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Échos de l'actualité sociale et de la santé (1er août 2013)


© Fraje

Bébé objet, bébé parfait : des experts alertent

“Le bébé est-il un objet?”. La question sans détours est posée par un centre de formation pour les milieux d’accueil des jeunes enfants, le Fraje. Sous la forme d’un film documentaire, il explore la manière dont nous considérons nos petits.

Le bébé est une personne”: l’affirmation faisait mouche voici trente ans. A l’époque, un documentaire de Bernard Martino, inspiré par des penseurs comme Françoise Dolto, participait à une prise de conscience : celle que dès leur plus jeune âge, les enfants sont doués de compétences relationnelles et émotionnelles. Une considération qui guide encore les éducateurs (parents et professionnels).

Mais la place de l’enfant semble avoir évolué. Elle peut inquiéter à certains égards. Le Fraje interpelle : “Oui, le bébé est une personne. Mais suffit-il de le dire pour qu’il soit réellement considéré comme tel?”. Les tout petits, de plus en plus transformés en “appâts” par les publicitaires, ne sont pas épargnés par la logique consommatrice. Elle joue sur la culpabilité des parents et les frustrations des enfants, établit des normes sur ce qu’il faut posséder pour “être un bon parent”. Il s’agit de “réussir son enfant”, comme le vantait une boutique. Sportif, cultivé, multilingue... mais aussi docile, précoce et performant: voilà le modèle attendu par nos ouailles. Et ce, le plus rapidement possible. Il s’agit, face aux inquiétudes pour leur avenir, de les armer pour “démarrer dans la vie avec le plus possible d’atouts”. On les prépare à leur vie d’adulte, au risque de sacrifier leur enfance.

Dans le film du Fraje, philosophes, obstétricienne, psychologues, pédagogue, directrice de crèche, pédiatre, auteur… se succèdent face caméra et expriment leur point de vue. Nombre de ces experts remarquent la tendance des parents à construire un bébé imaginaire et à vouloir faire entrer leur progéniture dans ce modèle rêvé. Ils rappellent aussi l’importance des moments de pause (voire d’ennui) pour les enfants, la présence essentielle des parents à leurs côtés, sans nécessairement effectuer des activités motivées par l’utilité.

Plein de sagesse, sans être moralisateur, le documentaire permet de nourrir les échanges entre professionnels de l’enfance, pour lesquels il a été conçu. Mais il parlera certainement aussi aux parents. Une heure de réflexions à visionner par bribes. A prolonger en discussions.

//CD

>> Plus d’infos: “Le bébé est-il un objet?” sera projeté le mercredi 25 septembre à 20h au Centre culturel Jacques Franck (Saint-Gilles/Bruxelles). Prix: 5 euros. Réservations auprès du Fraje. Le DVD peut également être commandé auprès de l’association: 02/ 800.86.10 ou info[at]fraje.be – www.fraje.be

© www.levolontariat.be

Volontariat... ou pas ?

Depuis 2005, une loi encadre le volontariat. Mais sur le terrain, elle est méconnue et parfois mal comprise. La Plate-forme francophone du volontariat en rappelle les grands principes.

Tom est demandeur d’emploi. Il veut s’engager activement dans une association de défense de l’environnement. Peut-il le faire? Karim organise des initiations à la plongée pour des personnes handicapées. Son association lui donne 30 euros par jour... Est-ce du volontariat? John est maladroit... et bénévole dans un restaurant social. Est-il assuré comme volontaire? Jacques est prépensionné. Il voudrait continuer à initier bénévolement les plus âgés à l’usage du GSM... Doit-il déclarer ce volontariat?

On pourrait multiplier les exemples. Le volontariat a mille visages. Mais toute activité d’entraide ou altruiste ne relève pas pour autant du volontariat. En revanche, l’exercice d’une activité considérée comme volontaire est régi par la loi relative aux droits des volontaires. Les associations comme les personnes volontaires ou bénévoles doivent dès lors respecter des obligations en matière d’information, d’assurance, de responsabilité civile, de droit du travail... En outre, la loi fixe des règles et des limites concernant le défraiement des frais éventuels. Enfin, pour les bénéficiaires d’allocations sociales, elle précise les conditions et démarches nécessaires à l’exercice d’une activité de volontariat. Elle règle la question du cumul entre une allocation de remplacement et le remboursement des frais.

En Belgique, on estime à 1.500.000 le nombre de personnes volontaires ou bénévoles. Mais sur le terrain, on se rend compte que beaucoup de personnes ignorent qu’elles sont ‘volontaires’ et donc protégées par une loi “, observe Marie Willocx, de la Plate-forme francophone du volontariat. A l’occasion de la campagne, la Plate-forme a créé neuf visuels qui s’inspirent de situations concrètes et posent la question : volontariat ou pas ? Ils se déclinent sur différents supports: cartes postales gratuites disponibles dans les restaurants, cinémas, centres culturels... Fiches pratiques téléchargeables sur www.levolontariat.be.

A noter: les réponses posées aux quatre questions en début de cet article sont toutes “oui”!

//JD

>> Plus d’infos : 081/31.35.50 - 02/512.01.12. www.levolontariat.be

© Philippe Turpin/Belpress

Quand les poissons chatouillent

Si la sensualité est, pour vous, synonyme de se faire gratouiller les pieds par des petits poissons avides d’ingérer vos cellules mortes, mieux vaut prendre connaissance préalablement de l’avis du Conseil supérieur de la santé.

Les vacances sont propices à toutes sortes d’activités originales. Parmi elles, celle qui consiste, dans les foires et lieux d’attractions, à plonger le bas des jambes dans un bassin d’eau tiède et se laisser gratouiller les extrémités par des petits poissons qui n’attendent que cela. L’objet de leur convoitise? La kératine, une partie – morte – de l’épiderme assurant la protection contre les rayonnement ultraviolets. Outre une sensation bienfaisante, “l’ichtyothérapie” s’apparente, pour certains, au traitement d’une pédicure traditionnelle.

Très en vogue depuis quelques années, cette pratique vient de susciter la réaction du Conseil supérieur de la santé (CSS). Sans montrer des dents de requin à son égard, l’organe d’avis au gouvernement se montre néanmoins sceptique sur l’efficacité thérapeutique de cette pratique dans les cas de psoriasis, de dermatoses eczémateuses ou d’affections à l’origine d’une production de squames. En aucun cas, elle ne remplace un traitement conventionnel, précise le CSS.

Avoir recours à cette armée de mini Nemo peut aussi faciliter la transmission d’infections des pieds (mycoses, verrues) d’un « patient » à l’autre. Le risque d’infections graves est vraisemblablement faible, mais certains publics doivent rester particulièrement vigilants : les immunodéficients (greffés ou sous thérapie), les porteurs du virus du Sida ou des hépatites B ou C, les personnes souffrant du diabète, d’un ulcère de la jambe, d’eczéma, de dermatite ou de psoriasis. Un autre facteur de risque consiste à avoir subi une épilation à la cire, un rasage des jambes vingt-quatre heures avant toute séance de “fish pedicure therapy” ou présenter des plaies ouvertes.

Faute de législation à l’heure actuelle, le CSS prône l’imposition de critères d’hygiène stricts chez les exploitants.

//PHL

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