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Échos de
l'actualité sociale et de la santé
(3 avril 2014)
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© MC
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Brabant wallon - La Mutualité fête ses 120 ans
En 2014, la Mutualité chrétienne du Brabant wallon célèbre ses 120 ans de présence dans la Province aux côtés des jeunes, des familles, des aînés. Pour fêter cet anniversaire, la MC s’est associée avec l’Inc’Rock Festival d’Incourt.
“Si nous souhaitions inscrire la solidarité et l’entraide mutuelle dans l’histoire, nous pourrions remonter à l’Egypte ancienne qui avait déjà organisé une assurance maladie solidaire chez les constructeurs de pyramides”, lance d’emblée Catherine Thys, responsable politique santé à la Mutualité chrétienne du Brabant wallon (MCBW). “Mais si nous nous centrons sur notre histoire belge, les premières mutualités ont été organisées après l’indépendance au sein de groupes d’ouvriers qualifiés, sans cadre légal. Suite à la famine de 1848, le climat social a obligé le gouvernement à créer, en 1851, une assurance maladie dans le cadre des sociétés mutualistes. C’est à cette époque que nous trouvons les premières traces des Mutualités chrétiennes en BW”. Cette loi fut remplacée, en 1894, par une nouvelle loi qui a régi l’existence des sociétés mutuellistes pendant un siècle : les mutualités restent des associations libres mais sont dorénavant contrôlées par l’Etat.
Catherine Thys poursuit son récit : “1894 est une date clé pour notre mouvement. Dès la promulgation de la loi, l’Association Saint François-Xavier, établie à Braine-l’Alleud, se donne comme mission le bien-être moral et matériel de l’ouvrier. D’autres sociétés suivront dans le reste de la province”. Très rapidement aussi, la fédération des Mutualités chrétiennes du Brabant wallon voit le jour, prenant en 1923 le nom de Caritas. Elle trouve tout naturellement sa place au sein de l’Alliance nationale des Mutualités chrétiennes.
“Il faut retenir de ces 120 ans la construction d’un projet de société, analyse Catherine Thys. Peu à peu, la politique paternaliste des débuts a fait place à un projet d’émancipation sociale. Si le rôle de la mutualité dans la gestion de l’assurance soins et santé et indemnités est connu et reconnu, celui de mouvement social lui donne une empreinte bien plus forte dans le paysage”.
Le samedi 3 mai, la MCBW fera la fête lors de l'Inc'Rock festival à Incourt. En matinée, un forum
Construisons ensemble la Mutualité de demain sera l’occasion de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur et de construire la Mutualité de demain.
//JD
>> Plus d’infos sur la journée festive :
www.mc-unlimited.be
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© AltéoSport
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L’intégration “à l’envers” : les enfants sur la balle
Avec l’opération pilote “Hé changeons- nous!”, AltéoSport a réalisé une expérience d’intégration originale et prometteuse dans le domaine du sport pour l’enfance handicapée.
Trompettes tonitruantes, perruques colorées et cris enthousiastes. Il y avait un de ces fourmillements, l’autre jour, au Centre sportif de Tabora, à Namur ! Le 31 mars était en effet leur jour J pour AltéoSport, partenaire de la Mutualité chrétienne. Ils ont monté une opération hors du commun dans le domaine du handicap : une “intégration à l’envers”. Comprenez : au lieu d’insérer des enfants porteurs d’un handicap dans un public ordinaire, l’association a fait exactement le contraire. Ainsi, une quarantaine d’enfants des 5e et 6e années primaires de l’école libre Saint-Martin, à Cortil-Wodon, ont été invités à participer à une opération géante de sport et d’amusement en compagnie de 230 enfants de leur âge issus, eux, de l’enseignement spécialisé.
Un simple mélange d’enfants très différents pour occuper le temps? Certainement pas. Fidèle à son souci de casser les clichés et appréhensions autour de la différence, AltéoSport a organisé cette journée avec la collaboration active de futurs professionnels de l’aide sociale : 120 étudiants du collège Saint-André d’Auvelais, parmi lesquels de futurs éducateurs spécialisés. “L’intérêt des écoles a été immédiat, souligne Cindy Janssens, organisatrice de l’événement.
Il faut dire que les journées sportives pour les enfants de l’enseignement spécialisé n’existent tout simplement pas en Communauté française. La demande des écoles est donc énorme”.
Concrètement, pour les plus valides : bumball et kinball, danse et jonglage, circuit de manipulation de balles, espaces parachutes et jeux de coopération… Pour les enfants et adolescents en chaise roulante et/ou plus lourdement handicapés: jeux sensoriels et spectacles inspirés des Guignols, avec effets de lumières et atelier de contes. Il fallait voir ces ados accompagnateurs de 16 à 20 ans penchés, pleins de patience et de sollicitude, sur ces enfants porteurs d’un handicap physique ou mental ou de troubles du comportement…
Ce genre de mise en présence ne s’improvise pas. AltéoSport a mis le paquet, rencontrant plusieurs fois les enfants et les accompagnants (notamment pour surmonter les appréhensions face au handicap), contrôlant et testant in vivo les animations proposées, etc. Réaction de Sandy, institutrice à Saint-Martin : “C’est nous, pour une fois, qui avons dû nous intégrer à eux”. Chez AltéoSport, on espère bien remettre le couvert l’année prochaine. Avis aux écoles intéressées…
//PhL
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© Serge Manceau/BELPRESS
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Rhume des foins : c’est reparti !
Les soupçons se confirment : la pollution mais aussi les conséquences du dérèglement climatique renforcent les allergies liées aux grains de pollen. Celles-ci touchent près d’un adulte sur trois.
Avec le retour du beau temps revient le rhume des foins. Les spécialistes parleront plutôt de rhinites et de rhino-conjonctivites. Les “victimes”, elles, ne savent que trop bien de quoi il s’agit dans leur vie de tous les jours: le nez pique, coule, brûle… Et les yeux suivent à peu près le même chemin… La galère!
Dans la recherche des coupables, le bouleau est aux premières loges. D’abord parce que c’est l’une des premières essences du printemps à disséminer son pollen, allergène, dans l’atmosphère, juste après le noisetier et l’aulne. Ensuite parce qu’un tiers des grains de pollen d’arbres présent dans l’atmosphère à cette époque provient du bouleau: chaque bouquet de fleur en produit près de six millions!
Pour limiter les risques (qui vont, plus rarement, jusqu’à des crises d’asthme), les personnes fragiles peuvent fermer portes et fenêtres, porter des lunettes solaires à l’extérieur et, pour autant que le vent vienne du large, arpenter le littoral. Le vent de la mer est, en effet, pauvre en allergènes. Autre conseil: se faire épauler par son médecin, ne fût-ce que pour identifier d’éventuelles allergies “croisées”: l’allergie au pollen se conjugue avec une allergie alimentaire (un aliment cru, par exemple).
À côté du rôle de la prédisposition génétique, l’exposition à la pollution urbaine a longtemps été soupçonnée d’aggraver ce type d’allergies. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), en France, vient de confirmer ce constat. Ainsi, l’ozone et les particules fines, notamment, accentuent l’irritation des muqueuses nasales ou oculaires chez les sujets sensibles. Ces polluants modifient la paroi et le contenu protéique des grains de pollen, facilitant leur pénétration dans l’appareil respiratoire. Les chercheurs français soulignent, par ailleurs, que le changement climatique semble prolonger la durée de pollinisation.
Dans nos régions, celle-ci se termine généralement fin de l’été, avec le châtaigner (assez rare) mais aussi les plantes graminées (nettement plus courantes). Selon les spécialistes de l’Institut belge de santé publique (ISP), des espèces introduites accidentellement (l’Armoisie) ou intentionnellement (l’Olivier) pourraient, à l’avenir, allonger encore un peu plus la période critique et/ou renforcer les allergies croisées.
//PhL
>> Plus d’infos : le site
www.airallergy.be dispense toutes les alertes au pollen de la “mauvaise” saison • 02/642.55.18.
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