tous les autres types de handicap, la norme est d'un encadrant pour trois personnes. C’est dire le nombre élevé de volontaires nécessaire pour assurer l’encadrement des personnes, aux côtés des professionnels. “Nous lançons tout particulièrement un appel à des volontaires pour un séjour récréatif et sportif organisé à Nieuport, au centre Ter Duinen, du 11 au 18 juillet prochain, précise Philippe Bodart, Secrétaire général d’Altéo. Mais nos équipes seront heureuses d’accueillir de nouveaux bénévoles à d’autres périodes et dans d’autres lieux. Cela leur permettra d’accepter des vacanciers placés actuellement sur liste d’attente”.

Sans doute la peur d'être confronté au handicap et de ne pas être à la hauteur freine-t-elle certaines personnes désireuses de s'investir dans le volontariat. Qu’elles se rassurent. L’ASBL organise des formations à l’attention des volontaires. Et comme en témoigne une bénévole qui s’est lancée dans l’aventure il y a peu, les appréhensions disparaissent dès la confrontation à la réalité. “En tant que nouveau, on est toujours accompagné d'un ancien pour s'occuper des autres et l'on s'entraide en permanence, confie-t-elle. Après deux, trois jours, tout se fait très naturellement. Par équipe, on est responsables de quelques vacanciers et on se partage les tâches tour à tour”.

Dernière précision utile : les agents statutaires et contractuels de la fonction publique ont le droit de prendre un congé rémunéré de cinq jours ouvrables par an pour accompagner des personnes handicapées lors d’un séjour organisé par une association reconnue. Une belle opportunité à saisir pour tous ceux qui sont concernés!

//JD

(1) Tous ces séjours sont décrits dans la brochure Vacances 2014 d’Altéo.

>> Pour se porter candidat volontaire ou en savoir plus, contacter le secrétariat d'Altéo au 02/246.47.87. ou envoyer un courriel à alteo[at]mc.be

Réagir à cet article

Retour à l'index

Echos de l'actualité 2013

Echos de l'actualité 2012

Echos de l'actualité 2011

Echos de l'actualité 2010

Echos de l'actualité 2009

Echos de l'actualité 2008

Echos de l'actualité 2007

Echos de l'actualité 2006

haut de page