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Échos de l'actualité sociale et de la santé (17 octobre 2013)


© Mon enfant, mon rêve, oups !, Couples et familles, ASBL

Mon enfant, mon rêve, oups !

Aujourd’hui, dans nos pays, les enfants naissent le plus souvent au moment voulu par leurs parents. Programmés, ils sont désirés et investis de tous les rêves de bonheur. Les parents espèrent le mieux pour leurs enfants.

Mais un grain de sable vient parfois gripper la mécanique du bonheur. Au fil des examens prénataux, le doute et l’angoisse s’installent. Le sol se dérobe sous leurs pieds à l’annonce d’un enfant présentant l’une ou l’autre anomalie. Et que faire quand, après la naissance, l’enfant connaît un développement difficile? Parfois, ce n’est qu’après quelques années que l’on découvre une maladie, une malformation, un handicap. Pas facile de reprendre pied après un inévitable temps de désarroi, voire de colère!

Un groupe de travail des éditions “Feuilles familiales” a réfléchi à la question de l’enfant différent, confrontant les points de vue, les analyses, les expériences, de parents, de soignants, de spécialistes et de professionnels de la prise en charge médico-pédagogique. De multiples questions se posent. Comment les parents affrontent- ils l’annonce du handicap? Comment envisager l’accompagnement de ces parents? Cet enfant, sera-t-il heureux? Jusqu’où pourra-t-il progresser dans la vie ? Son handicap ne sera-t-il pas trop lourd à supporter pour les parents, mais aussi pour ses frères et sœurs ? Ou peuvent-ils trouver de l’aide? Et quelle place pourra-t-il occuper dans une société marquée par la réussite et la performance? “Si la venue d’un enfant différent touche d’abord les parents, cela a aussi des répercussions sur la famille élargie et l’entourage. Les solutions ne peuvent seulement être laissées aux individus. Elles sont aussi collectives”, écrit le rédacteur en chef José Gérard.

//CVR

>> Mon enfant, mon rêve, oups ! ? ASBL Couples et familles ? Dossier n°104, 2ème trimestre 2013 ? Editions Feuilles familiales ? 10 EUR ?

Infos : 081/45.02.99 - www.couplesfamilles.be

© Jean Beaudoin/Belpress

Handicap : l’hébergement risque de trinquer

A l’heure où l’Opération CAP 48 vient de récolter plus de 4,5 millions d’euros de dons de la population pour améliorer l’intégration de la personne handicapée, le secteur de l’hébergement des personnes handicapées s’inquiète de voir rabotées ses subventions l’année prochaine. en conséquence de choix politiques.

La qualité de l’accueil, l’encadrement des personnes handicapées et l’emploi sont clairement menacés dans un secteur déjà fragilisé”, dénoncent des fédérations d’employeurs du secteur handicap en Région wallonne(1). En cause? Le risque de voir rabotées de 1,25 % les subventions accordées par l’Awiph (Agence wallonne pour l’intégration des personnes handicapées) aux institutions spécialisées dans l’accueil et l’hébergement des personnes handicapées en 2014.

A l’origine du problème, il y a la hausse importante des dépenses consacrées à l’aide individuelle et matérielle aux personnes handicapées, explique Pierre Veys, de la Fissaaj. Nous ne remettons nullement en question le fait qu’il faille répondre aux besoins d’aide liés au maintien à domicile des personnes handicapées”, précise-t-il. Mais les fédérations patronales rappellent que le vieillissement de la population handicapée accroit aussi les besoins d’hébergement et exige une prise en charge plus lourde. A leurs yeux, “le rabotage des subventions témoigne d’une incroyable incohérence, quand on sait qu’afin de répondre aux recommandations “négatives” dont elle fait l’objet au niveau européen, la Belgique investit quatre millions d’euros pour de nouvelles places pour les personnes gravement handicapées”.

De son côté, la ministre wallonne de l’Action sociale, Éliane Tillieux (PS), insiste sur le fait que le gouvernement wallon a prévu d’augmenter de 12 millions d’euros la dotation de l’Awiph en 2014, la faisant passer de 582 à 594 millions d’euros. C’est, explique-t-elle, au comité de gestion de l’Awiph de répartir les moyens alloués entre sous-secteurs et de réaliser les arbitrages internes(2). Ce point de vue ne satisfait pas les fédérations d’employeurs du secteur qui interpellent le Gouvernement wallon pour qu’il respecte ses engagements pris lors de la signature du contrat de gestion de l’Awiph en 2012.

//JD

(1) L’Uffiprah et la Fissaaj représentent, ensemble, la majeure partie des services du secteur de l’Aide aux personnes handicapées en Région wallonne.

(2) Ce qui a été fait, au travers d’une mesure linéaire de réductions, appliquée à tous les sous-secteurs, sous la contrainte budgétaire et dans l’urgence...

© Guy Puttemans

L’esclavage des temps modernes

Applaudir les matches de football internationaux ou acheter des vêtements. Deux types de gestes a priori anodins qui méritent d’être interrogés.

Oubliez les coups de fouet et les Africains au fond des cales. L’esclavage, au XXIème siècle, a changé de visage et de façon de faire. Aujourd’hui, il s’appelle confection en sous-traitance et… football. Rien qu’au Bangladesh, la main d’œuvre de l’industrie de l’habillement concerne quatre millions de personnes, le plus souvent des jeunes femmes obligées de quitter leurs campagnes et leur famille pour croupir dans les villes et y gagner un salaire de misère. Dans ce pays, le salaire mensuel minimum légal avoisine les 29 euros, soit à peine 11% du montant nécessaire pour subvenir aux besoins de base d’une famille de quatre personnes. Pour survivre, les travailleurs n’ont pas d’autres choix que les heures supplémentaires et l’endettement. L’effondrement du Rana Plaza de Dacca, il y a six mois (1.133 travailleurs écrasés par leur usine effondrée!), n’est que le sommet de l’iceberg de l’exploitation par le travail. Au Cambodge, en Chine…, la situation est à peine meilleure en termes de rémunérations.

Tant que les coûts salariaux subiront une telle pression vers le bas, les marques et les enseignes d’habillement ne pourront prétendre qu’elles respectent les êtres humains qui confectionnent leurs vêtements”, explique Carole Crabbé, d’achAct, la plateforme qui regroupe 25 organisations conscientisées par ce fléau.

Mais l’esclavage concerne aussi le football. AchAct, Solidarité mondiale, CNCD-11.11.11, Oxfam et divers syndicats ont récemment signé une carte blanche adressée aux Diables rouges en prévision de la coupe du monde du Qatar (2022). Sans beaucoup risquer de se tromper, les signataires estiment que le nombre de personnes qui mourront de l’érection des infrastructures sportives (au rythme d’un travail exercé quinze heures par jour et six jours par semaine, sous une température de 50 degrés) sera supérieur au nombre de joueurs en compétition. Dans ce pays, dénoncent-ils, le taux de mortalité des ouvriers de la construction (surtout asiatiques) est jusqu’à huit fois plus élevé que dans les pays riches. Et dire, ajoutent-ils, que la Fifa entend promouvoir une valeur comme la solidarité…

Qu’il s’agisse de desserrer l’étau des prix (les vêtements à prix bradés sont encore légion dans les pays riches) ou celui des salaires, les organisations en appellent à un sursaut de conscience du grand public, l’invitant à signer les pétitions www.rerunthevote.org (sur le Qatar) ou www.salairevital.be (sur l’habillement). A faire pression sur les mandataires. Ou à réserver un accueil bienveillant aux nombreuses manifestations de rue prévues, dans les semaines qui viennent, dans les grandes villes et les gares du pays.

//PhL

>> Infos : www.achact.be et www.rerunthevote.org

© CJCF

Les jeunes ont une voix

Le Conseil de la Jeunesse de la Communauté française (CJCF) porte la voix des jeunes auprès des responsables politiques. Des élections ont lieu pour renouveler son assemblée générale. D’ici quelques semaines, les noms des 68 élus seront connus. Deux grands défis les attendent.

Ils se considèrent comme “le poil à gratter jeune” auprès des parlementaires et des ministres. Âgés de 18 à 30 ans, les membres du Conseil de la jeunesse font le jeu du processus démocratique : ils récoltent la parole des jeunes sur le terrain, collaborent à l’écriture des avis officiels et les diffusent largement pour faire entendre la parole des jeunes. A leur tableau de chasse, quelques “victoires politiques” : la représentation des jeunes lors de sommets internationaux (ONU, Union européenne…), la limitation de mesures discriminatoires pour les jeunes en matière d’emploi, l’abandon de mesures sécuritaires ciblées sur les jeunes…

Aujourd’hui, alors que les urnes sont installées dans les hautes écoles, les universités, les maisons de jeunes… et que les jeunes de 16 à 30 ans sont encouragés à voter pour leurs représentants “officiels”, le Conseil de la jeunesse doit relever deux défis. Le premier consiste à accroître la participation des jeunes aux élections. En effet, lors de l’élection précédente, 5.000 jeunes seulement ont voté sur 800.000 votants potentiels.

Second défi: celui de la représentativité. Le Conseil devra être capable de porter les voix de toute la diversité de la jeunesse francophone. C’est ce qui explique qu’il sera repensé pour la prochaine législature. Dès janvier, l’assemblée ne sera plus composée uniquement des travailleurs du secteur de la jeunesse (comme c’était le cas il y a cinq ans), ni uniquement de jeunes volontaires (comme ces quatre dernières années). Elle sera mixte. “Les deux systèmes avaient des limites, affirme Joachim Wacquiez, chargé de communication auprès du Conseil. La formule mixte permettra aux professionnels de porter des réalités observées sur le terrain et d’épauler les jeunes élus dans la gestion de l’ASBL”.

L’enjeu, dès janvier 2014, sera de trouver une justesse de ton entre les revendications des jeunes élus et celles des travailleurs du secteur.

//MaC

>> Plus d’infos : www.conseildelajeunesse.be

© Altéo

Des bus pour tous

Les personnes handicapées doivent pouvoir vivre de façon indépendante, participer à tous les aspects de la vie et avoir accès aux transports et aux autres services fournis au public. C’est, en substance, ce que dit l’article 9 de la convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées. Recommandations entendues par le TEC?

En voyageant avec le TEC en Wallonie, difficile d’identifier ce qui est mis en œuvre pour faciliter l’accès aux transports des personnes à mobilité réduite (PMR) et, plus particulièrement, les personnes voiturées. Au point que Gamah, en janvier 2012, avait cité la Société régionale wallonne du transport (SRWT) à comparaître devant la Justice. L’ASBL militant pour l’accessibilité aux personnes handicapées entendait faire bouger les choses.

Force est de constater que leur appel a été entendu. Du moins, c’est ce qu’annonce le message délivré par le TEC et le Collectif Accessibilité Wallonie- Bruxelles (CAWaB), dont Gamah est membre, lors de leur conférence de presse conjointe : “Les TEC roulent aussi pour les personnes à mobilité réduite”. Un accord aurait été trouvé entre les deux parties et rendra possible l’accès des chaisards à la majorité des lignes de bus les plus fréquentées du TEC dans un délai de trois ans.

Comment le TEC va-t-il procéder? Premièrement, tous les arrêts des 186 lignes les plus importantes de Wallonie seront inspectés, afin de définir les accès conformes ou praticables. Cette information sera signalée à l’aide d’un pictogramme. Ensuite, les conducteurs recevront des instructions sur la prise en charge des personnes à mobilité réduite. Celles-ci précisent qu’une personne en chaise roulante pourra être embarquée sous trois conditions: un arrêt de bus praticable, un véhicule équipé d’une rampe d’embarquement et la sécurité des personnes (que seul le conducteur est à même d’apprécier). Enfin, au gré du renouvellement de la flotte des bus, ceux-ci seront équipés de rampes d’embarquement.

Le CAWaB et la SRWT entrent dans une logique de concertation qui permettra de garantir une meilleure offre de transport aux personnes voiturées à partir de 2014.

//MaC

© CLT

Bien plus que des briques

Avoir accès à la propriété pour une famille à bas revenus : un rêve qui a peu de chances de se traduire dans la réalité ? Pas nécessairement. Le modèle dit des “Community Land Trust” vise cet objectif. Une plateforme qui défend ce modèle vient de voir le jour en Wallonie.

L’idée n’est pas neuve. La première expérience de ce type est née d’une lutte des Afro-américains pour avoir accès à la terre, fin des années 60. Aujourd’hui, le modèle des “Community Land Trust” essaime, tant il semble répondre à un problème criant d’accès à la propriété, de difficultés pour les personnes précarisées de s’ancrer alors sur un territoire, de se projeter dans l’avenir. La Région bruxelloise dispose déjà d’une Plateforme qui, depuis 2010, défend le principe et, plus récemment, est entrée dans la phase de mise en pratique.

De quoi s’agit-il? Dans le concept de “Community Land Trust” (CLT), une association sans but lucratif acquiert du terrain. Elle y rénovera ou construira des bâtiments pour permettre, entre autres, à des familles à bas revenus de devenir propriétaires de leur logement, tout en favorisant l’installation d’activités utiles au quartier. La propriété du sol et la propriété des bâtiments sont donc séparées. Le sol est pleine propriété du Trust, à savoir une tripartite où habitants, organismes d’intérêt public et société civile (riverains ou autres) gèrent ensemble, à part égale, cette communauté d’intérêts.

Le modèle s’inscrit en effet dans une vision participative. Dans une perspective durable également. Ainsi en cas de revente du logement par une famille, l’éventuelle plus-value est répartie en trois parties : 25% pour le ménage vendeur, 5% réinjectés dans le CLT tandis que l’essentiel de la plus value (70%) est déduit du prix de vente au propriétaire suivant. “L’acheteur suivant ne paye donc que la valeur initialement payée par le propriétaire précédent, plus 30% de la plus-value qu’aurait prise le bien sur le marché classique, explique un membre de la Plateforme wallonne. De cette manière, le bien reste accessible à une nouvelle famille à bas revenus. Et ce, sans apport complémentaire de subventions publiques.” Le terrain, quant à lui, ne sera pas restitué aux logiques de marché ; il reste propriété du Trust qui s’engage à garantir un usage social, utile à la communauté et défini dans un cadre démocratique. En filigranes, on retrouve l’idée de la terre comme bien commun géré aussi en commun et le souhait de faire vivre le lien social de proximité.

Une Plateforme “Community Land Trust” vient de voir le jour en Wallonie. Une vingtaine d’associations ont signé une charte qui rappelle les principes du CLT en vue de promouvoir ce type d’habitat. Parmi elles, notons la présence de Créagora, société coopérative de la Mutualité chrétienne. Cette coopérative s’intéresse en effet aux innovations technologiques et organisationnelles, en particulier à celles liées à l’habitat intergénérationnel.

//CD

>> Plus d’infos : pour la plateforme CLT-Wallonie : O.Sereno Regis : 02/544.07.93. Pour la plateforme CLT-Bruxelles : 02/840.61.49 ou www.community-land-trust.be

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