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Échos de l'actualité sociale et de la santé (19 septembre 2013)


© www.quinzaineainergie.be

Plus de 50 ans : ça va bouger dans les stades !

Du 7 au 21 octobre, les plus de 50 ans pourront s’adonner gratuitement à 26 activités sportives dans la partie francophone du pays, grâce à l’opération Aînergie d’énéoSport.

Rien de tel que la gratuité pour s’essayer à une nouvelle discipline. Ou… pour se remettre à celle qu’on avait pratiquée autrefois. C’est exactement ce qui se passera dans le domaine sportif, du 7 au 21 octobre prochains, puisque les quinquagénaires et plus sont invités à pratiquer des activités sportives ou de remise en forme aussi variées que la natation, la marche nordique, l’aquagym, la zumbagold, le tai chi, l’indiaca, le vélo, le yoga, la qi gong, le badminton, le bowling, etc.

On le voit, il y en aura vraiment pour tous les goûts, autant pour ceux qui veulent se déchaîner en musique que pour ceux qui veulent privilégier le sport doux et au calme. Autant pour ceux qui n’ont jamais pratiqué le moindre sport que pour ceux qui veulent découvrir de nouvelles façons de se dépenser physiquement, à l’intérieur comme à l’extérieur, en solo ou dans un groupe. Excepté pour l’accès à la piscine et le bowling, pour lesquels le prix d’entrée aux infrastructures sera demandé, les 350 activités organisées à Bruxelles et en Wallonie seront gratuites.

Des animateurs qualifiés seront présents pour chaque activité sportive et les participants seront répartis selon leur niveau. L’objectif consiste à faire connaître les clubs énéoSport et leur philosophie - la préférence est accordée à l’endurance plutôt qu’à la résistance - aux plus de 50 ans.

>> Plus d’infos : www.quinzaineainergie.be – 0800/32.324.

© Fédération Wallonie-Bruxelles

Le blues du père au foyer

Les allocations de congés parentaux permettent à chaque parent, de façon égale, d’interrompre sa carrière durant quelques mois pour s’occuper des soins et de l’éducation des enfants. Aujourd’hui, cette mission continue d’être perçue comme davantage féminine que masculine. L’ASBL Question Santé s’intéresse à ce qui explique ce déséquilibre.

L’homme et la femme ont la même volonté d’être présents à leur enfant. « Si on décide d’avoir une famille, c’est pas pour que quelqu’un d’autre s’en occupe », diront certains. Ça, c’est le côté idéologique. Sur le plan pratique, lorsque l’enfant, par exemple, n’a pas de place en crèche, que son prix est inabordable ou que ses parents font face à des difficultés financières, on constate que maman reste plus souvent à la maison. En 2011, 73 % des congés parentaux ont été pris par des femmes.

L’homme est-il incapable d’assumer ce rôle ? Non. Ce que met en avant la brochure de Question Santé, c’est que des bâtons lui sont mis dans les roues. Comme, par exemple, la valorisation de la vie active que l’on conjugue avec rentabilité et activité constante. Aussi, le poids du modèle familial traditionnel qui voudrait que l’homme soit, en priorité, celui qui subsiste aux besoins de la famille. Sans oublier sa sacro-sainte virilité, sacrifiée, paraît-il, lorsqu’il exprime la volonté de s’occuper de la maison et des enfants. Les normes que l’on pensait révolues depuis les années 70 sont encore bien présentes dans l’esprit de la famille, des amis, des collègues et… des employeurs.

Pourtant, l’Etat considère que l’homme a une place importante auprès de son enfant en lui accordant des congés de paternité et parental. Mais il pourrait aller plus loin et le soutenir lorsque celui-ci entend endosser un rôle jusqu’ici dévolu aux femmes. Une idée : établir un statut officiel de père/mère au foyer car, s’il y a un point sur lequel homme et femme sont égaux, c’est ce manque de sécurité.

//MaC

>> « Pères au foyer. Quand papa s’y colle… ». Brochure disponible sur simple demande auprès de Question Santé au 02/512.41.74. ou téléchargeable sur www.questionsante.be/outils

© Senlu

Retard des trains : un handicap de 24 heures !

Faciliter la mobilité des personnes âgées ou malades, c’est veiller aux possibilités d’autonomie et de liberté pour la société toute entière. L’association Altéo le rappelle avec force et fait ses propositions.

Dans les gares, dans les trains, sur les quais… Peut-être les avez-vous remarqués, ces derniers jours. Les militants d’Altéo, le mouvement partenaire de la Mutualité chrétienne destiné à accompagner les personnes malades ou handicapées, se sont mobilisés dans tous les coins de Wallonie et de Bruxelles. Objectif : sensibiliser Monsieur et Madame Tout le monde à ce que signifie réellement le besoin de mobilité, lorsqu’on ne dispose pas de tous ses moyens pour y arriver.

Trottoirs encombrés, bordures infranchissables, absence de rampes d’accès ou d’itinéraires de contournement piétonniers en cas de travaux… La liste des obstacles sur la route des personnes à handicap(s) est quasiment infinie. Les pouvoirs publics font des efforts, certes, mais Altéo estime que le rythme de ceux-ci pourrait être nettement accéléré.

Ainsi, à l’heure actuelle, une personne handicapée voulant prendre le train doit se signaler vingt-quatre heures à l’avance, ce qui rend impossible toute décision inopinée de déplacement. Pas d’escapade improvisée à la mer ou en Ardenne ! Pourtant, aux Pays-Bas, le délai dans ce type de démarche est de trois heures… En matière de bus et de trams, trop peu de véhicules sont adaptés au transport aisé de voiturettes. Les services de police ne sont pas assez sensibilisés au respect (vital !) des emplacements PMR (personnes à mobilité réduite) par les automobilistes. L’accessibilité de certains bâtiments publics laisse encore à désirer. Etc.

Altéo rappelle que ces multiples aménagements ne sont pas qu’une question de mentalité ou de réflexe à acquérir par les aménageurs et opérateurs (SNCB, bPost, Cara, Forem….). Ils doivent également se traduire dans les outils d’aménagement du territoire (Cwatupe en Wallonie, RRU à Bruxelles). Et de rappeler également qu’après tout, ces aménagements sont utiles aussi aux personnes âgées ou blessées temporairement de même qu’aux jeunes enfants et aux parents avec landau ou poussette.

>> Plus d’infos : www.alteoasbl.be – 02/246.42.26.

© Claude Cortier/Belpress

L’épilepsie, ce trouble neurologique qui fait peur

Sortir de l’ombre l’épilepsie, lever les tabous persistants qui l’entourent et combattre la stigmatisation des patients qui en souffrent…, voilà ce qui mobilise la Ligue francophone belge contre l’épilepsie.

« Les préjugés sont parfois pires que la maladie elle-même », explique le docteur Michel Ossemann, en paraphrasant un célèbre épileptologue, William Lennox. La perception de l’épilepsie – ou plus justement des épilepsies – par les patients, l’entourage et le grand public reste entachée de tabous, de peurs. Pour le patient d’abord, l’affection est anxiogène ; d’autant qu’il n’est pas véritablement témoin des crises qu’elle génère. Les crises sont stressantes aussi pour l’entourage qui y assiste. Leur caractère impressionnant contribue sans doute à la stigmatisation, voire à la diabolisation de l’épilepsie aux yeux du grand public, avance le médecin spécialiste au CHU Mont-Godinne et président de la Ligue. Pour lui, il s’agit de rassurer. 60 % des patients (ils sont quelque 60.000 en Belgique) pourront voir leur maladie « contrôlée » par la médication notamment.

Théoriquement, un grand nombre de professions restent accessibles à ces personnes. « Mais beaucoup d’employeurs semblent avoir peur », déplore le docteur Ossemann. Le mot « épileptique » entraînerait – plus encore que les termes : « patient souffrant d’épilepsie » – une déconsidération. Et la stigmatisation peut se faire contagieuse. Ainsi une étude américaine à partir de curriculums factices présentés à des employeurs potentiels a démontré que la mention de l’épilepsie pénalisait les parents d’un enfant souffrant de cette affection (entre autres informations, les CV mentionnaient soit que la personne était parent, soit qu’elle était parent d’un enfant asthmatique, soit d’un enfant souffrant d’épilepsie).

Depuis son centre d’information à Bruxelles ou au travers de collaborations avec des centres de santé mentale dans différentes provinces, la Ligue peut aider à mieux connaître ce trouble neurologique. « Beaucoup de patients ne sont pas au courant de ce que l’on peut faire pour eux », regrette le docteur Michel Ossemann. Et d’évoquer les sujets tels que la conduite d’un véhicule et le permis de conduire ou encore la souscription à une assurance, etc. Outre le soutien concret aux patients, à leur entourage, le Ligue voudrait changer les regards, l’image des personnes souffrant d’épilepsie tant auprès de la population en général que des pouvoirs publics. Elle se joint à la campagne internationale menée pour « sortir l’épilepsie de l’ombre ».

//CD

>> Plus d’infos : 02/344.32.63. - www.ligueepilepsie.be - centre de documentation : av. Albert, 49 à 1190 Bruxelles.

Déficit d’attention et hyperactivité : une question de spécialistes

De nombreux enfants et adolescents sont aujourd’hui étiquetés « TDAH » pour « trouble déficitaire de l’attention avec/sans hyperactivité ». Le Conseil supérieur de la santé recommande que cette affection soit diagnostiquée exclusivement par des médecins spécialistes et que la médication fasse partie d’un traitement et d’un accompagnement plus larges.

Hyperactivité, impulsivité et problèmes d'attention sont les principaux symptômes du TDAH. Pour certaines personnes, l’hyperactivité-impulsivité est prédominante, pour d'autres c’est l’inattention. Mais chez la plupart, il s’agit d’une combinaison des deux. Bien que les symptômes de TDAH soient très fréquents, le diagnostic clinique ne peut être posé que s'il existe un impact significatif évident sur le fonctionnement psychique ou social, sur les apprentissages, le travail ou le développement de la personne.

Pour le Conseil supérieur de la santé, c’est clair : il n’appartient pas aux médecins généralistes (ni d’ailleurs aux enseignants et intervenants psycho-sociaux) de poser le diagnostic ni de mettre en place un traitement (certainement s'il est médicamenteux). Ceux-ci doivent être réservés à des médecins spécialisés formés en la matière, qui poseront leur diagnostic sur la base de plusieurs questionnaires, échelles ou observations comportementales. Le Conseil supérieur de la santé précise toutefois qu’« après avoir été mis au point par le spécialiste, le traitement médicamenteux peut se poursuivre sous la surveillance du médecin généraliste, moyennant un contrôle annuel par le spécialiste ».

Quant à la prise en charge des patients, le Conseil recommande qu’en premier choix, les enfants et adolescents puissent bénéficier de formations de groupe (autocontrôle, résolution des problèmes, fonctionnement social) et, si nécessaire, d’une offre individuelle (cognitive et comportementale). « En cas d'effet insuffisant, un traitement médicamenteux combiné peut être administré. Ce dernier est de mise en cas de TDAH sévère et aussi chez les adultes ». Autre recommandation, cette fois à l’attention des parents : l’inscription à un programme d'entraînement aux aptitudes parentales, organisé en groupe.

Ces recommandations, le Conseil le reconnaît, ne peuvent être mises en œuvre immédiatement. « Il faudrait d’abord adapter le paysage des soins de santé mentale, permettre le développement des prises en charges psycho-sociales et en améliorer l’accessibilité. Par exemple, il n’y a pas, pour le moment, suffisamment de professionnels formés aux programmes d’accompagnement, et l’absence de remboursement rend le soutien psychologique difficile à assumer pour les parents ». L’appel est donc lancé aux pouvoirs publics.

//JD

>> « Bonnes pratiques en matière de reconnaissance, de diagnostic et de traitement du TDAH », Conseil supérieur de la santé, 5 juin 2013. L’avis (n°8846) est consultable sur www.health.belgium.be

LLire aussi l’avis sur la sécurité et les effets secondaires des stimulants prescrits dans le cadre du TDAH (Rilatine® essentiellement), 6 juillet 2011.

© Christophe Smets

Chômeurs… tous glandeurs ?

C’est l’image que risque de se faire l’opinion publique si elle se contente de réponses simples et qu’elle n’est pas encouragée à aiguiser son regard critique. Certains individus sont amenés à croire que si les chômeurs en sont là, c’est qu’ils le veulent bien. Une campagne de sensibilisation casse les stéréotypes.

Les Équipes populaires et la PAC (Présence et Action Culturelle), deux mouvements d’éducation permanente, sont surpris de constater à quel point certains individus se satisfont de cet amalgame. Ils s’inquiètent de voir avec quelle facilité ces idées reçues sont colportées. Ils sont révoltés de sentir la suspicion, l’intolérance et le rejet triompher à propos des personnes subissant de plein fouet le non-emploi. Résultat : « Les mesures politiques prises à l’encontre des chômeurs trouvent écho et légitimité auprès des citoyens. La machine écrase, avec le consentement du plus grand nombre ».

De là, la campagne de sensibilisation qui se tiendra à Bruxelles et dans les grandes villes de Wallonie à partir du 24 septembre. Objectif : casser cette image unique et réductrice du chômeur. Deux supports de campagne ont été réalisés. Un journal, édité à 60.000 exemplaires et distribué le 24 septembre dans toutes les grandes gares, contiendra quelques témoignages de demandeurs d’emploi et des arguments pour tordre le cou aux préjugés. Second support, le livre Chroniques du no jobs land où l’on rencontre Christophe, Sarah, Sylvie, Damien… qui témoignent de leur combat au quotidien, avides de donner du sens à leurs journées vides de la valeur travail.

A l’heure où la machine s’emballe (l’administration fédérale planche sur un site Internet où tout un chacun pourra dénoncer celui ou celle qu’il suspecte de fraude sociale), les Équipes populaires et la PAC suggèrent de lancer le débat pour répondre à la question suivante : les chômeurs sont-ils responsables du chômage ?

// MAC

>> Infos sur la campagne et ses outils sur www.equipespopulaires.be

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