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Échos de
l'actualité sociale et de la santé
(17 avril 2014)
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© Autonomies
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L'autonomie, malgré l’âge ou le handicap
Du 24 au 26 avril prochain, la 7e édition du Salon autonomies offrira une mine d’informations, de découvertes, d’échanges… aux personnes en perte d’autonomie, à leur entourage et aux professionnels du secteur.
Le Salon “Autonomies” est organisé pour et avec les personnes handicapées, dépendantes ou vieillissantes. Mais il intéressera un large public attentif à tout ce qui peut favoriser l’autonomie au quotidien. De l’adaptation du logement aux télécommunications en passant par le transport, les loisirs, le tourisme, le sport, les soins, le bien-être ou encore l’enseignement et la formation.
Quelque 140 exposants présenteront leurs services, projets et produits. La Mutualité chrétienne, Altéo (mouvement social des personnes malades, valides et handicapées) et les magasins Qualias y seront présents.
Plusieurs conférences et séances d’informations sont aussi proposées au cours des trois journées sur des sujets divers : l’accessibilité, la vie sexuelle et affective, l’activation professionnelle, la nouvelle loi de protection judiciaire, les logiciels de neuro-pédagogie… À épingler en cette veille d’élections : le vendredi à 10h30, un débat sur le secteur du handicap rassemblera des mandataires politiques.
Le programme des animations est également fourni : démonstrations de disciplines sportives, ateliers sur l’image de soi pour personnes malvoyantes, conseils informatiques, présentation des inventions de Bricoleurs du
cœur, expositions d’œuvres d’art, parcours dans le noir… Certaines animations nécessitent une réservation:
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Petit déjeuner signé pour découvrir la langue des signes, le vendredi et le samedi de 8h30 à 9h45 (réservation auprès de Surdimobil au 0496/24.05.30).
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Petit déjeuner dans le noir, le vendredi et le samedi de 8h30 à 9h30 (réservation auprès de l'ASBL La Lumière au 04/222.35.35).
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Casse-croûte dans le silence les jeudi, vendredi et samedi de 12h30 à 13h30, grâce à un casque insonorisant (réservation auprès de Surdimobil au 0496/24.05.30).
>> Salon Autonomies • du jeudi 24 au samedi 26 avril, de 10 à 18h • Halles des foires de Liège, quai de Wallonie à 4000 Liège • Entrée : 5 EUR • entrée gratuite pour les membres de la MC (sur présentation d’une vignette) et pour les membres Enéo et Altéo (sur présentation de la carte de membre).
Plus d’infos: 04/225.20.05 •
www.autonomies.be
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© Altéo
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Maladie et handicap - Adopter un autre regard
Une personne malade ou handicapée peut-elle s’occuper de sa famille comme tout un chacun? Est-elle capable d’exercer un emploi, d’avoir un poste à responsabilités? A-t-elle sa place comme volontaire dans une association?
À ces interrogations, Altéo – mouvement social de personnes malades, valides et handicapées –, apporte une réponse simple : un “oui” convaincu par les compétences et les apports de chaque individu. L'association entend faire percoler ce “oui” et tordre le coup à des idées préconçues. Trop de stéréotypes ou de préjugés accompagneraient encore le handicap ou la maladie.
Sous le slogan “Changeons de regard”, sont affichés trois témoignages sans appel, sur la place publique. “Ce sont trois situations de vie de personnes handicapées ou malades qui sont mises en avant par la photographie : vie de famille, emploi et engagement volontaire, explique-t-on à Altéo.
Ces trois images représentent des tranches de vie de trois personnes malades ou handicapées pour susciter la réflexion du grand public. Ces vies sont-elles si différentes de celles de tout un chacun?”, interrogent, un rien provocateurs, les membres d'Altéo.
Diffuser ces images a pour objectif de faire évoluer les mentalités et de défendre un projet de société inclusif. Les photographies matérialisées sous forme de bâches ou d’affiches seront présentées dans différentes villes et villages en Wallonie et à Bruxelles.
>> Plus d'infos auprès des régionales Altéo dont les coordonnées sont disponibles sur
www.alteoasbl.be ou au 02/246.42.26
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© CIEP
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Inégalités - Osons un monde solidaire !
Nombre de situations d'inégalités et de pauvreté sont vécues par une frange de plus en plus large de la société. Des petites capsules vidéo leur donnent chair. Elles participent de la campagne menée par le Ciep, Centre d'information et d'éducation populaire du Mouvement ouvrier chrétien (MOC), pour plus de solidarité.
Samantha habite Waterloo. Les crèches de sa région affichant “complet” (certaines jusqu'en 2017), elle n'a d'autre solution que de confier sa fille à une structure d'accueil bruxelloise. Une solution provisoire qui s'éternise, qui lui coûte la moitié de ses revenus et qui, de par les navettes que cela implique, la fait quitter le lit à 5h pour revenir à la maison à 21h.
Atteinte de la sclérose en plaques, Annick a perdu son travail et a été “mise à la pension”. Son revenu actuel : un tiers de son ancien salaire. Pour se soigner, elle bénéficie des soins d'un médecin généraliste et d'un kinésithérapeute. L'accompagnement d'un ergothérapeute, pourtant essentiel dans son cas, ne lui est pas accessible.
Deux témoignages : une jeune maman et une femme à la santé fragile. Deux récits tirés de la campagne de sensibilisation et d'information du Ciep sur les difficultés que rencontrent aujourd'hui les publics fragilisés dans différents domaines de la vie quotidienne : l'accueil de l'enfance, la santé, l’emploi, l'immigration, le logement et la mobilité dans l'aménagement du territoire. Chacun de ces thèmes est développé dans une vidéo originale et didactique, mêlant témoignages, contextualisation et pistes de solution pour un monde plus solidaire. Ainsi dans le secteur de la santé, l’éclairage d'un expert permet au Ciep d'avancer des pistes déjà connues, tel le renforcement de l'efficacité du système de santé, et d'autres plus novatrices comme le maintien, autant que possible, des soins à domicile.
L'intention du Ciep, en diffusant ces vidéos, est de permettre de débattre dans l'espace public de ces situations, d'en comprendre les enjeux et de porter des propositions politiques qui
œuvreraient à la mise en place d'un monde plus égalitaire et plus juste. En cela, l'organisation assume une de ses missions principales : soutenir les citoyens dans leur réflexion et l'exercice de leur droit de vote.
Décoder les enjeux majeurs qui traversent la société, construire des interpellations avec les citoyens, sensibiliser le grand public sur des situations parfois dramatiques, voilà comment le Ciep prépare les scrutins européen, fédéral et régional du 25 mai.
>> Pour voir les vidéos :
Changeons de cap : Osons un monde solidaire
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© Fred Guerdin/REPORTERS
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Cancer - Stop aux bancs solaires !
Les bancs solaires constituent un facteur clef de l’augmentation des cancers de la peau. Divers acteurs médicaux et de sensibilisation en appellent à un quasi boycott des installations de bronzage.
Le recours aux bancs solaires doit être davantage découragé parmi la population. Et, au minimum, les contrôles sur ces installations doivent être renforcés. Tel est le double message adressé avec insistance au gouvernement par l’Alliance pour la prévention du cancer de la peau. Créée tout récemment à l’initiative de la Fondation contre le cancer, cette alliance regroupe une série d’acteurs de poids dans ce domaine, dont la Société royale belge de dermatologie, la Société scientifique de médecine générale (SSMG), Question santé, etc.
Pourquoi un tel appel ? D’abord parce que la relation de cause à effet entre le cancer de la peau et l’utilisation d’un banc solaire est prouvée de longue date, particulièrement pour les moins de 35 ans. Ensuite parce que le nombre de nouveaux cancers de la peau augmente chaque année en Belgique.
En 2011, par exemple, 2.166 nouveaux mélanomes malins (la forme la plus agressive du cancer de la peau) ont été diagnostiqués, ainsi que 20.801 non-mélanomes (cancers plus fréquents et moins mortels). Près de 400 personnes en meurent chaque année dans notre pays.
Enfin, troisième raison évoquée : un récent communiqué du Service public fédéral (SPF) Économie, basé sur les “dix commandements du culte solaire” laisse penser qu’il est possible d’utiliser un banc solaire en toute sécurité. “Ce n’est absolument pas le cas”, tonne l’Alliance, catégorique. Elle félicite le SPF d’avoir mis en évidence le fait que seuls 7,5% des centres belges de bronzage sont en ordre vis-à-vis de la loi. Mais rappelle que le pays compte à peu près 4.000 centres et que seuls 94 ont été contrôlés…
Outre le renforcement des contrôles et la publication des résultats, l’Alliance réclame l’enregistrement obligatoire des centres de bronzage et l’interdiction de toute publicité trompeuse ou faussement rassurante. De type : “20 minutes d’exposition à basse pression” qui, en réalité, équivalent, selon la SSMG, à six heures d’exposition en plein air. Ou encore les affirmations sur le prétendu effet bénéfique en termes d’assimilation de la vitamine D via le bronzage artificiel. “Les ultraviolets des bancs ne préviennent pas les coups de soleil, mais accélèrent le vieillissement de la peau”. À bon entendeur! Même si, sur la plage ou à la montagne aussi, le rayonnement lumineux naturel n’est pas un ami inconditionnel…
//PhL
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