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Échos de l'actualité sociale et de la santé (23 janvier 2014)


© Gérard Houin/BELPRESS

Cancer du côlon : moins de viande rouge

C’est confirmé par le Conseil supérieur de la santé (CSS) : réduire la consommation de viande rouge permet de prévenir l'apparition du cancer colorectal. Parmi d'autres recommandations, ne pas dépasser 500 grammes de viande par semaine et varier les sources de protéines.

Il est établi qu'une alimentation saine et équilibrée joue un rôle important dans la prévention de certaines formes de cancer. Mais le lien entre l'alimentation et différents types de cancer est particulièrement complexe à expliquer. Puisqu'il fallait commencer quelque part, le CSS s'est penché sur le cancer du côlon et plus particulièrement sur l'impact d'une consommation trop importante de viande rouge et de charcuteries provenant de cette même viande.

Laquelle, plus précisément ? Les viandes de bœuf, veau, porc, mouton, agneau… n'ayant subi d'autre traitement que la réfrigération, la congélation et/ou la fragmentation. Ainsi que la charcuterie, viande rouge passée par le stade “saumurage” suivi d'un traitement additionnel pour assurer sa conservation.

Ce que confirme le CSS aujourd'hui, c'est ce chiffre : 500 grammes. Une consommation hebdomadaire qu'il est recommandé de ne pas dépasser et qui, si elle est suivie, permettrait de réduire l'incidence du cancer colorectal de 10 à 20%. On en est loin aujourd'hui, le Belge étant un important amateur de viande. Il en consomme, en moyenne, 640 grammes par semaine.

La consommation modérée de viande rouge reste toutefois une source précieuse de protéines surtout pour les seniors, précise le CSS. Mais il est préférable de privilégier la consommation de volaille, d'œufs et de poisson, y compris le poisson gras, ainsi que de par exemple remplacer une fois par semaine la viande rouge par des alternatives végétales (légumineuses, préparations à base de soja, burger de légumes…)”.

Autre conseil qui porte, lui, sur la cuisson des viandes rouges : “évitez de manger les parties noires ou fort brunies et utilisez des épices et des herbes aromatiques ! Le romarin et l'ail, notamment, sont des antioxydants naturels.

Un régime plus riche en aliments d'origine végétale participe donc à une meilleure santé. Cerise sur le gâteau : ce choix peut contribuer à un mode plus écologique de production d'aliments.

//MaC

© Jan Van de Vel/REPORTERS

Les associations souffrent de la crise

Le secteur associatif occupe une place importante – et souvent sous-estimée - dans l’économie belge. En dépit d’efforts croissants d’adaptation, il encaisse de plus en plus durement la crise économique. La Fondation Roi Baudouin (FRB) l’a ausculté en profondeur.

Les temps sont durs pour les associations. Le constat n’est pas neuf, certes. Mais il se confirme d’année en année. Et, étrangement, c’est un peu comme si beaucoup avaient senti seulement l’année dernière l’effet de la crise enclenchée en 2008. Ainsi, alors qu’elles étaient seulement une sur cinq en 2011 à estimer que leur situation économique s’était dégradée dans l’année en cours, elles étaient une sur trois dans ce cas l’année dernière.

Tel est l’un des constats principaux du Baromètre associatif de la Fondation Roi Baudouin. Qui, cette année, ne s’est pas contentée d’interroger 700 directeurs d’associations très diverses dans les trois Régions (santé, pauvreté, coopération au développement, sport, environnement, culture…), mais a aussi procédé à l’analyse des comptes de 6.000 d’entre elles.

En 2013, une association sur cinq a connu des problèmes de trésorerie. Près de 60% ont été contraintes de réduire leurs coûts. Plus inquiétant : elles sont 55% à estimer qu’elles devront encore le faire courant 2014, ce qui pourrait entraîner un recours accru au bénévolat.

En toile de fond de cette récente analyse se révèle un constat récurent : les associations sont de plus en plus tenues de justifier les subventions publiques et les dons privés dont elles bénéficient. Ce qui, a priori, est une bonne chose se traduit néanmoins par des contraintes de transparence et de gestion de plus en plus draconiennes. Qui s’avèrent exigeantes en énergie, en moyens techniques et humains, voire en argent. Gare au cercle vicieux…

La FRB rappelle, à cet égard, qu’elle a publié en 2010 huit recommandations de bonne gouvernance qui restent d’actualité. Et qu’elle dispose d’un fonds spécialement orienté vers le renforcement des “capacités” des associations et des entreprises d’économie sociale : le “Fonds Venture Philanthropy”.

Pourquoi un tel intérêt appuyé pour les associations? Primo, parce qu’elles répondent à des besoins très importants de la société belge. Secundo, parce qu’elles pèsent d’un poids économique non négligeable dans le pays : les institutions sans but lucratif (ISL) occupent, à elles seules, 446.500 personnes - un Belge actif sur neuf ! – et contribuent au Produit intérieur brut (PIB) à raison de 5,5%. Tertio, parce que ce secteur s’inquiète des impacts de la régionalisation, qui pourrait entraîner la réduction des aides à l’emploi…

//PhL

>> Infos : www.kbs.frb.be • 02/511.18.40

© Teun Voeten/REPORTERS

Syrie : sinistres décomptes

Les personnes déplacées à la suite de la guerre civile en Syrie se comptent par millions. Le flot des réfugiés dans les pays voisins ne cesse de gonfler, battant tous les records. Et les Nations unies renoncent à établir un bilan chiffré des décès…

En se basant sur les statistiques du premier semestre 2013 (les plus récentes disponibles), le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) estime que le déplacement de population enregistré en Syrie est l’un des pires des dernières décennies dans le monde. Ce pays est en tout cas, par rapport à d’autres, celui qui a généré le plus grand nombre de personnes déplacées durant la période envisagée, alors que la guerre civile va bientôt rentrer dans sa quatrième année.

L’aide humanitaire concerne, à ce stade, plus de 9 millions de personnes, dont 2,4 millions se sont réfugiées dans des pays tiers. Au premier rang de ceux-ci, on trouve, dans l’ordre décroissant, le Liban, la Jordanie et la Turquie.

Les Nations unies estiment qu’il faudrait 6,5 milliards de dollars pour assumer efficacement les coûts de la crise humanitaire. Soit, y estime-ton, le montant le plus important jamais exigé à ce jour par une situation d’urgence. Plus de la moitié des réfugiés, internes ou externes à ce vaste pays, sont âgés de moins de 17 ans.

Actuellement, une centaine d’organisations – depuis les agences des Nations unies jusqu’aux ONG nationales et internationales – viennent en aide aux réfugiés. L’urgence consiste à loger et nourrir les populations en fuite (y compris sur le territoire syrien, peu accessible aux secours). Mais les agences de l’ONU insistent également sur la nécessité de trouver un règlement politique à la guerre civile. Faute d’une telle solution, elles craignent de voir grimper le nombre de réfugiés à plus de 4 millions de personnes d’ici à la fin de l’année, soit près d’1,5 millions de personnes en plus.

Certains experts indépendants estiment que ce chiffre est sous-estimé. Ils ajoutent que le conflit ne fait que s’enliser, devenant de plus en plus religieux et orienté vers l’accaparement des richesses du pays, plutôt que "simplement" orienté vers la chute du régime de Bachar el-Assad.

Faute de sources suffisamment crédibles et recoupées, les Nations unies ont renoncé, il y a quelques semaines, à fournir un décompte total des décès liés au conflit. Arrêté à la mi-juin, il était de 100.000 morts. Les hostilités empirant, des estimations officieuses parlent, début 2014, d’au moins 130.000 décès…

//Ph.L

© B. Boissonet/BSIP-REPORTERS

Premier bilan positif pour les trajets de soins

Voilà plus de quatre ans que la formule des trajets de soins a été mise en place pour des patients souffrant d’un diabète de type2 ou d’insuffisance rénale. L’évaluation est encourageante: amélioration de la qualité des soins, satisfaction des patients, succès de la collecte des données. Donc, on continue...

De nombreux patients souffrant de diabète de type2 ou de problèmes rénaux chroniques se sont engagés dans un trajet de soins. Cette formule implique une nouvelle approche de la maladie chronique, proactive, intégrée et multidisciplinaire. Cette approche a pour but de faire collaborer étroitement et régulièrement les différents dispensateurs de soins et le patient. Elle repose sur des recommandations scientifiques et vise à améliorer la qualité des soins.

Le médecin généraliste est le coordinateur et le spécialiste vient en soutien. Le patient joue un rôle actif grâce à l’autonomisation et à l’autogestion. D’autres intervenants viennent se greffer à ce trio, en fonction de la maladie et des nécessités (infirmiers, diététiciens, pharmaciens…). En s’inscrivant dans ce trajet de soins, le patient bénéficie d’avantages financiers: remboursement intégral des consultations chez le généraliste et le spécialiste avec lequel le contrat est passé, gratuité de certains matériels, remboursement de consultations chez certains professionnels de la santé...

L’Inami a entrepris une évaluation des trajets de soins sous différents angles. Les résultats révèlent une amélioration de la qualité du suivi des processus de soins. En d’autres mots, les recommandations de bonne pratique quant à la prise en charge du diabète ou de l’insuffisance rénale sont mieux suivies grâce aux trajets de soins.

Deuxième constat positif: la plupart des patients sont très satisfaits de la formule et ont le sentiment d’être mieux soignés. Enfin, la collecte systématique des données provenant des dossiers médicaux informatisés des médecins généralistes est un succès. Ces indicateurs sont importants en termes de santé publique et de politique de santé.

L’Inami recommande donc de poursuivre le système actuel pour les deux catégories de patients sans toutefois, à ce stade, l’étendre à d’autres maladies chroniques. Il plaide par ailleurs pour étudier, via des projets-pilotes, la prise en charge des patients qui sont atteints simultanément de plusieurs maladies chroniques.

//JD

>> Les rapports de l’évaluation de l’Inami sur les trajets de soins sont consultables sur www.trajetsdesoins.be

 

Quand l'énergie répand guerre et chaos

La paix, cela se construit. A l'heure où certains sèment un vent de zizanie autour des énergies renouvelables, il est bon de rappeler l'impact parfois désastreux, en termes de droits humains, des énergies conventionnelles (pétrole, gaz, uranium…). L'initiative Cap Magazine, pour “Citoyen acteur de paix”, corrige utilement le tir.

Actionner un interrupteur, manipuler un thermostat, purger un radiateur, porter un pull dans son salon pour économiser l'énergie… Toutes sortes de gestes qui sont devenus banals. Pendant ce temps, les médias consacrent leurs unes et dossiers aux prises d'otages au Niger, aux velléités ukrainiennes de rejoindre l'Union européenne, à la percée d'Al Quaïda au Sahel, à la division du Soudan...

Quel est le rapport, dira-t-on ? Il est pourtant bien là, pas forcément direct ni très commenté publiquement. L'énergie que nous consommons chez nous a un prix, généralement bien plus élevé que celui qui s'affiche sur nos factures: le prix du sang. Ou, à tout le moins, de tensions géostratégiques entraînant des situations iniques en termes de corruption, d'oppression, de détournements de richesses au profit d'individus là où elles devraient profiter à la collectivité.

Avec ses cinq petits livrets d'une quinzaine de pages chacun, la Coordination nationale d'action pour la paix et la démocratie (CNAPD) invite les jeunes et leurs animateurs/enseignants à se pencher sur cette face noire de l'énergie mondiale. Et, tout particulièrement, l'énergie fossile (gaz, pétrole, charbon) et nucléaire.

Le contenu est dense, mais bien équilibré. Après l'explication des enjeux de fond, la parole est donnée à un expert ou à un acteur de terrain: un étudiant en coopération internationale, un membre de la Croix Rouge, un professeur d'université à la retraite, etc. Fort de leurs éclairages, le lecteur peut alors déployer toute sa capacité critique en prenant connaissance d'un texte “officiel” sur l'énergie : un discours de Hilary Clinton, une brochure promotionnelle de l’Otan, un rapport d'activités d'une société pétrolière bien connue, etc. En fin d'ouvrage, un jeu de trois ou quatre questions/ réponses complémentaires sur un angle particulier, de même qu'un coin détente: quizz, “vrai ou faux”, mots croisés, etc.

Cet outil à cinq branches tombe à merveille. D'une part parce qu'il permet aux jeunes (mais pas mal d'adultes y trouveront aussi un grand intérêt) de s'approprier une matière plutôt complexe et de jouer un rôle de vigilance dans le débat sociétal. D'autre part, parce qu'il permet de contrebalancer l'émergence d'un discours très critique envers les énergies renouvelables, qui passe sous silence ou minimise la face sombre – politique, sociale, économique – des énergies conventionnelles.

//PhL

>> Infos : L'ensemble des cinq brochures est disponible (seuls les frais de port sont payants si le nombre d'exemplaires est limité) au CNAPD (www.cnapd.be - 02/640.52.62). Des animations dans les écoles et mouvements de jeunes sont possibles à partir de cet outil.

© JCPMF

Courir… Et pourquoi pas ?

Bouger est le meilleur moyen de rester en bonne santé. Une bonne raison parmi d’autres pour rejoindre l’un des groupes “Je cours pour ma forme” !

Je n’ai pas le temps”, “Je n’ai pas envie de me lancer seul(e)”, “Je manque de souffle et d’endurance”, “Je n’arriverai jamais à tenir le rythme”, “La compétition, ce n’est pas pour moi”, “Le sport, de toute façon, c’est cher”... Autant de petites phrases et fausses croyances qui résonnent souvent comme des excuses pour ne pas enclencher le pas... vers l’activité sportive.

Pourtant, on le sait, bouger c’est bon pour la santé. On nous le répète assez. Meilleur sommeil, gestion du stress, amélioration de l’endurance, du souffle... On pourrait allonger la liste des bienfaits du sport notamment en matière de prévention de maladies. Sans oublier non plus le plaisir de rencontrer de nouvelles personnes, de créer de nouvelles amitiés, de se sentir appartenir à un groupe.

Alors, pourquoi pas se (re)mettre à la course à pied? Voilà un sport “chic”, pas cher et surtout excellent pour rester en forme. Avec le programme “Je cours pour ma forme” conçu par l’asbl Sport & Santé, la course à pied devient accessible à tous. Et ce qui apparait a priori comme une contrainte se transforme petit à petit en réel plaisir, dans une ambiance conviviale. On peut même y devenir accro!

De quoi s’agit-il? “Je cours pour ma forme” est un programme de mise en condition physique par la course à pied pour débutants, sans esprit de compétition. Pendant trois mois, on participe à deux ou trois séances d’entraînement en groupe par semaine, avec un coach sportif. Au terme de la session, on est capable de courir 5, 10, 15, voire 20km. Comme on veut, comme on le sent.

De nombreuses communes proposent des sessions JCPMF. Convaincue des effets positifs de ce programme, la Mutualité chrétienne organise ses propres sessions d’entrainement.

En résumé : ce programme offre la possibilité d’une belle (re)mise en forme. De plus, il est vraiment adapté à chacun et l’expérience prouve que même les plus sceptiques quant à leurs capacités d’y arriver… y arrivent! Alors, pourquoi ne pas venir juger sur place? Les prochaines sessions débuteront dans les semaines à venir.

>> Pour plus d’informations sur le programme, les lieux et horaires des sessions d’entraînement, rendez-vous sur www.jecourspourmaforme.com (onglet villes organisatrices).

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